Cameroun : après sa sortie du Senat, Albert Mbida est renvoyé de Vision 4

Cet ancien sénateur fait partir des 22 personnes licenciées par Amougou Belinga.

Saison noire pour Albert Mbida. Le nom de ce professeur d’université n’a pas été aperçu dans la liste des sénateurs après les recentes sénatoriales. Il n’a plus bénéficié du décret du Président Paul Biya, du vendredi 31 mars 2023. Nommé il y a 5ans au Sénat, pour le compte du département du Nyong et Mfoumou, Région du Centre, le désormais ex-employé du Groupe l’Anecdocte n’a pas vu son mandat renouvelé.

Quelques semaines seulement après il perd son poste de conseiller technique numéro 2 de Jean-Pierre Amougou Belinga, PDG du groupe l’Anecdote. Albert Mbida est victime de la restructuration de Vision 4 initié par l’homme d’affaire.

En effet, après la chaîne de télévision TELE SUD, c’est autour de la chaine de Vision 4 de subir une réduction des effectifs et coûts de fonctionnement. En effet, le promoteur, l’homme d’affaires Jean Pierre Amougou Belinga détenu à la prison de Kondengui dans le cadre de l’affaire Martinez Zogo a ordonné le licenciement de 22 personnes au sein de la chaîne de télévision Vision 4.

Parmi les personnes licenciées, certaines sont invitées à venir remettre les véhicules de fonction en leur possession. On y dénombre : Jean Pierre Ndzana ; Faustin Nicolas Fouda ; Parfait Zambo ; Godman Eyenga ; Jean Pierre Efouba Onana ; Jean Marie Mbala et Albert Mbida.

Ces licenciements sont intervenus aux lendemains de nouvelles nominations au sein de la télévision Vision 4. De ce côté, la restructuration serait liée à « la conjoncture actuelle ». Amougou Belinga ayant été placé en détention provisoire depuis le 4 mars 2023.

Cameroun-assassinat Martinez Zogo : le cas Bruno Bidjang suscite des interrogations

Interpellé depuis le 06 février dans le cadre de l’affaire du meurtre de l’animateur de « Embouteillage », jusqu’ici peu d’informations circulent concernant sa situation.

Nommé Directeur du groupe l’Anecdote le 30 janvier 2023 par décision de Jean Pierre Amougou Belinga, promoteur du groupe, le jeune journaliste Bruno Bidjang sera interpellé le 06 février, soit une semaine plus tard et depuis lors il est au Secrétariat d’Etat à la Défense.

Amougou Belinga est cité dans l’affaire comme commanditaire, si l’on connait son avocat qui n’est autre que l’ancien Bâtonnier Me Tchoungang, ou même l’avocat du Colonel Danwe, Me Jacques Mbouny cité comme l’un des tueurs de Zogo, le cas Bruno Bidjang reste assez flou dans l’esprit de l’opinion publique.

Selon les indiscrétions, le journaliste a été auditionné une seule fois et n’a eu droit à aucune confrontation jusqu’ici. Même si l’on pense qu’il y est à cause d’un message envoyé au confrère Paul Daisy Biya. Message dans lequel il menaçait Martinez Zogo à la suite d’une émission conduite par le confrère suscité.

Pour rappel, Martinez Zogo a été enlevé le 17 janvier 2023 devant la brigade de gendarmerie de Nkol-Nkondi, dans la banlieue de Yaoundé, par des inconnus. Son corps sans vie a été découvert cinq jours plus tard par les riverains à Ebogo III, une autre banlieue de la capitale camerounaise. Il a été déposé à la morgue de l’Hôpital central de Yaoundé. L’autopsie réalisée dans la foulée a révélé que le corps a subi de nombreux sévices.

Cameroun-Assassinat de Martinez Zogo : perquisitions chez Jean-Pierre Amougou Belinga

Dans le cadre des investigations de l’assassinat de l’animateur de radio Martinez Zogo, les enquêteurs ont procédé mardi 7 février à des perquisitions chez l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga.

Son nom revenait souvent dans les dénonciations que faisait Martinez Zogo dans sa quotidienne, Embouteillage, très écoutée à Yaoundé, quand il parlait corruption et détournement de fonds. Son nom figure aussi dans une déposition attribuée à un membre des renseignements qui aurait reconnu avoir participé au meurtre de Martinez Zogo. Jean-Pierre Amougou Belinga, en privé, répète qu’il n’a rien à voir avec la mort du journaliste. Mardi, ses biens ont été fouillés.

Des perquisitions au pas de charge, mais minutieuses, d’abord à la résidence de Jean-Pierre Amougou Belinga. La maison a été fouillée de fond en comble par l’équipe déployée à cet effet, constituée de policiers et gendarmes, en la présence de Jean-Pierre Amougou Belinga lui-même et de son avocat.

À l’immeuble Ekang, récemment bâti par l’homme d’affaires et qui abrite les directions générales de ses sociétés, la fouille a été plus longue, plus de trois heures, nous a confié une source, pour passer au peigne fin les neuf étages du bâtiment ainsi que le sous-sol.

C’est justement dans le sous-sol de cet immeuble, rapportait Reporters Sans Frontières, sur la foi d’une déposition d’une des personnes interpellées et que RSF dit avoir consultée, que Martinez Zogo aurait été torturé et plus tard assassiné. C’est dire si cette étape était cruciale dans le prélèvement des preuves éventuelles.

Une autre perquisition a été effectuée dans les locaux de la télévision Vision 4, notamment le bureau du directeur général Bruno Bidjang. En fin d’après-midi, un incident est survenu dans le domicile de l’une des épouses de Jean-Pierre Amougou Belinga. L’équipe d’enquêteurs qui s’y est rendue s’est heurtée à son refus. Elle exigeait la présentation préalable d’un mandat dont ils ne disposaient pas.

Cameroun-affaires impôts de Vision 4 : Paul Biya s’en mêle

Les ministres des Finance et de la Justice ont reçu une note de la présidence de la République les 1er et 2 septembre 2022.

La presse écrite Kalara a révélé que le Président de la République a relancé le sujet du fisc concernant le Groupe média de Amougou Belinga.

Par des instructions transmises sous plis fermés respectivement le 1er et le 2 septembre 2022, les premières, au Garde des Sceaux, et les secondes, au ministre des Finances, le président de la République a décidé de remettre la balle au centre. A l’un et l’autre membre du gouvernement, le chef de l’Etat a demandé que la loi soit strictement respectée dans leurs champs de compétence respectifs.

Pour rappeler les faits, le feuilleton part d’un redressement de près de 11 milliards FCFA imposé à Amougou Belinga par le DG des impôts, Modeste Mopa suite au contrôle effectué par le centre des impôts de Yaoundé.

Saisi au moyen d’un recours gracieux incomplet suite à un redressement fiscal de 10,881 milliards de francs, le ministre des Finances a ramené la dette de la Télévision Vision 4 à 1,890 milliard de francs. Soulagé par la décision du Minfi. Amougou Belinga crie de nouveau au complot en annonçant de nouvelles poursuites judiciaires contre les responsables du fisc. Retour sur une affaire riche en rebondissements.

