Les responsables du PAD demandent à tous les opérateurs qui créent l’engorgement de venir récupérer leurs marchandises
Après la sortie du directeur général du port autonome de Douala (PAD), Emmanuel Etoundi Oyono, dans la presse publique hier, c’est au tour du président de l’Assemblée générale de sonner le tocsin sur la situation que traverse cet espace. «Beaucoup de transporteurs font aujourd’hui du port de Douala une zone de stockage alors qu’elle est une zone de transit. Il y a beaucoup de marchandises au port parce que les importateurs ne se pressent pas pour aller les dédouaner, en attendant les éventuelles exonérations», affirme Urbain Noël Ebang Mve, président de l’AG du PAD, dans la presse publique ce 19 août 2014.
Et de poursuivre: «Il y a beaucoup d’opérateurs qui viennent et des marchandises qui arrivent. Nous sommes allés à 24Km en mer au niveau de la bouée de base et nous nous sommes rendus compte qu’il y avait une vingtaine de grands bateaux qui attendaient que les espaces portuaires soient libérés.»
Comme le DG, le président de l’AG du PAD souhaite l’entrée en service du port en eau profonde de Kribi «qui apparait comme l’une des solutions les plus sûres du désengorgement». Mais en attendant, les dirigeants du port demandent aux transporteurs et commerçants de venir dédouaner leurs marchandises pour libérer les espaces qui peuvent être utilisés par d’autres.
Dans l’entretien accordé au quotidien gouvernemental, Urbain Noël Ebang Mve a également laissé entendre qu’il existe un problème de coordination entre tous les acteurs qui évoluent au port de Douala ; cet espace où évoluent plusieurs acteurs: le PAD, la marine marchande, la marine, Camship, la police, la douane, les impôts. [i «En réalité, il s’agit de plusieurs acteurs qu’il faut encadrer et qu’il y ait peut-être un seul chef qui pourrait mieux diriger cet orchestre car, comme on le sait, il n’y a pas d’orchestre sans chef», a-t-il soutenu.
