Cameroun : Brice Oligui Nguema négocie la réintégration du Gabon à la CEEAC

Le président de Transition du Gabon dit être venu à Yaoundé pour implorer la clémence du doyen des chefs d’Etat de la sous-région, le président Paul Biya.

Le chef de l’Etat gabonais vient de boucler une visite de 24 heures à Yaoundé. Arrivé à l’aéroport international de Nsimalen le 06 décembre en mi-journée, Brice Clotaire Oligui Nguema a été accueilli à la descente d’avion par le Premier ministre Joseph Dion Ngute. Puis le général de Brigade est allé à l’hôtel Hilton où il a communié avec la communauté gabonaise installée dans la capitale camerounaise, avant le tête-à-tête avec le président Paul Biya au Palais de l’Unité.

Au terme de sa visite, le chef de l’Etat gabonais a confié aux médias l’objet de son déplacement. « Je me suis rendu au Cameroun pour échanger avec le président Paul Biya qui est le grand doyen de la sous-région, notamment de la situation du Gabon après le 30 août. Je suis venu implorer sa clémence afin que le Gabon revienne au sein de la CEEAC, afin que le Gabon retrouve ses lettres de noblesse ».

Le président du Gabon dit avoir fourni des explications au président Paul Biya en rapport avec le coup de force perpétré le 30 août dernier à Libreville ; explications assorties de promesses en faveur du Gabon. « Je pense que cette visite était importante pour nous parce que c’était une visite d’explication de ce qui s’est passé au Gabon. Le président Paul Biya nous a promis son soutien total afin que les choses reviennent à la normale au Gabon. Nous sommes à l’écoute », a déclaré le général.

Satisfait des échanges, Brice Oligui Nguema n’a pas caché ses émotions et espère que dans les prochains jours, ses pairs de la CEEAC consultés donneront une suite favorable à son plaidoyer. « Je suis ému de cette visite. Cette visite me rassure, d’autant qu’il y a un sommet extraordinaire de la CEEAC qui va se tenir le 15 décembre à Malabo. Donc cette visite explicative était nécessaire ».

Par ailleurs, les échanges entre les deux chefs d’Etat ont aussi porté sur les questions de coopération de la sous-région. « Vous savez que le Gabon et le Cameroun partagent une frontière commune et on a pratiquement la même culture. Donc les enjeux sont énormes. C’est un retour à la normalisation à la grande diplomatie entre Yaoundé et Libreville », se réjouit l’homme d’Etat.

En visite officielle pour la première fois au Cameroun, Brice Clotaire Oligui Nguema repart satisfait. « Je suis ému de cette visite et je suis content. Je remercie tout le peuple camerounais et le grand doyen Paul Biya pour l’honneur qu’il nous a fait de me recevoir. Je pars de là rassuré ». Le président de Transition est retourné à Libreville en début de soirée.

Freins au développement des relations entre le Cameroun et le Gabon

Les deux Etats voisins qui partagent une frontière longue de 298 km travaillent à lever les obstacles qui entravent leurs relations bilatérales.

Le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, président de Transition du Gabon est en visite de travail au Cameroun ce mercredi 06 décembre 2023. Le Premier ministre camerounais Joseph Dion Ngute vient d’accueillir le chef de l’Etat gabonais à l’aéroport international de Yaoundé Nsimalen en présence de la communauté gabonaise à Yaoundé. Brice Clotaire Oligui Nguema répond à l’invitation du président Paul Biya dans un contexte où quelques obstacles se dressent encore sur la voie du développement des relations bilatérales entre les deux pays.

Au registre de ces entraves figurent d’abord les tracasseries douanières et policières sur les corridors routiers reliant le Sud du Cameroun à la capitale gabonaise. En effet, les investisseurs, commerçants et touristes de part et d’autre sont confrontés à plusieurs dizaines de barrages et contrôles sur les routes. Ces tracasseries augmentent les coûts de transport des produits agricoles au Gabon.

Une note de conjoncture de la Banque mondiale rendu publique en fin 2022 révèle qu’un transporteur est soumis à environ 44 contrôles. Il paie 1,5 millions de F de pots-de-vin entre le Sud du Cameroun et Libreville au Gabon. Aussi, des arrêtes multiples des transporteurs de marchandises augmentent des coûts logistiques et contribuent à la dégradation de la qualité de certains produits.

Ces obstacles routiers ne sont pas les seuls. Le problème de la démarcation définitive de la frontière terrestre demeure. Selon la présidence de la République du Cameroun, les deux pays partagent une frontière longue de 230 à 298 km. Des démarches engagées à ce sujet ont permis de trouver des pistes de solutions.

Les deux Etats ont convenu en 2021 de résoudre le problème de manière pacifique pour la bonne poursuite des relations de bon voisinage et de coopération. La démarcation et la réaffirmation de cette frontière ont fait l’objet d’une réunion technique entre le 22 et le 24 novembre 2022. Les experts ont démontré au cours des travaux que l’opération de démarcation nécessite un milliard de F au moins.

Cameroun : Yaoundé accueille le général Brice Oligui Nguema

Le président de Transition du Gabon effectue une visite de travail au Cameroun ce mercredi 06 décembre 2023. Le chef du gouvernement camerounais l’accueille à l’aéroport de Yaoundé-Nsimalen.

Pour la toute première fois après sa prestation de serment le 04 septembre 2023, le président de Transition, chef de l’Etat gabonais, arrive à Yaoundé. Le général Brice Oligui Nguema vient à la rencontre du président Paul Biya et de la communauté gabonaise installée dans la capitale camerounaise. Présent sur invitation du président de la République sœur du Cameroun, Paul Biya, le tombeur d’Ali Bongo est accueilli à l’aéroport international de Yaoundé Nsimalen par le Premier ministre Joseph Dion Ngute.