A cette époque, tout en contestant les chiffres, Amougou Belinga avait dénoncé un « acharnement ». Un comité avait alors été mis sur pied. Constituée entres autres des représentants de la DGI et des impôts, la commission va rendre son rapport et juge fondée la contestation du redressement par Jean Pierre Amougou Belinga.

Ainsi, elle va conclure que la dette fiscale du groupe Vision 4 est en réalité de 1 milliard 890 167 823 FCFA au lieu de 11 milliards 121 649 178 FCFA. La commission a donc établi une imposition abusive de plus de 9 milliards FCFA.

Ainsi, dans ses notes, le chef de l’Etat considère sur la base de divers rapports reçus de ses services que le cadeau de 8,99 milliards de francs offert par le ministre des Finances au promoteur de Vision 4 Télévision SA à travers sa correspondance du 3 août 2022 s’était faite en violation de la loi.

 

al

Cameroun-fiscalité : Vision 4 paiera finalement moins de 2 milliards de F aux impôts

L’information est contenue dans une correspondance de Vision 4 signée le 08 août 2022.

La fiscalité de Vision 4 connait un rebondissement.  Le feuilleton part d’un redressement de près de 11 milliards FCFA imposé à Amougou Belinga par le DG des impôts, Modeste Mopa suite au contrôle effectué par le centre des impôts de Yaoundé.

Saisi au moyen d’un recours gracieux incomplet suite à un redressement fiscal de 10,881 milliards de francs, le ministre des Finances a ramené la dette de la Télévision Vision 4 à 1,890 milliard de francs. Soulagé par la décision du Minfi. Amougou Belinga crie de nouveau au complot en annonçant de nouvelles poursuites judiciaires contre les responsables du fisc. Retour sur une affaire riche en rebondissements.

A cette époque, tout en contestant les chiffres, Amougou Belinga avait dénoncé un « acharnement ». Un comité avait alors été mis sur pied. Constituée entres autres des représentants de la DGI et des impôts, la commission va rendre son rapport et juge fondée la contestation du redressement par Jean Pierre Amougou Belinga.

Ainsi, elle va conclure que la dette fiscale du groupe Vision 4 est en réalité de 1 milliard 890 167 823 FCFA au lieu de 11 milliards 121 649 178 FCFA. La commission a donc établi une imposition abusive de plus de 9 milliards FCFA.

Cette conclusion n’est pas au goût des inbternautes camerounais. Pour le lanceur d’alerte David Eboutou, cet aboutissement entache l’administration publique. « Les petits arrangements de copains qui discréditent l’administration fiscale. Ce qui se passe au Minfi est stupéfiant. Imaginons que tous les contribuables lui adressent des réclamations. Vont-ils être traités avec la même générosité administrative ? », déplore l’analyste politique sur sa page Facebook ce mardi 9 août 2022.

Cameroun : les 11 décisions du Conseil national de la communication

A l’occasion de sa 31è session extraordinaire du 28 juillet 2022, l’instance en charge de la régulation du secteur de la communication sociale a rendu 11 décisions portant sur les 17 plaintes reçues.

Il y avait du pain sur la planche au Conseil national de la communication (Cnc) ce jeudi 28 juillet 2022. L’instance que dirige Joseph Chebongkeng Kalabubse a tenu sa 31è session extraordinaire. Au cours des travaux, les membres du conseil ont statué sur 17 plaintes. 11 décisions ont été rendues dont 02 non-lieux, un avertissement et 8 suspensions individuelles ou collectives.

Le programme « Tour d’horizon » cité

En effet, le Conseil suspend les journalistes Bruno Bidjang et Mathieu Berthand Seme Ekong et Thaddé Owona de l’exercice de la profession de journaliste pour une durée d’un mois. Ils sont reconnus coupables de manquement à l’exigence professionnelle d’investigation et d’équilibre dans le traitement de l’information. La sanction est liée à l’affaire opposant les concernés à Richard Olivier Mangan. Ce dernier a saisi le Conseil contre « Vision 4 » pour des propos offensants tenu contre lui au cours de l’émission « Tour d’horizon » du 17 mai 2022.

Emeline Mvogo fait tomber des têtes

Dans l’affaire Mvogo Emeline, chef de centre des impôts du Centre I contre la chaîne « Vision 4 », le journaliste Bienvenue Christophe Bia NNama écope d’une suspension de deux mois. Le Conseil a jugé un reportage de ce dernier d’un style prétendument satirique, contenant des propos insinuant, offensant, injurieux et dévalorisant à l’encontre de Emeline Mvogo. Ledit reportage a été diffusé au cours de l’émission « Tour d’horizon » des 16 et 17 mai 2022.

Emeline Mvogo a aussi saisi le Conseil contre l’organe de presse écrite « L’information », son directeur de publication et son journaliste Vanessa Inelle Kengne. La plaignante les a accusés d’avoir publié dans le N°044 de propos prétendument non fondés de nature à porter atteinte à son image. Le directeur de publication est suspendu de l’exercice de la profession et de sa fonction pour  une durée d’un mois pour défaut d’encadrement de son personnel. La journaliste quant à elle est suspendue de l’exercice de la profession au Cameroun pour insuffisance professionnelle.

Sept journaux trébuchent face à Maurice Kamto

Le Cnc a suspendu les directeurs de publication des organes de presse dénommés « L’expression », « La République », « L’élite », « Le PELICAN », « PERSPECTIVES d’Afrique », « Le Quotidien », « Le National » de l’exercice de leurs fonctions et de la profession pour une durée d’un mois. Ils ont manqué aux exigences professionnelles d’investigation et d’équilibre de l’information. Maurice Kamto a accusé lesdits organes d’avoir présenté le Mrc comme conspirateur visant à déstabiliser le Cameroun.

Un député met les DP en difficulté

Dans une autre affaire les opposant au député Gabriel Nkoah Songo, les directeurs de publication des journaux « Le National » et « L’expression » écopent encore d’une suspension de l’exercice de leur fonction et de la profession pour une durée de deux moi. « Le National » et « L’expression » quant à eux sont suspendus pour un mois.

Par ailleurs, le journaliste Sismondi Barlev Bidjocka écope d’une suspension de sa fonction de directeur de publication de « Ris radio » et de l’exercice de la profession de journaliste pour une durée de trois mois. Il lui est reproché la diffusion de propos se rapportant à une scène obscène.

Dans une affaire l’opposant à Martnez Zogo, chef de chaîne de la radio « Amplitude FM », le journaliste Saint Clément Olama Omgba écope d’une suspension d’un mois, pour propos offensants et dégradants à l’encontre du plaignant.

Le journaliste Saint Clément Olama Omgba a reçu un avertissement dans l’affaire l’opposant à Mbombog Mbog Matip Emmanuel.

