Assemblée générale extraordinaire de la Fécafoot : le crépuscule des crapules

Samuel Eto’o Fils  entre le crépuscule et l’aube, l’assemblée générale extraordinaire convoquée pour le 10 octobre s’annonce riche en surprises.

Selon Saint-Eloi Bidoung, à travers sa chronique intitulée «Coup de gueule», la nuit de longs couteaux pour sa succession ou son limogeage a commencé. Entre le palais de justice où on l’attend pour l’entendre et la Maison du Parti du Rdpc où il veut se faire entendre sans qu’il soit attendu, la messe semble être dite, le neuf est en disgrâce et  sujet de polémiques qui enveniment la scène politique. A se demander si Eto’o n’est pas  entré dans « la surface de séparation » ?

L’heure est grave, n’en déplaise à la meute, je parle du football camerounais, notre opium. Je parle de cet opium qui nous met en transe, au point d’oublier nos misères quotidiennes après un but de Vincent Aboubakar. Cet opium qui nous éloigne des affres du pouvoir et des aléas de la vie au pays. Cet opium, comme toutes les drogues, peut aussi nous rendre violents, intolérants, bêtes et méchants en face de quiconque ou de toute parole, faits et gestes qui nous contrarient ou lèsent celui que les disciples de la secte de Tsinga ont érigé, comme « la voix de Dieu ». La meute laudatrice, protectrice et prédatrice est prête à lapider qui  oserait dire de Samuel Eto’o qu’il est devenu  une icône écornée, une idole dolosive, une espérance devenue très tôt ancienne.

Est-ce le crépuscule ?

Je me souviens d’un taximan très inspiré qui me confia au cours d’un trajet qu’il y a trois types de personnes avec lesquelles il vaut mieux ne pas discuter ici au Cameroun : les témoins de Jehova, les militants du Rdpc et, enfin (et surtout), les fans du président actuel de la Fecafoot. Cela peut se terminer dans une bagarre sanglante.

Selon les informations en circulation, une enquête serait ouverte, « sur très hautes instructions du Président de la République » sur des présomptions, des soupçons de trucages de match impliquant des responsables de club et le président de la Fédération camerounaise de football.

Ce qui me fait fantasmer, ce sont les identités des instigateurs et moteurs de cette enquête sur celui que des fidèles convertis ont vêtu d’une tunique de tout-puissant au-dessus de tous les camerounais, ravalant ces derniers au rang méprisable de jaloux, voire d’ennemis bêtes et méchants du « meilleur footballeur camerounais de tous les temps.

Paul Biya, « sur très hautes instructions », aurait donc instruit l’ouverture d’une enquête sur des dribbles de l’un de ses amis, ancien capitaine des Lions indomptables. Son ami qu’il recevait en son palais avec sourire et complicité, au point de raviver des extases chez les fans de ce footballeur d’exception. Footballeur d’exception car n’obéissant à personne mais imposant tout à tout le monde, à ses entraîneurs, à ses coéquipiers, aux ministres de tutelle, au peuple camerounais, sans tolérer la moindre contradiction.

Paul Biya ne s’est même pas souvenu du soutien de ce footballeur qui appela le peuple camerounais et surtout ses nombreux fans et fidèles à voter pour lui lors de la dernière élection présidentielle. Il ne s’est pas non plus souvenu qu’il lui ait gracieusement autorisé un prêt de quelques milliards de FCFA à ce président de la Fecafoot, l’argent des impôts des mototaximen et des bayam-sellam. Prêt, jamais remboursé malgré une mise en demeure du ministre des Finances. Parce que ce « capitaine-sélectionneur-entraîneur-attaquant-soigneur-président de fédération- billeteur-agent de joueur-couturier de maillots-équipementier-bagarreur-loueur d’avion-cuisinier-garçon de chambre-vendeur de sélection… ».

Ni Obama, ni Bonga, ni Jacques n’ont dit à ce génie du ballon rond mais novice en politique ; que Paul Biya a la rancune tenace et se souvient toujours des mensonges de ses adversaires politiques. On se souvient que le « Ngambé » avait promis une journée férié, chômé et payé au camerounais le jour de la finale de la coupe du monde de football au Qatar. Pourquoi Paul Biya fait-il cela à son neuf ? Est-ce ainsi que l’amitié fini souvent ?