Le programme rendu public le 05 décembre par le Cabinet civil de la présidence de la République prévoit une rencontre avec la communauté gabonaise de Yaoundé à l’hôtel Hilton. Le sommet de l’événement sera la rencontre des deux chefs d’Etat au Palais de l’Unité. Le président Paul Biya recevra le général Brice Clotaire Oligui Nguema en audience.

La rencontre prévue dans l’après-midi à partir de 15h, sera l’occasion pour les deux hommes d’Etat d’aborder des questions se rapportant au retour à la démocratie au Gabon après les événements du 30 août 2023. Suite à l’éviction d’Ali Bongo à la tête du pays, le Cameroun a condamné la prise de pouvoir par les moyens non conformes à la constitution de la République du Gabon. De vives voix, le président Paul Biya pourrait le réitérer au président Clotaire Oligui Nguema, leader du groupe de militaires ayant pris le pouvoir.

Les sujets relatifs à la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale pourront être au menu des échanges. Le Cameroun et le Gabon, proches par leur culture, appartiennent à ces deux organisations communautaires. Les défis sécuritaires, économiques et sociaux auxquels les deux pays voisins sont confrontés ne sauraient être oubliés. L’arrivée du président de Transition du Gabon est aussi perçue comme un signe de la revitalisation des relations bilatérales entre les deux pays.

 

Cameroun : Paul Biya recevra Brice Clotaire Oligui Nguema

Le président de Transition, chef de l’Etat gabonais effectuera une visite de travail à Yaoundé le mercredi 06 décembre 2023.

Le périple du nouveau président du Gabon le conduit en terre camerounaise. Le général Brice Clotaire Oligui Nguema, chef du groupe de militaires ayant évincé Ali Bongo du pouvoir le 30 août dernier vient à la rencontre du président Paul Biya, l’un des plus anciens chefs d’Etat de la sous-région Afrique centrale.

Cette visite s’inscrit dans la suite de la tournée que le président du Comité de transition et de la restauration des institutions (Ctri) au Gabon effectue depuis sa prestation de serment le 04 septembre 2023 au Palais du bord de la mer. Elle vient à la suite du séjour du leader des putschistes en Guinée Equatoriale de Téodoro Obiang Nguema Mbasogo, au Congo de Denis Sassou Nguesso, au Rwanda de Paul Kagame ou encore en République démocratique du Congo de Felix Tshisekedi.

Dans la capitale camerounaise, la délégation gabonaise présente au Cameroun se prépare pour l’accueil du président de transition. A ce sujet, le Haut-commissaire du Gabon  au Cameroun, Paul Patrick Biffot, mobilise ses compatriotes en de « réserver un accueil chaleureux » au chef de l’Etat. Un véhicule assurera le ramassage des personnes pour la chancellerie tôt le matin du mercredi 06 décembre.

Le programme prévoit entre autres, la rencontre avec le chef de l’Etat camerounais Paul Biya au palais présidentiel, la rencontre avec la communauté gabonaise au Cameroun à l’hôtel Hilton de Yaoundé.

La visite de travail du général Brice Clotaire Oligui Nguema se fait dans un contexte où il est attendu du Comité de transition gabonaise le retour à l’ordre constitutionnel à travers l’organisation des élections libres. Aussi, elle se présente comme un moyen de souffler un air nouveau dans les relations bilatérales entre le Cameroun et le Gabon.

Cameroun : Cabrel Nanjip nommé au grade de Chevalier de l’Ordre du mérite camerounais

Le président de la République Paul Biya distingue l’artiste musicien et humoriste à titre posthume. De nombreuses autres célébrités sportives et scientifiques bénéficient de diverses distinctions.

Une série de décrets du chef de l’Etat en date du 21 novembre 2023 et rendus publics ce jeudi 23 novembre, attribuent des distinctions honorifiques à plusieurs personnalités au Cameroun. Parmi ces personnalités reconnues pour leurs œuvres, le Grand Maître des Ordres nationaux, le président Paul Biya, nomme à titre posthume, Rovi Cabrel Nanjip Nguepnang alias Cabrel Nanjip Nyantom, artiste musicien, humoriste et influenceur décédé le 15 juin 2023 des suites d’un accident de la circulation sur l’axe routier Yaoundé-Douala. Le décret présidentiel le nomme au grade de Chevalier de l’Ordre du mérite camerounais à titre posthume. En dehors de lui, des personnalités encore en vie sont reconnues.

En effet, à la faveur du décret N°2023/557, Monseigneur Samuel Kleda, archevêque de Douala est promu au grade d’Officier de l’Ordre de la valeur à compter du 12 juillet 2023. Le prélat est connu d’abord pour son franc parler mais aussi et surtout pour ses réalisations dans le domaine de la médecine traditionnelle. Lors de la crise du Corona virus entre 2020 et 2022, il a développé un produit en deux formules permettant de traiter la maladie. De nombreux Camerounais et étrangers touchés par le virus ont recouvré leur santé après le traitement à l’aide de l’ELXIR COVID ou d’ADSAK COVID.

Quatre autres personnalités sont promues au grade de Commandeur de l’Ordre de la valeur. Il s’agit d’Olivette Otele, professeur d’histoire coloniale à l’université de Bristol au Royaume Uni, première femme noire à occuper la présidence d’une chaire d’histoire au Royaume Uni ; de Francis Ngannou, champion du monde des arts martiaux mixtes ; Joël Embiid, joueur de basket ball NBA et Dr John Nkengasong, coordonnateur mondial de la lutte, du contrôle et de la prévention des maladies à Yaoundé, premier lauréat du prix Virchow pour la santé mondiale.