Le Conseil a prononcé deux non-lieux. Un dans l’affaire Ahmadou Sardouna, directeur de la Société immobilière du Cameroun contre « Direct info) et son directeur de publication. L’autre dans l’affaire Deffosokeng Jean Collins contre Royal FM et le journaliste René Francis Ngogang.

Cameroun : le ministre des Finances accorde le sursis de paiement à la télévision Vision 4

Louis Paul Motaze donne la possibilité au président directeur général de la télévision Vision 4 de payer ses dettes plus tard.

Vision 4 télévision a demandé un sursis de paiement de sa dette, les autorités viennent de donner une suite favorable à cette demande. Au total, 11 121 649 178 francs CFA sont dus à la télévision de l’homme d’affaire Amougou Belinga, patron du groupe l’Anecdote par le fisc camerounais. Dans le but de recouvrer cette enveloppe, les services des impôts avaient lancé une procédure de recouvrement en urgence, avec des délais courts.

Le président directeur général de vision 4 a dans la foulée demandé un sursis de paiement. Cette demande est relative à la vérification générale de comptabilité « dont l’entreprise a fait l’objet au titre des exercices 2017, 2018, 2019 et 2020 », peut-on lire dans une correspondance du Minfi en date du 04 juillet 2022, adressée au patron de vision 4, correspondance dont journal du Cameroun a reçu une copie.

Par ce document, « j’ai l’honneur de vous faire connaitre que conformément aux dispositions des articles L37 et L121 du livre des procédures fiscales du code général des impôts, il vous est accordé un sursis de paiement pour les impositions d’un montant de FCFA 11 121 649 178 mises à la charge de votre entreprise(…) », écrit le ministre au Pdg du groupe l’Anecdote. Le Minfi précise que « ledit cesse d’avoir effet à compter de la date de notification de la décision de l’administration », peut-on lire.

Pour rappel, Il y a peu, le patron du groupe l’Anecdote, détenteur de la chaîne Vision 4, a vu ses comptes bancaires être saisis pour défaut de paiement de ses impôts. Il s’agit exactement de 17 842 604 519 F CFA, soit 10 203 948 926 F CFA en principal,  7 638 055 593 F CFA en pénalités et 600 000 F CFA de frais de poursuites. Quelque temps après, la dette a été revue à 10 881 390 959 F CFA. Soit, 6 161 836 807 F CFA en principal et 4 719 554 152 FCFA au titre de pénalités.  

Dans un communiqué diffusé ce jeudi 23 juin dernier, le Groupe Anecdote a annoncé avoir versé la somme de 1. 700 000 000 millions d’impôts au trésor public. Cette enveloppe financière représente 15% de la somme réclamée par le ministère des Finances dans sa dernière correspondance adressée au Groupe Anecdote.

Cameroun : la DGI saisit les comptes d’Amougou Belinga à cause de 17 milliards de F d’impôts impayés

L’information est contenue dans une note signée par Enangue Serge Malfred, inspecteur de régies financières de la DGI.

« Faisant suite au non-paiement de votre dette fiscale relative à divers ARM, du 07 février 2022, d’un solde de 17 milliards de FCFA, j’ai l’honneur de vous informer que des avis à tiers détenteurs  et contraintes extérieures ont été adressés pour le recouvrement de ladite dette fiscale aux banques et postes ci-après : Bgfi Bank, Afriland First Bank, Scb-Cameroun, Paierie Générale des Tresors », peut-on lire dans la note.

En effet, le patron du groupe l’Anecdote, détenteur de la chaîne Vision 4, a vu ses comptes bancaires être saisis pour défaut de paiement. Il s’agit exactement de 17 842 604 519 F CFA, soit 10 203 948 926 F CFA en principal,  7 638 055 593 F CFA en pénalités et 600 000 F CFA de frais de poursuites.

Cette information qui secoue la toile a donné l’occasion à plusieurs internautes de s’exprimer. Au regard des relations de Jean Pierre Amougou Belinga. Certains estiment que cette action de saisie ne perdurera pas. « Je doute les actions de saisine des avoirs bancaires là se poursuivent jusqu’à terme, le tribunal va demander de surseoir en attendant le verdict », a indiqué un internaute.

« Comment une seule personne peut devoir 17 milliards aux impôts? Pendant que les gens meurent faute de médicaments ou d’eau potable ? », s’est inquiétée une autre internaute.  Entre temps, le « Zomloo » ne s’est pas encore exprimé.

Rebondissement : le président centrafricain lève la fermeture de Vision4 RCA d’Amougou Belinga

Le chef de l’Etat  Faustin-Archange Touadera a ordonné lundi 14 mars 2022 la levée de l’interdiction de diffuser infligée à la chaîne de télévision de l’homme d’affaire camerounais Jean Pierre Amougou Belinga.

Alors que la nouvelle se répand encore à propos du retrait définitif de l’autorisation de fonctionner et de diffuser jadis accordée à Vision 4 RCA, Bangui réagit. Le président de la République Centrafricaine a ordonné la réouverture de la chaîne privée généraliste lancée dans la capitale Bangui depuis juillet 2017.

De sources médiatiques, le chef de l’Etat n’aurait pas été consulté avant la signature de la décision ordonnant la fermeture immédiate de la chaîne et l’interdiction de diffuser sur l’étendue du territoire centrafricain.

Or, dans une décision en date du 11 mars 2022, le Haut conseil de la communication « en application des  dispositions de l’article 95 alinéa 5 du règlement intérieur du Haut conseil de la communication » a procédé au retrait définitif de « l’autorisation de création et d’exploitation de la chaîne de télévision « Vision 4 RCA ».

Trois motifs ont justifié la décision : le « non-paiement des redevances relatives à l’utilisation des fréquences audiovisuelles » ; le « refus de déférer aux invitations du Haut conseil de la communication » ; les « mauvais traitements répétés infligés aux journalistes exerçants au sein de la chaîne », explique la décision.

Mais, la décision n’aura pas prospéré. Malgré les instructions données aux forces de maintien de l’ordre de veiller à son application, elle restera lettre morte. Trois jours après sa signature, la plus haute autorité de l’Etat est intervenue en demandant de réhabiliter l’entreprise de presse audiovisuelle.

Médias : Amougou Belinga désavoué en Centrafrique

Vision 4 RCA, la chaîne de télévision privée de l’homme d’affaire camerounais Jean-Pierre Amougou Bélinga vient d’être retirée du paysage médiatique centrafricain.

L’aventure de la filiale camerounaise du groupe l’Anecdote en République centrafricaine n’a pas duré longtemps. En moins de cinq ans de fonctionnement, les ondes de la chaîne de télévision privée généraliste Vision 4 RCA sont brouillées. Les autorités du pays de Faustin-Archange Touadera ont procédé à la fermeture du fleuron de la télévision privée ouvert par l’homme d’affaire camerounais en juillet 2017.

