Football: La communauté urbaine de Garoua subventionne Coton Sport et Scorpion de Bé

C’est l’une des résolutions importantes du conseil de communauté qui s’est tenu récemment à Garoua

Pour la saison sportive qui débute le 14 janvier prochain, Coton Sport de Garoua et Scorpion de Bé, les deux clubs de la région du nord qui évolueront respectivement en championnat Mtn élite one et two, recevront une aide de la communauté urbaine de Garoua. Cette bonne nouvelle est du délégué c’est lors du conseil d’adoption du budget de la communauté urbaine de Garoua pour l’exercice budgétaire 2012 que le du gouvernement auprès de ladite communauté, El Hadj Ahmadou Bouba a soumis ce point à l’ordre du jour. Les grands conseillers de ladite commune, ont délibéré et la décision de subventionner le Coton Sport Football Club de Garoua et Scorpion football club de Bé a été adoptée à l’unanimité. Un geste très apprécié par le président de la fédération camerounaise de football (Fecafoot), Iya Mohamed, par ailleurs grand conseiller de ladite commune. Cette subvention est un ouf de soulagement, affirme un des dirigeants du club phare de Garoua.

Depuis sa création en 1986 par la volonté des cadres de la société du développement du coton au Cameroun (sodecoton), le coton sport de Garoua est sponsorisé à 100% par ladite société. Il y a deux ans, la sodecoton avait réduit son sponsoring, et l’équipe n’avait eu d’autre choix que de vendre ses meilleurs joueurs pour survivre. C’est le cas par exemple de Salli Edgar, Henri Bienvenu Tshama, Zoua Jacques, Owona Brice et autre Aboubakar Vincent. Les primes de participation à la ligue des champions constituant une autre source de revenus.

La sodecoton a déjà manifesté son intention de couper définitivement ce cordon ombilical qui le lie au club fanion du nord dans un avenir très proche. Selon le président du conseil d’administration du club, Mbairobé Gabriel, le Coton Sport de Garoua dans le cadre de sa professionnalisation, doit chercher des partenaires pour sa survie. En présentant la coupe de Cameroun au public de Garoua, Mbairobé Gabriel a fait savoir que dès cette saison sportive, des cartes de supporteurs sont disponibles. Ces cartes qui varient de 1000 à 100 000 FCFA vont aider l’administration de l’équipe à faire fonctionner le club durant la saison.

La communauté urbaine de Garoua subventionne Coton Sport et Scorpion de Bé
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C.U.D : Informatisation du système de gestion de la ville de Douala

La communauté urbaine envisage d’investir près de 300 millions de francs Cfa sur le projet

www.developingdouala.com, ainsi se nomme le futur site Internet de la ville de Douala, qui devrait être disponible d’ici la fin de cette année. Le site est en effet l’un des trois sous-systèmes de gestion de données de la ville, qui ont été présentés ce mercredi 9 septembre 2009 à Douala par le délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine, le Dr Fritz Ntonè Ntoné. En plus du site, il y a aussi le sous-système d’information géographique, intégré à l’observatoire urbain de la direction des études, de la planification urbaine et du développement durable. Le troisième sous-système est celui de la gestion des données financières et comptables, considéré comme le plus important. En effet, il permettra de palier au manque de fiabilité des états comptables, au faible rendement dans le recouvrement des recettes et à l’absence d’outils informatisés pour leur traitement.

Des manquements relevés il y a deux ans par une mission conjointe ministère des finances – ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation, effectuée entre avril et juillet 2007. Des manquements qui, dès la mise en service du nouveau système d’information et de gestion des données (SIGED), ne seront plus qu’un triste souvenir. Le délégué du gouvernement a invité ses collaborateurs à se mettre sur les voies d’une nouvelle vision de la gouvernance au sein de la Communauté Urbaine de Douala, qui nous éloignera quelque peu des lieux communs qui ont porté l’institution sur les feux de l’actualité ces derniers mois. Selon lui, ce système arrive à point nommé, dans un environnement marqué par la décentralisation, et qui nécessite la mise en uvre d’un système amélioré de gestion des villes.