Le Cameroun veut ratifier le Fonds monétaire africain

Pour cette session du mois de novembre, les parlementaires examinent le projet de loi autorisant le président de la République Paul Biya à ratifier le protocole et les statuts relatifs au Fonds monétaire africain (FMA).

Le gouvernement a soumis pour examen au parlement, un texte « autorisant le président de la république à ratifier le protocole et les statuts relatifs au fonds monétaire africain, adoptés à Malabo en Guinée Equatoriale le 24 juin 2014 ».

Le FMA a pour objet : la promotion de la stabilité macroéconomique, la croissance économique durable partagée et le développement équilibré du continent économique durable partagée et le développement équilibré du continent en vue de faciliter l’intégration des économies africaines par l’élimination des restrictions commerciales et de fournir une plus grande intégration monétaire.

Par ailleurs, d’après ce projet de texte, la mise en place de ce fonds « permettrait aussi de renforcer l’indépendance vis-à-vis des partenaires techniques et financiers externes, ainsi que la cohésion intra-régionale du mécanisme de stabilisation similaire proposé par la Banque africaine de développement ou par le groupe Afreximbank ».

Le siège du FMA est établi à Yaoundé. Ses fonctions et ses activités sont définies par les statuts y dédiés. Il s’agit notamment de la promotion et de la facilitation du commerce, du règlement des paiements courant, de la facilitation du mouvement des capitaux entre les Etats parties, de l’octroi des facilités de prêts et de soutien à la balance des paiements à court et moyen termes.

Selon ses statuts le FMA devrait entrer en vigueur après avoir obtenu un minimum de 15 ratifications des États. Mais, neuf ans après l’adoption de ces statuts, ce quota n’a toujours pas été atteint. Aussi, l’habilitation parlementaire permettra ainsi au gouvernement du Cameroun de mettre en œuvre, conformément à l’article 4 desdits statuts, l’accord de siège signé le 04 avril 2018.

 

Cameroun : petit à petit, Franck Biya se dévoile

Le fils aîné du président de la République a fait une déclaration à Nice en France le 06 novembre dernier au cours d’un meeting du Rassemblement démocratique du peuple camerounais.

Pour la première fois, Franck Emmanuel Biya, vu par plusieurs comme le dauphin du président Paul Biya, fait une déclaration publique. Le fils aîné du chef de l’Etat Paul Biya, 90 ans dont 41 au pouvoir, dans sa prise de parole, donne une certaine précision à ceux qui pensent qu’ils pourraient succéder à son père en 2025. La réaction du concerné face à cette considération est négative.

Mais, Franck Emmanuel n’y est pas allé de manière directe. « Je ne souhaite pas intervenir d’un point de vue politique, parce que politiquement j’ai un devoir de réserve que vous comprenez sans doute très bien. Il est clair que je vais juste essayer d’une certaine manière de soutenir un certain nombre de choses et d’orientations qui vont dans le même sens, mais au-delà, je ne me prononcerai pas sur les positions politiques », a-t-il déclaré.

Empruntant des tournures politiques, celui qui est jusque-là considéré comme potentiel candidat au scrutin présidentiel dit rester fidèle aux textes du Rdpc, parti qu’il a intégré. « De toute façon, je crois que les choses sont claires et doivent rester claires. Ça veut dire que nous avons dans les statuts du parti les choses qui sont bien définies. Nous avons ce que l’on appelle leader naturel du parti qui reste le même. Et il est important qu’on ne brouille absolument pas le message. Il nous faut rester dans son sillage et essayer de l’accompagner. Et même si on ne se prononce pas d’un point de vue politique, on essaye de soutenir les initiatives qui vont dans la même direction ».

Que cachent les apparitions multiples de Franck Biya ?

C’est désormais connu, le fils soutient le père, du moins en attendant que le président national du Rdpc rende officielle sa candidature à la présidentielle de 2025. Les apparitions publiques de Franck Emmanuel Biya depuis quelque temps, marquent l’opinion. De manière progressive, il se dévoile au public d’abord de manière physique, ensuite verbale. Souvent, il est aux côtés des plus proches collaborateurs du chef de l’Etat dont le ministre d’Etat secrétaire général de la présidence de la république, ou encore le ministre directeur du Cabinet civil.

Mais il est aussi de plus en plus vu sur le terrain. Le 09 octobre dernier, le fils du président a effectué une descente à Mbankolo, après l’éboulement survenu le 08 octobre au soir et ayant tué 27 personnes. Lors de la visite du footballeur franco-camerounais Kylian Mbappe au Cameroun en juillet dernier, Franck Emmanuel en recevant le footballeur dans sa résidence privée, s’est affiché en public en photo, avec l’attaquant du PSG et le champion du monde de MMA, Francis Ngannou.

 Le 06 novembre 2022, Franck Biya a rendu visite au lamido de Garoua et à celui de Rey Bouba, influents monarques dans le Septentrion. C’était en marge de la célébration des 40 ans de gouvernance de son père. Plusieurs analystes ont vu en cette visite, un rapprochement avec les peuples du Grand Nord.

Le 06 novembre 2021, c’est au palais royal des Bamoun que Franck Biya est allé. Il a rendu visite au nouveau sultan roi des Bamoun Nabil Mbombo Njoya, quelque temps après le décès de son père Ibrahim Mbombo Njoya, ami du président Paul Biya, un autre chef influent, dans les Grassland. C’était toujours dans le sillage de la célébration du 39è anniversaire d’accession au pouvoir du chef de l’Etat Paul Biya.

Durant ces années et celles d’avant, l’homme de 53 ans n’a pas fait de déclaration publique. Dans la progression, voici venu le temps de la parole publique. La suite sera connue dans les prochains mois, sinon, les prochaines années.

Cameroun-massacre de Mamfe : Paul Biya promet de punir les coupables

Le chef de l’Etat dans un télégramme adressé au gouverneur de la région du Sud-Ouest demande de rassurer les populations et les familles endeuillées.