En effet, « en application des  dispositions de l’article 95 alinéa 5 du règlement intérieur du Haut conseil de la communication, l’autorisation de création et d’exploitation de la chaîne de télévision « Vision 4 RCA » est définitivement retirée », peut-on lire sur  la décision de l’organe de régulation de la communication en RCA qui précise les motifs de la fermeture.

Il est reproché à l’entreprise de presse audiovisuelle le « non-paiement des redevances relatives à l’utilisation des fréquences audiovisuelles » ; le « refus de déférer aux invitations du Haut conseil de la communication » ; les « mauvais traitements répétés infligés aux journalistes exerçants au sein de la chaîne ».

Au regard de ces motifs, la direction de la chaîne de télévision a l’obligation de « cesser la diffusion de l’ensemble de ses programmes sur l’ensemble du territoire centrafricain ». En cas de non-respect de cette interdiction, la chaîne s’expose à des « poursuites judiciaires », précise la décision.

Et pour  la mise en œuvre de ce verdict, les forces de maintien de l’ordre sont mobilisées. « Le directeur général de la gendarmerie nationale et le directeur général de la police  centrafricaine » sont appelés à veiller au strict respect de la décision.

Vision 4 RCA

Pour rappel, c’est vers la fin du mois de juillet 2017 que la chaîne a été lancée au cours d’une cérémonie présidée par le président de la République Faustin-Archange Touadera. Lors de cette cérémonie, le président directeur général du groupe de presse l’Anecdote a dévoilé l’ambition que cachait la création de ce support média. Selon lui, le lancement de Vision 4 RCA s’inscrivait dans la vision « de faire du groupe l’Anecdote l’un des plus fiables en Afrique ».

Ainsi, la réaction du « milliardaire » camerounais est attendue. Dans les prochains jours, son intervention pourrait édifier davantage l’opinion sur la fermeture de sa chaîne, l’abandon ou non du projet.

Cameroun-Dieudonné Essomba : «la crise de la succession s’annonce»

A travers un communiqué rendu public lundi, Le Groupe L’Anecdote portait « à la connaissance du public que Dieudonné Essomba n’est plus considéré comme consultant de Vision 4 Télévision, pour le programme hebdomadaire « Club d’élites », pour manquement et récidive ». Notre confrère lui a tendu le micro…

L’opinion a été surprise par un communiqué du Groupe l’Anecdote mettant un terme à votre collaboration avec l’émission « Club d’Elites ». Comment avez-vous appris la nouvelle?

J’ai été informé par des amis qui ont suivi le communiqué ou qui l‘ont lu sur Internet. Ils voulaient savoir ce qui se passe.

Quelle a été votre réaction de suite et les heures qui ont suivi ?

Aucune réaction ! C’est plutôt dans l’ordre normal des choses ! Je suis un vieil habitué des médias, depuis les années dites de braise, en 1990, lorsqu’on réclamait la Conférence nationale pendant les Villes mortes. Et j’ai continué avec mes postures économiques sur la monnaie binaire ou la crise économique.

Les médias sont des entreprises sur qui pèsent de lourdes contraintes. Ils entretiennent des relations particulières avec leurs actionnaires, avec leur ministère de tutelle, avec le monde politique ou avec le fisc, tous partenaires stratégiques qu’ils doivent ménager pour survivre. D’où la nécessité d’adopter une ligne éditoriale conforme aux intérêts de ces partenaires stratégiques. Il est donc naturel qu’un intervenant qui n’est pas conforme à cette ligne soit privé d’antenne.

Le problème ici est que, moi, je ne suis pas un journaliste professionnel qui recherche un salaire, mais un intellectuel qui utilise les médias et le débat médiatique pour promouvoir mes propres thèses. Et chaque fois que je sens un risque pour le Cameroun, je prends la posture qui me semble logique, même si elle ne plaît pas aux médias qui m’appellent. Par exemple, j’étais un invité permanent de la CRTV, mais du jour où je me suis opposé à la politique des Grands projets qui allait nous entraîner fatalement, non pas vers l’émergence souhaitée, mais à la crise économique, ils m’ont carrément barré ! Je ne pouvais évidemment pas, au simple motif d’accéder à l’antenne en leur faisant plaisir, changer d’opinion et entériner un programme économique irréaliste mené par des amateurs ! Aujourd’hui, où en sommes-nous ? La crise est là et elle n’est qu’au début, car le pire est devant nous !

De même, lorsque la crise anglophone éclate et même bien avant, j’ai commencé à promouvoir le fédéralisme que j’ai toujours proposé comme la seule réponse au séparatisme et par extension, au problème plus général de la régulation des rapports intercommunautaires au Cameroun. Un grand nombre de médias m’ont barré, avec l’argument que j’entendais le Cameroun dans la division et qu’en tout état de cause, une petite escouade de gendarmes allait mater la Sécession. 5 ans plus tard, nous sommes où ? La situation s’est totalement enlisée et les morts s’accumulent, sans la moindre perspective de paix.

Nous sommes aujourd’hui devant un enjeu vital pour le Cameroun, à savoir la succession du Président Biya. Il a été réélu en 2018, c’est un fait. Mais en même temps, il a 89 ans et c’est aussi un fait. Et à cet âge, aucun homme ne peut plus être en possession de ses moyens. Pour concilier les deux, la seule solution est de déléguer une bonne partie de son pouvoir au Premier ministre et aux Conseils régionaux. Cela lui permettrait de se limiter à des missions stratégiques d’encadrement qui représentent une charge de travail plus appropriée à son âge.

Mais au lieu de ce désengagement du pouvoir opérationnel et du renforcement des instruments stratégiques de contrôle, on voit des mesures d’hypercentralisation du pouvoir au Palais, toujours sur la base des « hautes instructions ». Nous sommes là clairement devant une opération dangereuse où des gens masqués veulent gérer le Cameroun au nom d’un Chef d’Etat de plus en plus absent, avec tous les risques que cela comporte !

Je ne peux donc pas me mêler dans ce lot de laudateurs qui refusent l’évidence et se fabriquent des fables sur les aptitudes d’un homme de 90 ans à qui Dieu aurait conféré l’exceptionnalité anthropologique de maintenir ses capacités de jeune !

Une telle posture est clairement antagonique à certaines lignes et il est naturel qu’on me chasse. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois, ni la dernière. En tout état de cause, il ne faut jamais s’attendre à ce qu’en m’invitant, je vienne m’aligner derrière une ligne éditoriale qui aille contre mes convictions.

S’agissant plus spécifiquement de Vision 4, il faut dire que c’est la seule chaîne qui m’a proposé un contrat formel de consultation. J’y allais presque tous les dimanches, essentiellement pour l’amour du débat, et un beau jour, son promoteur, Sa Majesté (SIC) Amougou Belinga m’a proposé ce contrat. Naturellement que je l’ai accepté, mais en aucun jour, je n’ai fait la promesse de changer mes options, ni de soutenir le régime, ni de le combattre.