Le « pichichi » est-il dans la surface de séparation ?

En tous cas son autre grand ami, Ferdinand Ngo’o Ngo’o, au poste stoppeur est devant les buts. C’est le secrétaire général de la Présidence de la République qui anime et coordonne les enquêtes, « sur très hautes instructions du Président de la République ». J’ai en main les belles images de ces deux « tout-puissant » de la République. Je revoie ces deux citoyens camerounais dits « intouchables » par la loi, par la police, par les gendarmes, par les magistrats, se faisant prendre en photo au sommet d’un gratte-ciel aux Usa.

Je dis que cela sera difficile pour le secrétaire général de la présidence de la République quand le président de Fecafoot, son ami « intouchable » comme lui, refusera de déférer à une convocation à la Police judiciaire ou au cabinet du Procureur dans le cadre de cette enquête ouverte « sur très hautes instructions du Président de la République. » Pire encore, si ce « meilleur de tous les temps… », Ce « plus riche que… », Ce « plus grand que… » est reconnu coupable.

Toute l’Eglise de Tsinga descendra-t-elle dans la rue ? Sûrement. Un des communicateurs n’avait pas déclaré sur un plateau de télévision que « s’attaquer à Samuel Eto’o, c’est s’attaquer à Dieu. » On vous le redit : le foot, c’est l’opium du peuple au Cameroun. Il rend fou et peut casser la baraque.

Est-ce l’aube ?

Le père Jean NKuéte vit la mauvaise saison. La saison des pressions, des sollicitations, des recommandations et aussi des collusions pour des places au Comité central du Rdpc. C’est le cas de Samuel Eto’o. Certains dans la base militante, qui ont souffert de mille martyrs pour le Rdpc depuis sa fondation, soupçonnent ce brillant dribbleur de vouloir rejoindre les rangs du Rdpc depuis qu’il a rencontré le secrétaire général du comité central du Rdpc. Il aurait confessé à Nkuété son envie irrésistible d’entrer au Comité central du Rdpc, tout en avouant son penchant pour Paul Biya, comme s’il sait déjà que c’est Paul Biya qui sera le candidat du Rdpc à l’élection présidentielle anticipée en préparation. Un ami président de section Rdpc dans le Mfoundi croit que c’est une infiltration d’opportunité, non exempte d’intérêt, voire d’un agenda caché.

Le secrétaire général du Rdpc aurait conseillé au « plus grand que… », Au « plus riche que… », à « l’intouchable… », Au « tout-puissant… » De se conformer aux textes de base du parti, que  le postulant n’a évidemment  jamais lu. Il a été conseillé au « footballeur le plus… » De prendre la carte du parti, de payer ses cotisations  et surtout, de militer dans une cellule de base. D’ailleurs, plusieurs présidents de comités de bases ici à Yaoundé se bousculent déjà pour l’avoir parmi leurs militants.

Les militants de base, adeptes fous furieux du président de la Fecafoot ou pas, verraient d’un très mauvais œil, l’entrée par effraction ou de « clando » parachuté au Comité central du Rdpc de ce curieux militant qui n’a jamais mouillé le maillot du parti.

Mais la grande crainte est celle des mois prochains. Si l’infiltration de cet « intouchable » se concrétise au Comité central du Rdpc. Il s’y comportera tel qu’il se comporte dans la tanière des lions, tel qu’il se comporte à la Fédération ; tel qu’il s’est toujours comporté. C’est le président national du Rdpc qui en pâtira.  Le « plus fort que… », Confisquer tous les postes : président national, secrétaire général du Comité central, président  de chaque commission du parti, etc. Comme il le fait dans la tanière des Lions indomptables de football senior. Un de ses fans le plus radical m’a dit que c’est l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Me rappelant le nom de son association : « Eto’o peut ».