Deux jours après le massacre de 25 civils par les séparatistes au quartier Egbekaw à Mamfe, département de la Manyu, région du Sud-Ouest, le chef de l’Etat rend public un télégramme en date du 07 novembre. Dans ce document destiné à la plus haute autorité administrative de la région, Paul Biya « condamne avec fermeté cet acte horrible qui a ôté la vie à d’innocents et paisibles citoyens ». Le président de la République dit avoir « instruit les autorités compétentes d’organiser en urgence l’assistance aux familles des victimes et aux blessés ».

Par ailleurs, le chef de l’Etat promet aux populations du Sud-Ouest et aux familles endeuillées que « tous les moyens possibles seront déployés pour retrouver et punir les coupables avec toute la rigueur de la loi ».

Sur ce point, le gouvernement de la République dans un communiqué en date du 07 novembre assure qu’une « enquête a été immédiatement ouverte, et les Forces de défense et de sécurité sont à pied d’œuvre afin de retrouver les auteurs de cette expédition macabre et de les traduire en justice ». Dans le même document, le Porte-parole du gouvernement, le ministre René Emmanuel Sadi, rassure la population quant à la détermination du gouvernement « à tout mettre en œuvre, pour restaurer et consolider la paix et la sécurité dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest », lesquelles subissent les affres du conflit armé depuis 2016.

Cameroun : le Rdpc en fête malgré le massacre de Mamfe

Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais a célébré le 06 novembre le 41è anniversaire du Renouveau. Dans le même temps, 25 civils ont été abattus dans le Sud-Ouest.

L’on se souviendra du 06 novembre 2023 comme une journée marquée par le contraste de deux événements. D’un côté, le président de la République et son parti au pouvoir, le Rdpc, ont célébré avec faste et solennité les 41 ans de sa gouvernance. Pour ce faire, du Comité central jusqu’aux organes locaux du parti, les cadres, militants et sympathisants ont tenu des meetings et des réjouissances. Dans la majorité des cas, les responsables locaux du parti ont réaffirmé leur soutien à la candidature du président Paul Biya lors de la prochaine présidentielle prévue en 2025.

Dans la même mouvance, le président national du parti, S.E. Paul Biya, a coupé le gâteau du 41è anniversaire entouré de la Première dame et de la famille dans un cadre privé. Les photos de cet instant font le tour de la toile quelques heures après. Certains internautes en font des critiques. Ils trouvent cette exposition déplacée au moment où une partie du pays pleure ses morts à la suite d’un carnage.

En effet, dans la région du Sud-Ouest, les larmes, les cris de douleur, la peine ont pris le dessus lorsque les séparatistes ont abattu ou brûlé une vingtaine de personnes dans la nuit. Dans le village Egbekaw par Mamfe, les habitants ont été témoins de la barbarie des assaillants. Plus de 10 habitations ont été incendiées, des personnes brûlées ou abattues, des filles violées puis abattues. L’on dénombre 25 morts et des dizaines de blessés pris en charge à l’hôpital de district de Mamfe.

Dans certains cadres, les échos de la fête du 06 novembre sont plus relayés que l’horreur vécue dans l’une des régions en crise depuis 2016. Aucune communication du gouvernement par le procédé habituel n’est encore faite en rapport avec cette attaque, en dehors de la condamnation faite par le Premier ministre Joseph Dion Ngute sur X. La chapelle politique en fête ne s’exprime pas encore sur le massacre, lequel marque une fois de plus la poursuite du conflit en zone anglophone ainsi que l’échec des actions menées en faveur de sa résolution.

Cameroun : le Rdpc prépare le 41è anniversaire du Renouveau

Le Comité central du parti se réjouit du chemin parcouru tout en attirant l’attention sur les défis du futur.

Le 06 novembre 2023 marque les 41 ans d’accession à la magistrature suprême du président Paul Biya, président national du Rdpc. A l’occasion de cet anniversaire, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais, dans tous ses démembrements, prépare des réjouissances. Mais, dans la circulaire du 25 octobre 2023 relative à l’événement, le secrétaire général du Comité central du parti insiste sur deux défis que doit relever le Rdpc : « la survie de la nation et la consolidation de notre statut de parti au pouvoir ».

En effet, le Cameroun fait face à des « forces centrifuges hostiles visibles et invisibles ». Entre autres défis à relever pour la survie de la nation, figurent les menaces sécuritaires dans le Nord-Ouest, le Sud-Ouest et dans les régions septentrionales. « Le vivre ensemble entravé par des démons de la division », « l’optimisation de l’insertion de notre pays dans l’économie mondiale globalisée » sont d’autres défis. Le secrétaire général demande aux cadres et militants du parti de rester « vigilants contre toute menace nuisant à la cohésion nationale ».

Pour ce qui est de la consolidation des acquis du Renouveau, le Comité central met en avant la concurrence des partis politiques d’opposition. « Gardons à l’esprit que nos adversaires préparent résolument les échéances électorales de 2025 et que par conséquent, rien ne nous sera concédé, toléré ou épargné », prévient Jean Nkuete. Le secrétaire général prescrit par conséquent la mobilisation des militants en vue de l’inscription sur les listes électorales, l’établissement des cartes d’électeurs, le renforcement de la discipline dans les rangs du parti.

La Corée du Sud sollicite le soutien du Cameroun pour l’Expo 2030

L’information découle de la visite de deux jours, effectuée au Cameroun par le Premier Han Duck-soo, du 31 octobre au 1er novembre 2023.