Vous reconnaissez-vous dans les propos qui circulent sur la toile ? Ils auraient provoqué des courroux au sommet de l’État. Les regrettez-vous ?  

La toile a tendance à déformer les propos qu‘on peut pourtant retrouver dans un grand nombre de vidéos que tout le monde peut écouter. Certains ont tendance à gonfler mes propos ou à les réinterpréter pour des objectifs purement politiciens, en voulant me présenter comme un ennemi du régime de Biya dans l’espérance de les rejoindre dans des combats qui n’obéissent pas aux mêmes objectifs que les miens.

En ce qui concerne mes propos proprement dits, les mots ont certainement dépassé la pensée. Mais je persiste et signe : le Cameroun a trois défis qui en font objectivement un volcan en ébullition. D’abord, la crise économique qu’on m’a reproché d’annoncer depuis de longues années – et que tout le monde voit déjà à travers la présence du FMI -, la rareté des revenus et l’augmentation des prix. Ensuite, la crise de l’Etat qui a commencé avec la guérilla sécessionniste au NOSO et les tensions intercommunautaires qui se multiplient, et enfin, la crise de la succession qui s’annonce. Pour ces trois thèmes, je suis toujours passionné, très passionné, parce qu’ils constituent de terribles défis pour la survie de notre pays. Il arrive donc quelquefois qu’à mon propre insu, je sois excessif.

Est-ce que vous n’êtes pas allé loin dans l’analyse des attitudes de la première dame, Chantal Biya ?

Encore un cas d’attribution frauduleuse de mes propos ! Moi, je n’ai pas parlé de la Première dame et je n’en ai jamais parlé dans aucune de mes interventions, que ce soit en mal, que ce soit en bien, à la télévision ou sur les réseaux sociaux. D’autres le font, mais pas moi ! Vous ne trouverez jamais un propos venant de moi en rapport avec cette dame qui occupe les espaces que veut bien lui concéder son mari. Seul ce dernier m’intéresse, puisque c’est lui le Président élu par le peuple camerounais et dont l’action a un impact sur moi. Les actes que pose la Première dame sont des actes d’une épouse que seul son mari peut juger.

Pensez-vous vraiment que malgré son âge, le chef de l’Etat n’aurait plus toutes les capacités qu’exige la gestion d’État, comme le Cameroun ?

Disons plus exactement, le grand âge, autrement dit, au-delà de 80 ans. Tous les Etats ne se gèrent pas de la même manière et tout va dépendre de la place qu’occupe le Chef dans les décisions. Un chef d’Etat peut être centenaire dans une monarchie constitutionnelle comme la reine d’Angleterre, son âge ne gêne personne puisque ses interventions dans l’exécutif sont résiduelles. Pour les mêmes raisons, un Président peut être centenaire dans un régime parlementaire, où le Président ne joue qu’un rôle marginal comme en Israël ou en Allemagne, cela ne gênera personne. A la limite, on peut le concevoir au niveau de l’Etat fédéral, dans lequel l’essentiel des missions opérationnelles de l’Etat est conféré dans les Etats Régionaux.

Mais dans un régime présidentialiste où tout le pouvoir est concentré à la Présidence, le président de la République doit être présent et actif, au risque de se voir instrumentaliser par son entourage qui va gérer le pays en son nom. Ce n’est pas un cas d’école puisqu’on l’a bien vu avec Bourguiba en Tunisie, Houphouët en Côte d’Ivoire et plus récemment, Mugabe au Zimbabwe.

Dans le cas du Cameroun, personne n’a contesté la légitimité du Président Paul Biya. Mais une fois de plus, son âge devrait le conduire à déléguer son pouvoir à un vice-Président qu’il aura désigné, au Gouvernement et aux Régions, de manière à ne rester qu’avec un pouvoir d’encadrement, d’orientation et de contrôle. Ce qui l‘aurait ramené aux cas d’en haut, en conformité avec l’exemple historique du président Mitterrand, alors très âgé, qui avait délégué pratiquement tous ses pouvoirs au Premier ministre Jacques Chirac.

Mais l’attachement excessif au contrôle opérationnel de l’Etat, alors même qu’il n’a plus les moyens physiologiques d’une telle mission, a développé une logique sinistre des hautes instructions derrière laquelle certains membres de son entourage trouvent leur propre agenda. Des « hautes instructions » sont données aux divers ministres alors que le président Biya ne s’est jamais adressé directement à un ministre, respectant la norme constitutionnelle qui est de passer par le Premier ministre, chef du Gouvernement. Bien plus, des gens sont interpellés et leur passeport retiré, toujours au nom des mêmes « hautes instructions », alors que vérification faite, il n’en est absolument rien.

Et on voit d’ailleurs bien qu’au fil du temps, cette logique de hautes instructions prend de plus en plus le pas devant des mesures directes prises par le président Biya. Mais assez étrangement, au moment même où on aurait dû s’attendre à plus de délégation de pouvoir, on note un mouvement inverse d’hypercentralisation où les ministères sont délestés de certaines missions opérationnelles au profit du Palais.

C’est très malsain dans un pays aussi hétérogène et hétéroclite !

Ceux qui veulent fabriquer une curieuse exception à Biya qui lui permettrait d’échapper aux ravages du temps ne savent pas qu’ils creusent leur propre tombe. Ce jeu est extrêmement dangereux, car justement, c’est à l’abri d’un tel mensonge que des gens mal intentionnés de l’entourage présidentiel poursuivront leur projet, tout en renforçant leurs méthodes. Aujourd’hui, les Camerounais ont la chance que le Président ait encore assez de force pour redresser lui-même ces abus. Mais qu’en sera-t-il dans 6 mois, un an, 2 ans, au fur et à mesure que son âge avancé et ses forces déclinent ? Nous allons nous retrouver un beau jour avec des « hautes instructions » d’un président qu’on ne voit pas, nous conduisant en prison ou à la mort, sans savoir ce qui se passe !

Ce n’est pas la première fois que vous partez de Vision 4. Si on revient vous chercher quand tout sera calme, repartirez-vous ?

Je vous ai dit dès le départ que je n’étais pas un journaliste qui vit des prestations médiatiques, mais un intellectuel qui défend des points de vue partout où on m’appelle. Que ce soit une télévision, une radio, un journal, une conférence, dès lors que je suis invité, j‘y vais. Si une chaîne de télévision m’appelle pour un débat, j’y serai toujours pour promouvoir ce qui me semble approprié pour améliorer la situation du Cameroun. Je ne fais pas d’exclusion.

Quant au cas spécifique de Vision 4, je serai toujours à sa disposition, avec contrat ou non, non seulement parce que c’est une chaîne de télévision qui a une grande audience, mais aussi par rapport aux relations que j’ai pu tisser avec son promoteur, Amougou Belinga que je remercie ici pour tous les appuis multiformes qu’il a pu m’apporter !

Évidemment, tout en rappelant à tout le monde que je ne change pas d’opinion.