Le Rdpc est l’aube d’une nouvelle aventure pour Samuel Eto’o au Cameroun. Après l’échec des call-boxs et des paris sportifs, après la fosse commune des équipes et des sélections nationales de football toutes catégories confondues, sans compter les grelottements du championnat national de football.

Son ami Paul Biya dont il fût un grand soutien face à  «  Nkap Pia » ? Va-t-il lui ouvrir les portes de protection ou de l’enfer ? That is the question.

Nous ne perdons rien à attendre et ça, ça va se savoir.

Cameroun : les instructions de Paul Biya pour le « budget d’impact » de l’année 2024

Le président de la République, Paul Biya, a signé ce 30 août la circulaire relative à la préparation du budget 2024. Il est placé sous le signe du « budget d’impact socio-économique ».

Ce texte fixe les grandes lignes qui vont fonder l’action du gouvernement pour l’année prochaine. Placé sous le signe du « budget d’impact socio-économique », le budget 2024 devra faire la part belle à la poursuite des grands projets de première génération et la préparation de ceux de seconde génération, au renforcement de la décentralisation, à la poursuite des plans de reconstruction des régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de l’Extrême-Nord, à la poursuite de la politique d’import/substitution ; et à la défense et sécurité.

Ainsi, le chef de l’État pose comme leviers d’actions prioritaires, la sécurité, avec le maintien de la veille sécuritaire et le renforcement du processus de désarmement, démobilisation et réintégration des ex-combattants, en croire Stopblablacam.

Sur le plan de l’économie, outre le parachèvement des grands projets de première génération et la réhabilitation des infrastructures existantes, le président Paul Biya instruit, entre autres, le soutien à la production et à la transformation des principaux produits locaux à l’instar de du riz, du maïs, du mil, du sorgho, du poisson, du lait et des produits pharmaceutiques.

Le renforcement des infrastructures énergétiques par la mise en service des barrages hydroélectriques en construction, de même que les centrales solaires pour l’électrification rurale devra également être pris en compte. Tout ceci sans préjudice du développement des autres secteurs moteurs de l’économie, à savoir le numérique, les infrastructures de transport, les échanges commerciaux, etc.

Pour ce qui est du social, le chef de l’État prescrit la mise en place d’un fonds de solidarité nationale pour une meilleure prise en charge des personnes vulnérables. La veille sanitaire devra être maintenue pour prémunir le pays contre les épidémies et les pandémies. De même, la Couverture santé universelle reste une priorité. Le gouvernement devra par ailleurs poursuivre le caractère inclusif de la croissance notamment à travers l’approche Haute intensité en main d’œuvre des projets d’infrastructures et les Filets sociaux pour les couches sociales les plus vulnérables.

En matière de gouvernance, « les efforts déjà engagés devront être renforcés. À ce titre, l’amélioration de la transparence et l’assainissement de la gestion des finances publiques en cours devront être poursuivis », instruit Paul Biya.

En tout état de cause, le budget 2024 sera élaboré sur des hypothèses réalistes suivantes : un taux de croissance du PIB de 4,3%, un déficit budgétaire de 1% et un déficit du compte courant autour de 3%/.

Cameroun : RFI analyse «les très hautes instructions» du président de la République

Dans un article publié ce mercredi 03 août, RFI décrypte les « très hautes instructions du président de la République dont use Ferdinand Ngoh Ngoh, le ministre d’Etat SGPR.

« Les « très hautes instructions du président de la République » ? La formule est désormais connue de tous les Camerounais et fait partie du vocabulaire populaire. C’est que, l’expression est contenue dans les correspondances officielles par lesquelles le ministre d’État, secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, transmet directement aux ministres, les directives attribuées à Paul Biya, pour le traitement de certains dossiers de la République. Ces documents, souvent réputés confidentiels, sont autant l’objet de fuites sur les réseaux sociaux que d’analyses des conflits politiques au sein du système ».

« Cette «technique» de gestion des affaires étatiques a remis au goût du jour deux tendances observées depuis quelques années : l’accentuation de la mise à l’étroit du Premier ministre, et concomitamment, le renforcement du pouvoir du secrétaire général de la présidence. «Dans un exécutif bicéphale, président de la République/Premier ministre, le Premier ministre ne peut survivre politiquement que s’il sait rester dans l’ombre du président de la République ».