Pour la première fois dans l’histoire de la coopération entre le Cameroun et la Corée du Sud qui date de 1961, un Premier ministre foule le sol camerounais. Han Duck-soo est arrivé à Yaoundé mardi dernier. Son homologue camerounais Joseph Dion Ngute l’a accueilli à l’aéroport international de Yaoundé Nsimalen. Les deux Premiers ministres ont par la suite échangé dans la journée du mercredi avant la visite au palais présidentiel.

Le mercredi dans l’après-midi, le président Paul Biya a reçu en audience la personnalité au Palais de l’Unité. Selon la présidence camerounaise, le Premier ministre coréen a échangé avec le président Paul Biya sur la coopération bilatérale entre leurs deux pays. Le chef de l’Etat s’est réjoui de l’apport de la Corée dans le développement social et économique du Cameroun. Cela comprend la construction de l’hôpital général de Garoua inauguré en octobre 2022, d’un coût de 42 milliards de FCFA, financés par Exim Bank Corée ; la construction du Centre des urgences de Yaoundé d’un montant de 3,3 milliards de FCFA, entre autres.

Par ailleurs, le Premier ministre coréen a invité le président Paul Biya à prendre part au sommet Corée-Afrique qui se déroulera à Séoul en 2024. Aussi, selon le bureau du Premier ministre coréen, Han Duck-soo est venu solliciter le soutien du Cameroun à la candidature de la Corée du Sud à l’organisation de l’Expo universel 2030. La Corée envisage d’abriter cette exposition dans la ville de portuaire de Busan. Le Bureau international des expositions procèdera au vote pour désigner la ville d’accueil de cet événement au cours de l’assemblée générale du 28 novembre 2023 à Paris en France.

Outre le Cameroun, le Premier ministre coréen visite quatre autres pays en Afrique et en Europe dans le cadre d’une tournée diplomatique qui l’a d’abord conduit au Malawi et au Togo. Parti du Cameroun mercredi soir, le Premier ministre Han Duck-soo poursuivra son parcours par la Norvège et la Finland.

Cameroun : Manaouda Malachie compile 200 citations de Paul Biya dans un ouvrage

Le ministre de la Santé publique prévoit la dédicace de son livre le vendredi 27 octobre 2023 à l’hôtel Hilton de Yaoundé.

Le Dr Manaouda Malachie donne une certaine preuve de la relecture des discours, déclarations et interviews du président de la République du Cameroun depuis son accession au pouvoir le 06 novembre 1982. Dans un ouvrage de 208 pages, l’actuel ministre de la Santé publique fait une compilation des « 200 plus belles citations » de Paul Biya ; de « meilleurs extraits qui ont façonné l’image d’orateur hors-pair du chef de l’Etat », mentionne l’éditeur.

L’administrateur civil principal issu de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature en 2000 entend ainsi mettre à la disposition du public et de la postérité ce qu’il a retenu de la parole du président, l’homme politique qu’il admire. Titulaire d’un doctorat Ph D en sciences politiques option relations internationales, l’auteur est aussi membre du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), parti politique au pouvoir créé en 1985 par le président Paul Biya.

L’auteur est de ceux qui manifestent à présent leur soutien à la candidature du président Paul Biya lors de l’élection présidentielle de 2025. Le 17 mai dernier, le natif de Mokolo dans l’Extrême-Nord et la jeunesse de cette localité ont lancé un appel à la candidature de Paul Biya, 90 ans, pour la prochaine présidentielle prévue en 2025.

Nommé ministre de la Santé publique en 2019, Manaouda Malachie, 50 ans, aura occupé plusieurs postes dans l’administration publique camerounaise avant cette nomination. Cadre à la primature, attaché à la présidence, secrétaire général de ministères, etc. Il publie les « 200 plus belles citations de Paul Biya » dans un contexte où l’opinion s’interroge sur une potentielle candidature de Paul Biya ou plutôt de celle de son dauphin en 2025. A ce sujet, « Les silences de Paul Biya » règnent encore.

Cameroun-Eboulement de Mbankolo : des leaders politiques et religieux expriment leur compassion

Le chef de l’Etat Paul Biya, le président national du MRC, Maurice Kamto, le président du PCRN Cabral Libii, l’archevêque de Yaoundé, Mgr Jean Mbarga expriment leur réconfort à l’endroit des familles des victimes et des blessés.

 

Suivant le bilan officiel, 30 personnes ont perdu la vie dans un éboulement de terrain au quartier Mbankolo à Yaoundé, le dimanche 08 octobre 2023. Sous la pression des eaux de pluie, la digue d’un lac artificiel créé au temps des Allemands a cédé sur le flanc d’une colline. Des dizaines d’habitations en contre-bas ont été rasées. Ce drame suscite de nombreuses réactions, dont celles des leaders politiques et communautaires.

D’abord, le chef de l’Etat Paul Biya. Dans un télégramme adressé au gouverner de la région du Centre, Naseri Paul Bea, S.E Paul Biya dit accorder « une plus grande attention à la bonne coordination des opérations de secours, ainsi qu’à l’assistance d’urgence aux parents des victimes et aux sans-abri ». Le chef de l’Etat demande au gouverneur d’adresser « ses sincères condoléances aux familles endeuillées » ainsi que ses « souhaits de prompt rétablissement aux nombreux blessés ».

Outre ce message de condoléances, Paul Biya a envoyé dans la nuit du 09 octobre dernier, une cargaison de dons en faveur des familles sinistrées. Elle est composée du matériel de couchage et des produits de première nécessité. Les dons ont été acheminés aux populations par le sous-préfet de l’arrondissement de Yaoundé 2,

Ensuite, président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). Dans une déclaration, au nom des militants du MRC et en son nom, Maurice Kamto adresse ses « condoléances les plus émues aux familles des personnes décédées ». L’homme politique « souhaite un prompt rétablissement aux blessés et aux personnes hospitalisées. À toutes les familles si durement éprouvées, à toutes les personnes en détresse j’exprime ma totale solidarité ainsi que celle des militants et sympathisants du MRC », écrit le tireur de penalty.