Cameroun – Vision 4 : le journaliste Boney Philippe hérite du poste sensible de Directeur

Il a été nommé le 5 août 2021 Directeur de la télévision basée au quartier Nsam à Yaoundé. Il remplace Jean Jacques Ze démis de ses fonctions il y a quelques mois.

Boney Philippe, journaliste sportif ayant roulé sa bosse dans plusieurs médias, est le nouveau Directeur de la télévision Vison 4. L’ex employé de Radio Tseumeni Siantou, et des télévisions Canal 2 international et Vox Africa, se lance dans un nouveau challenge.

Huit mois après son arrivée dans cette télévision comme producteur d’une émission de sport, il se voit attribué un rôle administratif majeur.  Philippe Boney devient le 7eme Directeur de la « télévision africaine » depuis sa création.

Le poste de Directeur dans cette télé est réputé éjectable en raison de la cascade de nominations puis de limogeages effectuée par le PDG  du Groupe l’Anecdote, Jean Pierre Amougou Belinga. Les trois prédécesseurs de Boney Philippe ont tous été mis de côté (presque) sans ménagement. A savoir  : Ernest Obama Nana, parti humilié de la télévision dit-on pour trahison, Parfait Ayissi, écarté soudainement à l’issue d’une courte restructuration du groupe l’Anecdote, et Jean Jacques Ze, viré suite à des désaccords avec sa hiérarchie.

Le journaliste de sport qui les succède est connu pour sa force de caractère, sa rigueur dans le travail, sa fierté et son attachement au respect de l’éthique et de la déontologie. La question que l’on se pose est de savoir s’il bénéficiera de suffisamment de temps pour imprimer sa marque à la tête de Vision 4.

A noter que dans ce vent des nominations, Eddy Armand Matchouako a été promu Directeur des rédactions du journal l’Anecdote. Il remplace Martial Owona, qui n’aura juste passé  que 4 mois à ce poste.

Cameroun : après Vision 4, le journaliste Jean Jacques ZE rebondit comme DG de Cam10 TV

Ecarté de Vision 4, le présentateur vedette dépose ses valises dans cette nouvelle chaine de télé où il retrouve plusieurs anciens collègues de Canal 2 international.

Jean Jacques Ze est le nouveau Directeur général de Cam10 TV. Une télévision nouvellement créée qui émet sur satellite, réseau Swecom ou encore Canal 71 et 75, Creolink Canal 41.

Il reste ainsi dans la capitale politique, mais change simplement de quartier, Nsam pour Kondengui  où est basé le siège de Cam10 TV. Là-bas, il retrouve des anciens collègues avec qui il a évolué à Canal 2 international. A savoir  Aimée Moukoko, Tabi ClarksonSerge Bondje et le caméraman, technico-artistique Franck Ebéniste. Ces derniers travaillent avec de nombreux jeunes confrères dynamiques comme Bernard Kouagne et Massia Bougard.

Cam10 TV se présente comme un média « républicain » donc la mission est de mettre en avant tout ce qui peut contribuer à valoriser l’image du Cameroun et ses dix régions.

Cameroun : en un an et demie, Vision 4 limoge deux directeurs

La télévision basée au quartier Nsam à Yaoundé brille par une instabilité à sa tête. Après Parfait Ayissi viré en septembre 2020,  c’est autour de son successeur Jean Jacques Ze  d’être mis à la porte.

Jean Pierre Amougou Belinga  s’accommode peu de ses collaborateurs portés à la tête de la télévision. Le PDG du Groupe l’Anecdote s’est séparé le 22 avril 2021 du tout dernier, Jean Jacques Ze, qu’il avait pourtant nommé le 18 septembre 2020.

L’ex journal journaliste de Canal 2 international nommé après une période d’un mois de restructuration de la chaine,  n’aura passé qu’environ huit mois sur le fauteuil de directeur. Soit un de moins que son prédécesseur Parfait Ayissi Etoa nommé le 16 janvier et débarqué  17 septembre 2020.

Ce dernier a fait les frais de la restructuration du média. Après la courte période d’arrêt des programmes, son nom ne figurait pas sur la liste du personnel habileté à poursuivre l’aventure.

Le dernier journaliste à passer plus de temps sur le siège éjectable de directeur de Vision 4, n’est autre qu’Ernest Obama. Directeur de la cette télévision de 2015 à 2019, il perdra d’abord son poste avant d’être limogé et humilié par une détention provisoire dans les geôles de Secrétariat d’Etat à la défense.

Au sein de la tour de Nsam, tous les regards sont à présent braqués sur le PDG du Groupe l’Anecdote, Jean Pierre Amougou Belinga, qui devrait incessamment procéder à la nomination du successeur de Jean Jacques Ze.

Cameroun : Jean Pierre Amougou Belinga demande pardon aux Fang – Beti et à Martin Mbarga Nguele

Le Président directeur général du Groupe l’Anecdote a publié ce 9 octobre 2020 une lettre d’excuse adressée à ses ‹‹ frères et sœurs Fang – Beti ›› qu’il a récemment qualifiés ‹‹ de foncièrement méchants et paresseux ››.

Le patron de presse et homme d’affaires Jean Pierre Amougou Belinga fait un mea culpa. A l’endroit de ses ‹‹ frères et soeurs Fang – Beti ›› dont – il reconnait avoir causé du tord. Le PDG du Groupe l’Anecdote justifie son acte par la dépression.  Convaincu que quelques-uns voulaient sa chute.

Il n’oublie d’implorer le pardon du patron de la police Camerounaise, Martin Mbarga Nguele,  dont-il a été dit sur sa chaîne de télé Vision 4 qu’il nourrit une haine et un plan secret suite à un marché réalisé en Guinée équatoriale.

Ci-dessous la lettre du PDG du Groupe l’anecdote qui vise à apaiser les tensions et scandales de ces derniers mois.

Cameroun : voici les 42 victimes de la restructuration du groupe l’Anecdote

Jean Pierre Amougou Belinga a procédé à un toilettage de ses effectifs le 17 septembre 2020. Une quarantaine de personnes, dont le directeur de la télévision Vision 4 Parfait Ayissi, ont été licenciées. 

Vision 4 reprendra ses programmes le 21 septembre 2020 sans Parfait Ayissi Étoa. Le désormais ex directeur général de la télé fait partie du contingent des 42 personnes écartées du groupe l’Anecdote le 17 septembre dernier. 

Elles sont les victimes de la restructuration du groupe annoncé le 21 août dernier. 

Sur les raisons de leur licenciement, la note du PDG du groupe l’Anecdote évoque sans autre précision qu’il s’agit d’une ‹‹ nécessité de service ››. 

Ci-dessous la liste des 42 personnes appelées à quitter la tour du quartier Nsam à Yaoundé : 

Cameroun : reprise des programmes à Vision 4 le 21 septembre 2020

L’annonce est du directeur adjoint de la télévision basée au quartier Nsam à Yaoundé. La restructuration décidée par le PDG du groupe de l’Anecdote en août dernier  serait ainsi achevée.