«Etre Premier ministre, c’est donc déjà accepter de ne gérer que la portion congrue du système de gouvernance. Ce qui advient par la suite n’est que la somme du contexte et de la personnalité. Le contexte, c’est celui où le président de la République est de moins en moins capable d’être constamment en première ligne du fait de l’âge (89 ans, NDLR). La personnalité, c’est celle du secrétaire général de la présidence qui, moins que ses prédécesseurs, eux, plus effacés et plus discrets, ne sait pas rester en retrait », analyse Stéphane Akoa ».

 

Dieudonné Essomba : le grand âge du président Biya, les hautes instructions et l’hypercentralisation du pouvoir…

Lors d’une interview, le polémiste confirme ses propos sur l’âge avancé de Paul Biya qui ne lui permet plus de présider aux destinées du Cameroun.

Pensez-vous vraiment que malgré son âge, le chef de l’Etat n’aurait plus toutes les capacités qu’exige la gestion d’un Etat ?

Disons plus exactement, le grand âge, autrement dit, au-delà de 80 ans. Tous les Etats ne se gèrent pas de la même manière et tout va dépendre de la place qu’occupe le chef de l’Etat dans les décisions. Un chef d’Etat peut être centenaire dans une monarchie constitutionnelle comme la reine d’Angleterre, son âge ne gêne personne puisque ses interventions dans l’exécutif sont résiduelles.

Pour les mêmes raisons, un président peut être centenaire dans un régime parlementaire, où le président ne joue qu’un rôle marginal comme en Israël ou en Allemagne, cela ne gênera personne. A la limite, on peut le concevoir au niveau de l’Etat fédéral, dans lequel l’essentiel des missions opérationnelles de l’Etat est conféré dans les Etats régionaux.

Mais dans un régime présidentialiste où tout le pouvoir est concentré à la présidence, le président de la République doit être présent et actif, au risque de se voir instrumentaliser par son entourage qui va gérer le pays en son nom. Ce n’est pas un cas d’école puisqu’on l’a bien vu avec Bourguiba en Tunisie, Houphouët en Côte d’Ivoire et plus récemment, Mugabe au Zimbabwe.

Dans le cas du Cameroun, personne n’a contesté la légitimité du président Paul Biya. Mais une fois de plus, son âge devrait le conduire à déléguer son pouvoir à un vice-président qu’il aura désigné, au gouvernement et aux régions, de manière à ne rester qu’avec un pouvoir d’encadrement, d’orientation et de contrôle.

Ce qui l‘aurait ramené aux cas d’en haut, en conformité avec l’exemple historique du président Mitterrand, alors très âgé, qui avait délégué pratiquement tous ses pouvoirs au Premier ministre Jacques Chirac.

Mais l’attachement excessif au contrôle opérationnel de l’Etat, alors même qu’il n’a plus les moyens physiologiques d’une telle mission, a développé une logique sinistre des « hautes instructions » derrière laquelle certains membres de son entourage trouvent leur propre agenda.

Des « hautes instructions » sont données aux divers ministres alors que le président Biya ne s’est jamais adressé directement à un ministre, respectant la norme constitutionnelle qui est de passer par le Premier ministre, chef du gouvernement. Bien plus, des gens sont interpellés et leur passeport retiré, toujours au nom des mêmes « hautes instructions », alors que vérification faite, il n’en est absolument rien.

Et on voit d’ailleurs bien qu’au fil du temps, cette logique de hautes instructions prend de plus en plus le pas devant des mesures directes prises par le président Biya. Mais assez étrangement, au moment même où on aurait dû s’attendre à plus de délégation de pouvoir, on note un mouvement inverse de hypercentralisation où les ministères sont délestés de certaines missions opérationnelles au profit du Palais.

C’est très malsain dans un pays aussi hétérogène et hétéroclite !