Le président national du Parti camerounais pour la réconciliation nationale exprime ses « plus sincères condoléances aux familles et aux proches des victimes ». Cabral Libii dit partager leur « peine » et leur « douleur ». Des sentiments qui font se poser une question à Serge Espoir Matomba : « Comment vivre avec tant de tristesse ? » Le président national du Peuple uni pour la rénovation sociale déclare que son « cœur est meurtri par ce drame » qui le « laisse sans voix ». Il exprime ses « condoléances à toutes les familles éprouvées ».

Enfin, Monseigneur Jean Mbarga, archevêque de Yaoundé « se joint à toutes les populations de l’arrondissement de Yaoundé 2è pour présenter ses condoléances à toutes les familles endeuillées (…) Il prescrit à tous les chrétiens de l’archidiocèse de Yaoundé de prier pour le réconfort des familles meurtries ».

D’autres réactions des corporations dont l’Ordre national des architectes du Cameroun ont exprimé leur compassion suite à cette catastrophe meurtrière.

Assemblée générale extraordinaire de la Fécafoot : le crépuscule des crapules

Samuel Eto’o Fils  entre le crépuscule et l’aube, l’assemblée générale extraordinaire convoquée pour le 10 octobre s’annonce riche en surprises.

Selon Saint-Eloi Bidoung, à travers sa chronique intitulée «Coup de gueule», la nuit de longs couteaux pour sa succession ou son limogeage a commencé. Entre le palais de justice où on l’attend pour l’entendre et la Maison du Parti du Rdpc où il veut se faire entendre sans qu’il soit attendu, la messe semble être dite, le neuf est en disgrâce et  sujet de polémiques qui enveniment la scène politique. A se demander si Eto’o n’est pas  entré dans « la surface de séparation » ?

L’heure est grave, n’en déplaise à la meute, je parle du football camerounais, notre opium. Je parle de cet opium qui nous met en transe, au point d’oublier nos misères quotidiennes après un but de Vincent Aboubakar. Cet opium qui nous éloigne des affres du pouvoir et des aléas de la vie au pays. Cet opium, comme toutes les drogues, peut aussi nous rendre violents, intolérants, bêtes et méchants en face de quiconque ou de toute parole, faits et gestes qui nous contrarient ou lèsent celui que les disciples de la secte de Tsinga ont érigé, comme « la voix de Dieu ». La meute laudatrice, protectrice et prédatrice est prête à lapider qui  oserait dire de Samuel Eto’o qu’il est devenu  une icône écornée, une idole dolosive, une espérance devenue très tôt ancienne.

Est-ce le crépuscule ?

Je me souviens d’un taximan très inspiré qui me confia au cours d’un trajet qu’il y a trois types de personnes avec lesquelles il vaut mieux ne pas discuter ici au Cameroun : les témoins de Jehova, les militants du Rdpc et, enfin (et surtout), les fans du président actuel de la Fecafoot. Cela peut se terminer dans une bagarre sanglante.

Selon les informations en circulation, une enquête serait ouverte, « sur très hautes instructions du Président de la République » sur des présomptions, des soupçons de trucages de match impliquant des responsables de club et le président de la Fédération camerounaise de football.

Ce qui me fait fantasmer, ce sont les identités des instigateurs et moteurs de cette enquête sur celui que des fidèles convertis ont vêtu d’une tunique de tout-puissant au-dessus de tous les camerounais, ravalant ces derniers au rang méprisable de jaloux, voire d’ennemis bêtes et méchants du « meilleur footballeur camerounais de tous les temps.

Paul Biya, « sur très hautes instructions », aurait donc instruit l’ouverture d’une enquête sur des dribbles de l’un de ses amis, ancien capitaine des Lions indomptables. Son ami qu’il recevait en son palais avec sourire et complicité, au point de raviver des extases chez les fans de ce footballeur d’exception. Footballeur d’exception car n’obéissant à personne mais imposant tout à tout le monde, à ses entraîneurs, à ses coéquipiers, aux ministres de tutelle, au peuple camerounais, sans tolérer la moindre contradiction.

Paul Biya ne s’est même pas souvenu du soutien de ce footballeur qui appela le peuple camerounais et surtout ses nombreux fans et fidèles à voter pour lui lors de la dernière élection présidentielle. Il ne s’est pas non plus souvenu qu’il lui ait gracieusement autorisé un prêt de quelques milliards de FCFA à ce président de la Fecafoot, l’argent des impôts des mototaximen et des bayam-sellam. Prêt, jamais remboursé malgré une mise en demeure du ministre des Finances. Parce que ce « capitaine-sélectionneur-entraîneur-attaquant-soigneur-président de fédération- billeteur-agent de joueur-couturier de maillots-équipementier-bagarreur-loueur d’avion-cuisinier-garçon de chambre-vendeur de sélection… ».

Ni Obama, ni Bonga, ni Jacques n’ont dit à ce génie du ballon rond mais novice en politique ; que Paul Biya a la rancune tenace et se souvient toujours des mensonges de ses adversaires politiques. On se souvient que le « Ngambé » avait promis une journée férié, chômé et payé au camerounais le jour de la finale de la coupe du monde de football au Qatar. Pourquoi Paul Biya fait-il cela à son neuf ? Est-ce ainsi que l’amitié fini souvent ?

Le « pichichi » est-il dans la surface de séparation ?

En tous cas son autre grand ami, Ferdinand Ngo’o Ngo’o, au poste stoppeur est devant les buts. C’est le secrétaire général de la Présidence de la République qui anime et coordonne les enquêtes, « sur très hautes instructions du Président de la République ». J’ai en main les belles images de ces deux « tout-puissant » de la République. Je revoie ces deux citoyens camerounais dits « intouchables » par la loi, par la police, par les gendarmes, par les magistrats, se faisant prendre en photo au sommet d’un gratte-ciel aux Usa.