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Le Système d’information et de Gestion des Données (SIGED)
Adossé au logiciel sim-ba, le système, selon ses concepteurs (l’association internationale des maires francophones), va permettre d’avoir une même interface servant à enregistrer des opérations de l’ordonnateur et du comptable ainsi que des contrôles internes permanents. Cofinancé par la Communauté Urbaine de Douala, l’Association Internationale des maires Francophones (AIMF) et la Coopération française, le système est évalué à 300 millions de francs Cfa et devrait être mis en service dès octobre prochain. Et dire qu’une nouvelle aire s’ouvre à la Communauté Urbaine de Douala.


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Cameroun: Voici le plan de stationnement et de circulation du carrefour Ndokoti à Douala

Il a été élaboré par la Communauté urbaine de Douala pour fluidifier la circulation

De part son positionnement stratégique au c ur de la zone industrielle de Bassa à Douala, le carrefour Ndokoti est au centre des principaux pôles urbains générateurs de déplacements de biens et de personnes. Donnant sur huit voiries, Ndokoti devrait faire partir du paysage de la ville, voire du mobilier urbain. D’où, la préoccupation permanente de la communauté urbaine de Douala (Cud), ainsi que des autorités de la ville, sur la problématique de la fluidifié de la circulation au niveau de ce grand carrefour. Une préoccupation que la Cud estime qu’il est plus qu’urgent de trouver une solution efficace comme l’exige d’ailleurs, le constat fait sur place. En effet, Ndokoti égal encombrement excessif de la chaussée et autres trottoirs par des petites activités génératrices de revenus telles la vente des produits alimentaires parfois à même le sol. A côté, se trouvent les vendeurs de vêtements, chaussures,. qui occupent également la voie.

Difficile alors de circuler non en voiture mais aussi à pieds. L’embouteillage incroyable observé à ce carrefour, sort parfois de l’ordinaire, car les bouchons peuvent s’étendre sur plusieurs kilomètres. Non seulement cette situation fragilise, mieux dévalorise l’économie urbaine, mais cela favorise depuis plusieurs années, l’installation de l’insécurité. Nul besoin de rappeler que le carrefour est réputé comme un endroit où les pickpockets « ne blaguent pas » comme on dit au pays. Nombreux sont ceux qui gardent un triste souvenir de leur passage à cet endroit puisque les portes monnaies, les sacs. ont été arrachés suite à une inattention. La communauté urbaine de Douala entend désormais mettre le holà, et faire de Ndokoti un endroit où l’on peut circuler en toute sécurité. C’est dans cette optique que le délégué du gouvernement auprès de la Cud, Fritz Ntoné Ntoné a dévoilé il y a quelques jours, la stratégie élaborée par sa structure pour y parvenir.

Voici le plan de circulation à Ndokoti élaboré par la communauté
La Cud entend libérer la chaussée et les trottoirs, organiser le stationnement, les ruptures de charges et la circulation. Il est désormais question aussi d’habituer les usagers aux règles de bonne conduite, d’optimiser le rendement des infrastructures en place, et de pallier aux insuffisances de régulation de la circulation observées en ce moment. Bref, il est question d’améliorer les conditions de circulation à Ndokoti et de mobilité. Pour cela, la Cud demande à la population de respecter certaines consignes afin de favoriser l’applicabilité du plan de circulation adopté. Les habitants peuvent par exemple, emprunter la voie de contournement de Catéco pour tourner à droite en sortant de l’avenue Japoma, et celle de Socaver pour tourner à droite en sortant de la route de PK8.

Il est aussi recommandé de ne pas faire demi-tour avant les intersections, et de laisser la priorité à ceux qui sortent du carrefour. Il faut aussi circuler aux carrefours dans le sens giratoire, tout comme les automobilistes doivent dorénavant respecter les prescriptions de la signalisation et de l’agent de contrôle, en passant par le respect du code de la route tel que enseigné à l’auto école. Concernant le stationnement, la Cud demande aux particuliers de se ranger dans les parkings publics du palais de justice, du cimetière de Bassa, des PTT ou du marché dit « marché mondial » selon le sens de circulation. Les exploitants des minibus, taxis de ligne et de moto taxis, doivent se ranger dans les stations de transport collectif spécialisées qu’on retrouve tout le long de la clôture de la Socatur, devant PTT, face à la gare entre autre. Les taxis en transit doivent déposer rapidement les clients dans les emplacements d’urgence signalés. Les clients de la Socatur doivent se rendre à l’arrêt bus, situés vers les carrefours, indique la Cud.