Vision 4  relance ses programmes le lundi 21 septembre 2020. Annonce de Bruno Bidjang, directeur général adjoint de la chaîne sur son compte Facebook le 16 septembre dernier.

Pour des besoins de « restructuration », Jean-Pierre Amougou Belinga le PDG du groupe l’Anecdote, avait décidé de suspendre toutes les activités. Mettant tout le personnel en chômage technique.

La reprise des activités laisse penser que les objectifs fixés lors de la suspension ont été atteints. L’on ignore cependant si le promoteur de Vision 4, Satellite FM et du bihebdomadaire l’Anecdote conservera les mêmes effectifs.

Cameroun: le gouvernement équato-guinéen traite Amougou Belinga d’affabulateur

Le ministère équato-guinéen des Affaires étrangères ne reconnaît aucune contribution du PDG du Groupe l’Anecdote dans la neutralisation d’un groupe de mercenaires fin 2017 à Kye-Ossi. Il dément aussi avoir remis 15 milliards de F CFA pour partage au patron de médias et au délégué général à la sûreté nationale du Cameroun. Exhaustif

 

Des “manœuvres” visant à “brouiller” les bonnes relations entre la Guinée équatoriale et le Cameroun. C’est dans ces termes que le gouvernement équato-guinéen, par le biais du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, a qualifié cette semaine les rumeurs relayées par des médias camerounais sur un supposé partage inéquitable de butin qui a amené Amougou Belinga à s’en prendre dans son groupe de presse au patron de la police camerounaise, Martin Mbarga Nguele.

Dans cette mise au point parvenue à JournalduCameroun.com et signée par les services de communication du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération de Guinée équatoriale le 19 août, le voisin du Cameroun dément “catégoriquement” les allégations seront lesquelles Amougou Belinga aurait joué un rôle dans l’interpellation de mercenaires – fin 2017 à Kye-Ossi – qui préparaient un coup d’Etat en Guinée équatoriale. 

Le ministère des Affaires étrangères “nie” le don d’un montant de 15 milliards de F CFA qui s’en serait suivi, pour partage entre le patron du groupe de presse L’Anecdote et le Délégué général à la sûreté nationale du Cameroun; pactole qui aurait mal tourné au détriment d’Amougou Belinga et qui aurait provoqué l’ire de ce dernier contre Martin Mbarga Nguele.

Le démenti porte aussi sur une somme de 50 millions de F CFA qui aurait été remise en mains propres au DGSN.

Il s’agit de propos de “mauvaise foi” et relayés avec “de mauvaises intentions” pour nuire à la “réputation” de la Guinée équatoriale, s’est indigné le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération. 

L’institution affirme qu’elle se réserve le droit de poursuivre en justice Amougou Belinga et Vision 4.

Cameroun : en direct d’un plateau tv, un téléspectateur accuse le patron de la police d’être « jaloux » d’Amougou Belinga

L’incident se passe ce dimanche 5 juillet sur le plateau de « Club d’élites » sur la chaîne Vision 4 du fantasque magnat des médias Jean Pierre Amougou Belinga.

Moment d’embarras ce dimanche sur la chaîne de télé Vision 4. Le débat est en cours entre panélistes et le modérateur fait intervenir des téléspectateurs par téléphone. Celui portant sur la sortie de patron de la chaîne, qui s’en est pris à ses « frères » de la Région du Centre le 1er juillet dernier, étant déjà clos.

L’un des intervenants par téléphone souhaite conforter la ligne de défense de Jean Pierre Amougou Belinga. Au bout du fil, l’invité s’en prend au Délégué Général à la Sûreté nationale (Dgsn), le tout puissant patron de la police du Cameroun, Martin Mbarga Nguele.

« Il y a certaines informations que je souhaite partager avec vous, notamment sur le Délégué général à la sûreté nationale Martin Mbarga Nguele », commence-t-il.

« Il fait certainement partie des pourfendeurs de Jean Pierre Amougou Belinga. Il serait mêlé à une affaire qu’il aurait traité du côté de la Guinée équatoriale », poursuit-t-il.

« Et Martin Mbarga Nguele semble ne pas être content de la part qu’il a eue. Et du coup, il a décidé de faire la peau à Jean Pierre Amougou Belinga. C’est pourquoi beaucoup de cabales sont montées de son côté pour faire tomber le Pape des médias », croit savoir l’intervenant.

« Le Dgsn est jaloux de Amougou Belinga et monte des gens et des actes contre lui, depuis une affaire négociée en Guinée équatoriale où le Boss de la police aurait essayé de doubler  les gens, dont Amougou Belinga », lâche l’intervenant à la surprise des panélistes sur le plateau.

Il poursuit en accusant : « ce même Dgsn fait gagner tous les marchés de la Police à son épouse », avant de d’ajouter : « On parle également de la forte pression de Martin Mbarga Nguele pour pouvoir diriger le Cameroun très bientôt. Il met une certaine pression au gouvernement. Il pense qu’il pourra être le prochain chef de l’Etat. Il fait partie de ses personnes qui militent pour la chute de Jean Pierre Amougou Belinga ».

En rappel, le 1er juillet dernier Jean Pierre Amougou Belinga a embrasé l’opinion avec une sortie des plus controversées.  « L’Homme beti est foncièrement paresseux, malhonnête, sournois, cynique, méchant » avait alors lâché le « Pape des médias ».

Il accusait ses « frères » Beti en ces termes : « « il s’agit de lancer un avertissement à tous ceux qui sont en train de me jeter des peaux de banane. J’ai tous les moyens. J’ai quatre télévisions, deux radios ».

Depuis, c’est la polémique au sein de l’opinion.

Cameroun: Ernest Obama comparaîtra libre à la demande de Jean-Pierre Amougou Belinga

La requête du PDG du Groupe l’Anecdote, confirmée par Vision 4, a été adressée au procureur général de la cour d’appel du Centre “pour des raisons humanitaires”

 

Le manège orchestré pour l’interpellation de Dieudonné Ernest Obama Nana le 18 juin dernier perd de son élan au fil des jours. La chaîne de télévision privée Vision 4, pour laquelle il travaillait, a confirmé ce soir l’authenticité de la lettre envoyée le 24 juin par le PDG du Groupe l’Anecdote, Jean Pierre Amougou Belinga, au procureur général de la cour d’appel du Centre pour permettre à Ernest Obama de comparaître libre.

La lettre, partagée sur les réseaux sociaux, justifie la suspension de la procédure de placement en détention provisoire “pour des raisons humanitaires”.

Vision 4, qui mettait au départ, sur le dos d’Ernest Obama dans le récit de l’affaire, des actes de “trahison”, abus de confiance, organisation de coups bas, divulgation d’infos stratégiques, détournement d’argent, a évoqué ce soir la suite des poursuites portant sur un “abus de confiance aggravé”.