Je dis que cela sera difficile pour le secrétaire général de la présidence de la République quand le président de Fecafoot, son ami « intouchable » comme lui, refusera de déférer à une convocation à la Police judiciaire ou au cabinet du Procureur dans le cadre de cette enquête ouverte « sur très hautes instructions du Président de la République. » Pire encore, si ce « meilleur de tous les temps… », Ce « plus riche que… », Ce « plus grand que… » est reconnu coupable.

Toute l’Eglise de Tsinga descendra-t-elle dans la rue ? Sûrement. Un des communicateurs n’avait pas déclaré sur un plateau de télévision que « s’attaquer à Samuel Eto’o, c’est s’attaquer à Dieu. » On vous le redit : le foot, c’est l’opium du peuple au Cameroun. Il rend fou et peut casser la baraque.

Est-ce l’aube ?

Le père Jean NKuéte vit la mauvaise saison. La saison des pressions, des sollicitations, des recommandations et aussi des collusions pour des places au Comité central du Rdpc. C’est le cas de Samuel Eto’o. Certains dans la base militante, qui ont souffert de mille martyrs pour le Rdpc depuis sa fondation, soupçonnent ce brillant dribbleur de vouloir rejoindre les rangs du Rdpc depuis qu’il a rencontré le secrétaire général du comité central du Rdpc. Il aurait confessé à Nkuété son envie irrésistible d’entrer au Comité central du Rdpc, tout en avouant son penchant pour Paul Biya, comme s’il sait déjà que c’est Paul Biya qui sera le candidat du Rdpc à l’élection présidentielle anticipée en préparation. Un ami président de section Rdpc dans le Mfoundi croit que c’est une infiltration d’opportunité, non exempte d’intérêt, voire d’un agenda caché.

Le secrétaire général du Rdpc aurait conseillé au « plus grand que… », Au « plus riche que… », à « l’intouchable… », Au « tout-puissant… » De se conformer aux textes de base du parti, que  le postulant n’a évidemment  jamais lu. Il a été conseillé au « footballeur le plus… » De prendre la carte du parti, de payer ses cotisations  et surtout, de militer dans une cellule de base. D’ailleurs, plusieurs présidents de comités de bases ici à Yaoundé se bousculent déjà pour l’avoir parmi leurs militants.

Les militants de base, adeptes fous furieux du président de la Fecafoot ou pas, verraient d’un très mauvais œil, l’entrée par effraction ou de « clando » parachuté au Comité central du Rdpc de ce curieux militant qui n’a jamais mouillé le maillot du parti.

Mais la grande crainte est celle des mois prochains. Si l’infiltration de cet « intouchable » se concrétise au Comité central du Rdpc. Il s’y comportera tel qu’il se comporte dans la tanière des lions, tel qu’il se comporte à la Fédération ; tel qu’il s’est toujours comporté. C’est le président national du Rdpc qui en pâtira.  Le « plus fort que… », Confisquer tous les postes : président national, secrétaire général du Comité central, président  de chaque commission du parti, etc. Comme il le fait dans la tanière des Lions indomptables de football senior. Un de ses fans le plus radical m’a dit que c’est l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Me rappelant le nom de son association : « Eto’o peut ».

Le Rdpc est l’aube d’une nouvelle aventure pour Samuel Eto’o au Cameroun. Après l’échec des call-boxs et des paris sportifs, après la fosse commune des équipes et des sélections nationales de football toutes catégories confondues, sans compter les grelottements du championnat national de football.

Son ami Paul Biya dont il fût un grand soutien face à  «  Nkap Pia » ? Va-t-il lui ouvrir les portes de protection ou de l’enfer ? That is the question.

Nous ne perdons rien à attendre et ça, ça va se savoir.

Cameroun-grève des enseignants : le gouvernement fait le point de ses actions

Sept ministres ont tenu un point de presse à l’auditorium du ministère de la Communication le jeudi 28 septembre 2023.

Depuis le 04 septembre 2023, jour de rentrée scolaire pour le compte de l’année scolaire 2023-2024, des enseignants ont repris la grève engagée le 21 février 2022 et suspendue plusieurs fois. Reconduit chaque début de semaine, le débrayage se poursuit malgré le dialogue parfois difficile entre les syndicats, le mouvements informel et le ministre du Travail et de la Sécurité sociale Grégoire Owona.

Interpellé avec insistance par les grévistes sur la non mise en œuvre des directives présidentielles du 09 mars 2022, le gouvernement a fait une sortie groupée le 28 septembre pour livrer à l’opinion les actions déjà accomplies dans ce sens.

En effet, le ministre de l’Education de base assure que depuis 2020, au moins 81 308 dossiers du personnel enseignant ont été traités dans son département ministériel. Dans cette dynamique, « en 2020 nous avons traité 6 804 dossiers. En 2021, nous avons traité un total de 13 878 dossiers. En 2022, nous avons traité 27 624 dossiers. En 2023, nous avons traité 33 000 dossiers », déclare le Pr. Laurent Serge Etoundi Ngoa qui insiste en disant qu’il n’y a pas de dossier qui traine dans son ministère.

Aux enseignements secondaires, le ministre Pauline Nalova Lyonga tient un propos allant dans le même sens. De 2020 à 2023, au moins 90 000 dossiers du personnel enseignant relevant de son ministère ont été traités. Certains sont encore en cours de traitement. Ce qui participe de la dynamique du gouvernement à mettre en œuvre des actions visant à répondre aux revendications des enseignants.