Ceux qui veulent fabriquer une curieuse exception à Biya qui lui permettrait d’échapper aux ravages du temps ne savent pas qu’ils creusent leur propre tombe. Ce jeu est extrêmement dangereux, car justement, c’est à l’abri d’un tel mensonge que des gens mal intentionnés de l’entourage présidentiel poursuivront leur projet, tout en renforçant leurs méthodes.

 Aujourd’hui, les Camerounais ont la chance que le Président ait encore assez de force pour redresser lui-même ces abus. Mais qu’en sera-t-il dans 6 mois, un an, 2 ans, au fur et à mesure que son âge avancé et ses forces déclinent ? Nous allons nous retrouver un beau jour avec des « hautes instructions » d’un Président qu’on ne voit pas, nous conduisant en prison ou à la mort, sans savoir ce qui se passe !

 

Tour cycliste Chantal Biya: dissensions entre le président de la fédération et le ministre

Narcisse Mouelle Kombi, ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep), dans un communiqué a instruit au président de la fédération camerounaise de cyclisme de maintenir la date initiale de début de la compétition.

La 19ème édition du Grand prix cycliste international Chantal Biya démarre sous un ciel ombrageux. Ce jour, 15 octobre, marque la cérémonie de présentation des équipes qui se tient à Dimako dans la région de l’Est. Un début de compétition tenue in extrémis.

En effet, c’est hier, 14 octobre que «le président de la fédération camerounaise de cyclisme, président de la commission centrale d’organisation du Grand prix cycliste international Chantal Biya, 19ème édition porte à la connaissance de la presse nationale et internationale ainsi qu’au public que la compétition reste prévue aux dates préalablement communiquées c’est-à-dire du 16 au 20 octobre 2019.»

Dans le même communiqué rendu public la veille du top départ de la compétition, Honoré Yossi, président de la fédération précise par ailleurs que la date de la cérémonie de présentation des équipes au Cameroun demeure inchangée et qu’elle se déroulera à Dimako, dans la région de l’Est.

-Tutelle-

La sortie d’Honoré Yossi est ainsi en exécution des instructions du ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep). «Tout en condamnant votre démarche irresponsable du fait accompli, je vous enjoins, par la présente, de remédier sans délai à cette situation afin que le programme que vous avez-vous-même établi et annoncé soit respecté. Je vous instruis également de vous abstenir à l’avenir de déclarations à la légère dans les médias, sans concertation préalable avec la tutelle, sur des sujets aussi important et sensibles, compte tenu du prestigieux nom de la très haute personnalité qui est associé à cet évènement», écrit le Minsep, Narcisse Mouelle Kombi, dans un communiqué signé du 14 octobre.

Dans cette missive, il reproche au président de la Fécacyclisme d’avoir sur un média, annoncé l’annulation de la cérémonie de présentation des équipes annoncée pour ce jour. Ce dernier sur les médias à justifier cette annulation par un manque de moyens financiers.

-Financement-

Le report, tout comme les justifications sont parvenus au ministre via «les médias et réseaux sociaux.» Situation que le ministre trouve «embarrassant et discourtois.» En ce qui concerne les fonds liés au Grand prix, «il vous a été rappelé que le financement du Grand prix ne ressortait pas de la compétence du Minsep, le budget de ladite compétition ayant par ailleurs fait l’objet d’un pré examen au Minsep et d’un examen, en votre présence, dans les services du Premier ministre. […] Vous en connaissez les procédures et vous avez une parfaite maîtrise des mesures et dispositions provisoires et conservatoires à prendre en attendant les hautes instructions habituelles de la hiérarchie», rapporte Narcisse Mouelle Kombi en référence à «la réunion préparatoire du 10 octobre 2019.»

En attendant que les deux personnalités accordent leur violon, le départ pour la première étape à Bertoua est prévu pour le 17 octobre pour Abong-Mbang dès 11h.

Le Grand prix Chantal Biya est une compétition cycliste annuelle instituée en 2001 au Cameroun. La course fait partie de l’Uci Africa Tour depuis 2006. Le tour porte le nom de Chantal Biya, l’épouse du président de la République Paul Biya.