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Yaoundé: Les toilettes publiques font leur toilette!

Elles respectent de plus en plus les règles d’hygiène et de salubrité

Les toilettes publiques installées dans certains coins de la ville de Yaoundé attirent actuellement un grand nombre de personnes. On se rappelle que ces endroits, destinés à aider les populations à se soulager en cas de besoins, étaient devenus des dépotoirs de déchets de toute nature. Le spectacle était généralement éc urant avec la saleté qui y avait élu domicile. Certaines personnes faisaient quasiment leur besoin à même le sol, le service de nettoyage était moins actif au point où les populations avaient quasiment déserté ces lieux.
Au carrefour mvog mbi, en face du jardin publique une plaque indique au visiteur qu’il est devant des toiletes publiques. Juste à l’entrée se trouve un box servant de cabine à Thérèse la jeune fille de ménage chargée d’orienter les clients. Les tickets se vendent à 100f CFA pour ceux qui veulent faire des besoins, 50 f CFA pour celui qui veut juste uriner, et 200f CFA pour celui qui souhaiterait prendre un bain.
Thérèse se charge de collecter cet argent qu’elle devra remettre en soirée à son patron. Elle remet aussi aux clients du papier hygiénique, un saut d’eau que le client se doit de verser ans les toilettes après l’usage. Malgré toutes les mesures de propreté prises ici, certains clients n’arrivent pas toujours à s’y conformer .La jeune fille de ménage est alors obligée de refaire son travail.

Je fais le ménage à tout moment vous voyez le saut le balai à brosse, la raclette l’eau de javel pour désinfecter les toilettes et le blue.
Thérèse

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Sur la table, qui lui sert de bureau, se trouve du papier hygiénique, à moitié utilisé.depuis ce matin, les clients ont déjà utilisé un papier hygiénique entier, celui-ci est presque terminé. C’est la preuve que la jeune fille d’une vingtaine d’années ne chôme véritablement pas. Devant nous elle, oriente en même temps une dame et deux messieurs venus se soulager, dans l’un des quatre boxes appelés ici [ b chambre]. La particularité dans ces toilettes publiques est que les clients qui le désirent peuvent venir prendre leur bain sur place de jour comme de nuit. Pour notre interlocutrice, les clients de cette catégorie se recrutent beaucoup plus parmi les voyageurs, les noctambules, et certaines personnes qui se rendent à de rendez vous urgents et qui ne peuvent pas se rendre chez elles.
Thérèse commence le travail à 7 heures du matin et l’achève autour de 19heures. Mais son patron lui demande parfois de fermer vers 22heures à l’occasion par exemple des périodes de festivités. On y vend aussi l’eau à boire. Thérèse n’est pas salariée mais elle semble ne pas se plaindre car même si je n’ai pas de salaire mon patron me donne la ration de 1000f CFA par jour.

La communauté urbaine a aussi aménagé des toilettes publiques, derrière l’hôtel de ville au regard de la forte concentration des activités économiques dans cette partie de la capitale .Mais il faut dire que la demande reste plus forte que l’offre car les toilettes publiques ne sont toujours pas disponibles partout dans la ville malgré une démographie de plus en plus croissante. Conséquence les populations continuent encore de faire leurs besoins en bordure de route. La communauté urbaine devrait donc mettre tout en uvre pour multiplier des toilettes publiques un peu par tout. Cette initiative devrait s’accompagner par des campagnes de sensibilisation et d’éducation des populations.

