Un camionneur camerounais blessé dans une attaque de rebelle sur le sol centrafricain

Son convoi a été pris dans une embuscade des miliciens de la Coalition des patriotes pour le changement.

Nourou, chauffeur de camion camerounais sur le corridor Douala-Bangui a été touché au bras alors qu’un chauffeur de taxi a également été touché par des balles alors qu’ils étaient sur le tronçon  Beloko-Baboua, en République centrafricaine.

Selon le réseau d’information Cameroon News Agency, les rebelles de  la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) a tendu une embuscade à leur convoi à 7 kilomètres de l’arrondissement de de Baboua sur l’axe Béloko, au niveau du fleuve Mambéré. Le convoi de camions était en provenance de Garoua-Boulaï, petite ville frontalière coté Cameroun.

L’escorte du convoi constitué des forces gouvernementales centrafricaines et des renforts russes a répliqué à cette attaque, forçant les assaillants à battre en retraire.

Les rebelles du CPC tentent, par des attaques sur la route Garoua-Boulaï Bangui, de priver la capitale centrafricaine de sa principale route d’approvisionnement. Le CPC, par l’intermédiaire de son porte-parole, Abakar Sarbone, a déclaré la fin de son cessez-le-feu unilatéral, annonçant la fermeture de l’autoroute Garoua Boulai-Bangui à tous les véhicules – même les camions transportant l’aide humanitaire pour le Programme alimentaire mondial, le PAM et le Comité international de la Croix-Rouge.

Cameroun: Des retards dans la livraison du marché frontalier de Garoua-Boulaï

L’ouvrage accuse à ce jour, 187% de consommation des délais et moins de 40% des réalisations pourtant attendues en fin 2017

La construction du marché de Garoua-Boulaï, localité de la région de l’Est frontalière avec la Centrafrique, piétine. Alors que la livraison de cet ouvrage est attendue en fin 2017, force est de constater qu’à ce jour, le chantier accuse 187% de consommation des délais. En termes de réalisation, seuls 40% des travaux sont effectués.

D’un ton ferme, le ministre de l’Economie, Louis-Paul Motaze, vient de sommer l’entrepreneur et le maître d’œuvre à tenir leurs engagements. «Si notre pays ambitionne de devenir le grenier de l’Afrique centrale, il faut qu’il soit en mesure de permettre à son économie de vendre aux autres pays d’Afrique centrale un certain nombre de produits, notamment des produits agricoles et des produits de son élevage», a-t-il indiqué.

A son terme, le site devra comporter 17 bâtiments étendus sur plus de 1000 m2. Dans le détail, il s’agit d’un : bâtiment administratif,  cinq blocs de huit boutiques, deux hangars sans comptoir d’exposition et deux hangars avec lesdits comptoirs, deux blocs de huit magasins, un poste de sécurité publique, une aire de circulation, un parking….

Pour l’heure, le site présente à peine un édifice tôlé et deux autres en cours d’élévation.

«À l’heure actuelle,  où un certain nombre de mesures sont prises, nous attendons que les orientations qui ont été données soient suivies d’effets. C’est un projet extrêmement important dont le coût va chercher dans les 900 millions de francs CFA. Plus de 100 millions ont déjà été consommés sur les 280 millions de francs CFA de la première phase», a précisé Louis Paul Motaze.

La construction d’un marché frontalier à Garoua-Boulaï avait été annoncée en 2009. Le projet comprenait également la construction d’autres marchés dans les localités de Fotokol, à l’Extrême-Nord, et d’Ekok dans la région du sud-Ouest.

 

 

Garoua-Boulaï: des preneurs d’otages venus de RCA tués par la population

Ils tentaient de s’enfuir après avoir enlevé huit personnes dans cette ville située dans la province de l’Est du Cameroun

Des hommes armés venus de la Centrafrique ont été tués par les habitants de la ville camerounaise de Garoua-Boulaï à l’Est du Cameroun, alors qu’ils tentaient de s’enfuir avec des otages.

«Plus d’une dizaine d’hommes armés ont enlevé huit personnes près de Garoua-Boulaï. Alertées, les populations munies de machettes sont sorties comme un seul homme et ont empêché les ravisseurs de s’enfuir», explique le gouverneur de la région de l’Est, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua.

«Les huit personnes ont été libérées par les populations. Certains assaillants ont été tués. Deux d’entre eux ont été pris vivants et remis aux forces de sécurité», ajoute l’autorité administrative qui dit ne pas encore avoir de chiffres exacts sur le nombre de personnes tuées et qui précise que cet évènement a eu lieu dans la nuit de samedi dimanche. Des populations ont également été blessées au cours de cet affrontement.

Les autorités administratives et sécuritaires camerounaises affirment que pour l’instant on ne peut faire de lien entre cet enlèvement avorté et le précédent enlèvement qui a eu lieu il y a une dizaine de jours dans la même localité frontalière avec la République centrafricaine, au cours duquel 17 camerounais ont été enlevés et emmenés en Centrafrique.

«L’exploitation des deux preneurs d’otages permettra d’avoir une vue plus claire de la situation», indique une source sécuritaire à Anadolu.

Le précédent enlèvement n’a pas encore été revendiqué et on est sans nouvelles de ses otages parmi lesquels se trouvent un maire et quatre chefs traditionnels. Toutefois, quelques habitants de Gbabio, le village dans lequel ce précédent enlèvement a eu lieu, sont actuellement interrogés. Le gouverneur de la région de l’Est a également appelé «toute la population à dénoncer tout acte suspect» et à «collaborer avec les forces de l’ordre».


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17 morts et 20 blessés: bilan d’un accident à Garoua-Boulaï

Le drame causé, entre autres, par une forte pluie, est survenu jeudi dernier dans la localité de Koro

Un accident de la circulation est survenu le jeudi 26 mars 2015 dans la localité de Koro à 26 km de Garoua-Boulaï. Un bus de transport appartenant à une agence de voyage et un camion semi-remorque sont entrés en collision. Le bus de 70 places allait en direction de Bertoua, tandis que le camion chargé de ciment partait vers le grand Nord. Bilan: 17 morts, 20 blessés et d’importants dégâts matériels.

Certains blessés ont été conduits d’urgence à l’hôpital protestant de Garoua-Boulaï, d’autres à l’hôpital de district de la même ville, et les cas les plus sérieux ont été transférés à l’Hôpital régional de Bertoua.

A l’origine de ce drame, certains accidentés parlent d’excès de vitesse des deux chauffeurs gravement blessés. Il s’agit de Danjouma Mahamat, conducteur du camion et Mohamadou Madi, pour l’autobus. Selon les déclarations d’Alioum Moumeni, un rescapé de cet accident, cité dans le quotidien national ce lundi, la collision entre ces deux véhicules s’est faite «sous une pluie battante qui empêchait une bonne visibilité. «On a vu venir le camion en vitesse. Le danger était déjà devant nous. Nous avons vainement poussé des cris de détresse. Mais c’était trop tard. On s’est subitement retrouvé dans un ravin», raconte-t-il.

Le lendemain du drame, vendredi, les dépouilles de 11 passagers musulmans ont été inhumées à Garoua-Boulaï et les autres corps ont été acheminés à la morgue de l’hôpital régional de Bertoua.

Accident de la route
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