Cette accusation se traduirait dans le “détournement d’énormes sommes d’argent” lorsque l’ex-présentateur de Club d’Élites assumait les fonctions de directeur général de la chaîne de télévision du Groupe l’Anecdote.

Cameroun : arrestation d’Ernest Obama, l’avocat Me Assira relève plusieurs entorses à la loi

Pour l’avocat inscrit aux barreaux du Cameroun et de Paris, quel que soit ce qui est reproché à l’ex Directeur général de Vision 4, les conditions de son arrestation ainsi que les motifs, violent le droit à plus d’un titre.

Dans le lot de réactions qui a suivi l’arrestation spectaculaire d’Ernest Obama, l’ancien DG de Vision 4, il y a celle du célèbre avocat Me Claude Assira.

Dans une tribune publiée ce jour, cet homme qui a défendu l’opposant politique Maurice Kamto lors du conflit post présidentiel de 2018, relève plusieurs cas de violations du droit  positif camerounais dans ce qui s’est passé hier au siège de Vision 4 au quartier Nsam à Yaoundé.

Ci-dessous la tribune de l’avocat Me Claude Assura intitulée : ‹‹Ernest OBAMA, la Justice et Nous ››

Évidemment que l’arrestation d’Ernest Obama interpelle la conscience. Personne n’est au-dessus de la loi. Donc, si des infractions sont susceptibles d’être reprochées à M. Obama, il est normal qu’il soit invité à se justifier.

Mais, le fait qu’il soit un journaliste controversé n’enlève en rien son droit aux garanties élémentaires reconnues au justiciable. Qu’on aime ou pas ce journaliste, on doit pouvoir exiger que la dignité humaine soit, en toutes circonstances respectée. La mise en scène orchestrée pour son interpellation, les moyens mis en œuvre sont tout simplement hallucinants et interrogent gravement sur le fonctionnement de la justice qui semble appartenir à ceux qui peuvent en disposer à leur guise.

Et que dire des faits reprochés ? « Haute trahison » ! Cette infraction prévue dans la constitution du Cameroun est réservée au seul Président de la République (ou à ses ministres)…

Quel que soit ce qui est reproché à M. Obama, la disproportion des moyens humains et de communication employés qui démontre la volonté manifeste d’humilier est condamnable. Toute personne a droit au respect de sa personne et de sa dignité.

Certains diront qu’il mérite son sort, et que M. Obama expérimente à son préjudice les situations qu’il a souvent commentées avec une légèreté et une complaisance incroyables. Mais, l’attitude abjecte d’un individu justifie-t-elle des abjections de l’Etat à son encontre ?
Il pleut sur tous les toits. Quand il était au firmament, M. Obama a oublié de dénoncer les abus auxquels son interpellation a donné lieu. Nous ne devons pas commettre la même erreur car, il n’y a qu’en dénonçant et en combattant les violations qu’on s’en prémunit….

PRÉCISION : Qu’on ne s’y trompe pas : M. Obama n’est ni un proche, ni un Ami. Il m’a d’ailleurs ostensiblement supprimé de la liste de ses invités dominicaux pour avoir pris part au contentieux électoral aux côtés de M. Maurice Kamto que je défendais comme Avocat. Mon propos n’a donc rien de personnel…

Cameroun: Vision 4 donne sa version sur l’interpellation d’Ernest Obama

L’ex-directeur de la télévision privée lancée par Amougou Belinga a été effectivement arrêté par la gendarmerie jeudi matin et mis en “exploitation” au SED. “Abus de confiance”, “détournement de fonds”, initiateur de “coups bas” contre son patron… et d’autres griefs présentés par la chaîne

 

Comme c’est devenu de coutume pour les employés de Vision 4 qui tombent en disgrâce auprès du promoteur, Ernest Obama n’a pas manqué lui aussi, ce 18 juin, de passer à la trappe au rituel du 20h, qui permet à la chaîne de télévision privée d’humilier publiquement ses ex-patrons ou collaborateurs au cours du journal de la soirée.

Dans un compte rendu donné par la rédactrice en chef adjointe de Vision 4, Salamatou Badiang, au cours du journal présenté par Jean Jacques Ze ce jeudi, l’on apprend que Dieudonné Ernest Obama Nana a été effectivement interpellé ce jour en matinée à son lieu de service – dans le reportage on le voit monter dans un pick-up sans ses chaussures – par la Brigade d’Efoulan;avant d’être conduit au Secrétariat d’Etat à la défense (SED) en charge de la gendarmerie pour “exploitation”.

Celui que la chaîne de télévision présente désormais comme ayant fait parti de ses effectifs au passé (ex-directeur général de la TV, ex-directeur des rédactions du groupe l’Anecdote, ex-journaliste, etc.) est poursuivi pour plusieurs motifs, entre autres: l’“abus de confiance”; des soupçons de “fomenter des coups bas” avec certaines personnalités de la République pour “nuire” à son employeur; la divulgation d’“infos stratégiques” du Groupe à des activistes pour relais dans les réseaux sociaux; de nombreuses “frasques” dont le “détournement” d’argent destiné à l’achat de matériel pour la chaîne de télévision.

Ernest Obama, qui a toujours défendu mordicus le chef de l’Etat Paul Biya, est même soupçonné – selon l’élément diffusé au journal de Vision 4 – de vouloir torpiller l’action de certains membres du gouvernement et du président de la République.

Pour le moment, la version du concerné ou de ses avocats n’a pas encore été rendue publique.

Médias : la chaîne Vision 4 suspendue 6 mois au Gabon

La télévision camerounaise que dirige Pierre Amougou Bélinga a été suspendue 6 mois par la Haute autorité de la communication du Gabon. Cette sanction fait suite à l’annonce de la mort du président Ali Bongo sur les antennes de la chaîne.

La température n’a toujours pas chuté entre la chaîne de télévision privée camerounaise Vison 4 et l’Etat gabonais. Le média camerounais avait annoncé, lors du journal télévisé de 20h du dimanche 27 octobre, la mort du président Ali Bongo Ondimba. Une information immédiatement démentie par le gouvernement gabonais.

Un incident majeur que la Haute autorité de communication du Gabon n’a pas laissé passer lors de sa réunion du mardi 30 octobre 2018. Siégeant en séance plénière, l’institution qui régule le secteur de la communication au Gabon a décidé de suspendre, pour une durée de 6 mois, la chaîne Vision 4. Le communiqué y afférent à été lu en direct à la télévision nationale gabonaise.

« La télévision Vision 4 a annoncé la mort du président Ali Bongo, au mépris des règles élémentaires qui sous-tendent les fondements du droit à la communication, à savoir l’honnêteté et l’exactitude de l’information. Or, en diffusant cette information, à une heure de grande écoute, cette chaîne de télévision a manqué d’assurer à l’ensemble de la population une information honnête», précise le communiqué.

La chaîne Vision 4 s’est excusée de cette faute dans l’édition suivante du journal télévisé. Le média camerounais explique qu’il a été induit en erreur par une source pourtant bien introduite dans le sérail gabonais.