Toilettes

Yaoundé: Des espaces verts pour les loisirs et le romantisme

Ils sont aménagés un peu partout dans la capitale par les services de la Communauté Urbaine de Yaoundé

Parmi les grands travaux menés à Yaoundé par Le Délégué du Gouvernement auprès de la Communauté Urbaine, Gibert Tsimi Evouna, figure en bonne place l’aménagement des espaces verts. Ils sont aménagés pour la plupart dans les grands carrefours. C’est le cas de l’espace vert aménagé au carrefour situé entre l’Hôtel Hilton, l’immeuble ministériel, l’immeuble étoile (qui abrite les services du premier ministre), l’espace vert du rond point express au quartier Biyem assi ou encore l’espace vert Charles Atangana au lieu dit « Sonel central » à côté du ministère des transports, le Bois Sainte Anastasie. On peut aussi ajouter à ce tableau d’autres espaces verts comme celui du Plais des congrès de Yaoundé, celui de l’Hôtel de ville ou encore l’espace vert aménagé à l’EMIA (Ecole Militaire Interarmées de Yaoundé).

Place « Charles Atangana » à Yaoundé
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Même si ces espaces verts contribuent à l’embellissement de la ville de Yaoundé, ils sont avant tout des lieux de détente, d’évasion, de méditation et même de rencontres pour les amoureux. Les espaces verts sont aussi sollicités par des personnes à la recherche du calme pour la lecture c’est le cas de nombreux étudiants des universités et des grandes écoles qui les fréquentent. D’autres catégories de personnes y sont aussi abonnées : pour Béatrice, jeune femme d’affaires « c’est juste pour changer d’air, être un peu seule, réfléchir et voir comment les choses se passent ici au centre de la ville ». Elle se confie assise sur les pavés de l’espace vert Charles Atangana. Plus loin d’elle, c’est un couple qui converse, un enfant assis à côté tenant des biscuits et des bonbons entre les mains. D’autres personnes sont carrément étendues sur le gazon, savourant l’air frais qu’offre la ville de Yaoundé à ses habitants.
La plupart des personnes qui fréquentent les espaces verts de la capitale y passent parfois des heures, assises sur des bancs publics aménagés par les services de la CUY. Au Bois Sainte Anastasie, dont les travaux d’aménagement ont été lancés en 2005 et livrés en 2007, le décor est tout simplement féerique. Normal donc que le Chef de l’Etat son excellence Paul Biya et sa famille y soient allés en excursion en Décembre 2007. La visite de la famille présidentielle à ce lieu a créé un véritable effet de mode car cet endroit est très sollicité bien que l’accès soit fixé à 100FCFA et le parking au même prix. Les couples qui y viennent immortaliser leur union par des photos, déboursent 10 000FCFA. Ici on retrouve même un poste de police, des toilettes et un restaurant. Certaines affaires se négocient dans ces endroits calmes qui servent aussi de lieu de pique- nique.

Jardin anglais en plein coeur de Yaoundé
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Au regard de la forte fréquentation des espaces verts de Yaoundé par les populations, le délégué du gouvernement auprès de la CUY a entrepris une vaste campagne d’hygiène et de salubrité dans ces lieux. Ce matin à l’espace vert Charles Atangana, Félicien et Narcisse deux jeunes agents d’entretien sont à l’ouvrage et nous expliquent que le nettoyage des pavés se fait par des outils tels que les balais, les ramasse-feuilles ; Les cisailles servent à tailler les fleurs, les cicateurs permettent de couper les branches des arbustes, les machines à gazon pour tondre le gazon, les tourniquets servent à arroser les fleurs et le gazon surtout en saison sèche. Les tuyaux, visibles, à même le sol transportent l’eau devant servir pour l’arrosage. Nos deux agents d’entretien qui travaillent ainsi de lundi à samedi sont vêtus d’une tenue de couleur verte qui épouse par ailleurs la couleur de la nature.
Cependant l’on ne peut s’empêcher d’affirmer que Les espaces verts qui s’aménagent un peu partout à Yaoundé, souffrent malheureusement encore du manque d’éclairage public, exposant de ce fait, les amoureux et autres romantiques , aux agressions de toutes natures, à la tombée de la nuit.

Aire de repos
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