Une réponse que le gouvernement donne de manière progressive et qui aboutira d’ici peu à l’organisation d’un grand forum sur l’éducation au Cameroun, a annoncé le ministre d’Etat ministre de l’Enseignement supérieur. Le Pr. Jacques Fame Ndongo a informé que les démarches ont été engagées au titre des préparatifs de cette rencontre dont la date sera bientôt connue.

Quant au ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, il assure qu’au cours de l’année 2022, son ministère a reçu 3 812 dossiers des enseignants sortis des écoles normales. 3 177 décrets d’intégration ont été signés. 3 702 matricules ont été générés. Pour le cas des instituteurs contractuels, 11 515 arrêtés d’intégration ont été signés.

Certains de ces actes ont entraîné des opérations de trésorerie que le ministre des Finances a présentées. Selon Louis Paul Motaze, au ministère de l’Education de base par exemple, 13, 585 instituteurs contractuels ont été intégrés en 2022. Son ministère a mis à jour 40 734 avancements d’échelons, de classes pour 22, 107 personnels en janvier 2023. « Sur l’indemnité de logement a été aligné à 3 013 personnels du Minedub en avril 2023 en même temps que la prise en charge de plus de 1 322 nouveaux instituteurs contractuels, des rappels d’un montant de 6 milliards 100 millions ont été entièrement payés entre juillet et octobre 2020 ».

Le ministre des Finances assure de l’intégration de 13 585 instituteurs depuis août 2023. Selon lui, des rappels de 16 milliards 700 millions sont en payement depuis novembre 2022 et à date il ne reste plus que 4,3 milliards à payer sur les 16 milliards. Depuis les instructions du chef de l’Etat, 5 405 nouvelles prises en charge ont été faites au Minedub.

Au total, pour le Minfi, en réponse aux revendications des enseignants, l’Etat a engagé 54 milliards 500 millions de FCFA en faveur de 165 539 rappels d’intégration, allocations familiales, reclassements et avancements.

Congo Brazzaville : le gouvernement dément la rumeur d’un coup d’Etat

Le ministre de la Communication, Thierry Moungalla, parle de « Fake News » et rassure la population du pays.

La nouvelle s’est répandue à travers la toile dans la journée du dimanche 17 septembre 2023. Jusqu’en soirée, elle a mis à l’oreille d’une partie de l’opinion que le général de brigade Serge Oboa a renversé par un coup d’Etat, le président congolais, Denis Sassou-Nguesso, 80 ans dont 39 au pouvoir. Pourtant, dans la même journée, le chef de l’Etat a quitté Brazzaville en direction de New-York, pour prendre part à la 78è session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies. D’où la confusion et la sortie du gouvernement pour faire taire la rumeur et rassurer l’opinion.

« Des informations fantaisistes évoquent des événements graves qui seraient en cours à Brazaville. Le gouvernement dément ces fake news. Nous rassurons l’opinion sur le calme qui règne et invitons les populations à vaquer sereinement à leurs occupations », a publié le ministre de la Communication, des Médias, Porte-parole du gouvernement, dans un post sur X, anciennement Twitter. Cette communication rompt le silence gouvernemental et remet l’ordre et le calme au sein des réseaux sociaux où les déclarations allaient dans tous les sens.

La propagation de la fausse nouvelle annonçant un coup d’Etat en République du Congo arrive dans un contexte marqué par la multiplication des coups d’Etat en Afrique. La sous-régions Afrique de l’Ouest en a connu au moins quatre ces dernières années. L’Afrique centrale en a enregistré un il y a quelques semaines. Le général Brice Oligui Nguema et ses hommes ont renversé le président Ali Bongo Ondimba le 30 août 2023.

Depuis ce jour-là, beaucoup d’observateurs ont les yeux rivés sur le Cameroun ou encore le Congo. Au regard de leur durée au pouvoir, certains pensent que les présidents congolais Denis Sassou-Nguesso et camerounais Paul Biya risqueraient le même sort. Or à chaque pays, son histoire et ses réalités.

Cameroun : Paul Biya instruit la nationalisation d’Eneo

 

Le président Paul Biya vient d’instruire la mise en place d’un comité interministériel qui pilotera le processus.

l’Etat du Cameroun a décidé de racheter les parts d’Actis dans Eneo pour devenir propriétaire d’Eneo à 100%. A travers une signature du Président de la République, la nationalisation d’Energy of Cameroon se précise. Paul Biya vient pour ce faire d’instruire la mise sur pied d’un comité interministériel chargé de piloter le processus de rachat des parts (51 %) du fonds britannique Actis chez l’énergéticien. C’est la substance d’une correspondance du ministre d’Etat, Secrétaire général à la présidence de la République(Sgpr) Ferdinand Ngoh Ngoh à l’adresse du Premier ministre qui date du 5 septembre 2023.

Cette instruction du chef d’Etat camerounais va donc permettre de relancer voire même finaliser les démarches relatives à la nationalisation d’Eneo, entamées depuis 10 mois. Dans la note du Sgpr, Paul Biya ne prescrit pas un délai de rigueur pour finaliser le processus de rachat mais il insiste tout de même sur « une attention particulière au traitement de ce dossier » qui devra « faire l’objet d’un compte rendu régulier » en fonction de son évolution.

La vente d’Eneo est annoncée dans un contexte où les consommateurs se plaignent de multiples délestages. Pour Gaston Eloundou Essomba et ses services, la filiale détenue à 51% par le fonds britannique Actis est en grande partie comptable de cet état de choses, pour avoir été défaillante par rapport à ses obligations contractuelles.

Pour mémoire, l’Etat du Cameroun est le deuxième actionnaire d’Eneo avec 44% des parts contre le Groupe Actis 51% pour Actis et 5% du personnel.

Cameroun : Faustin-Archange Touadéra en visite au Palais de l’Unité

Le président de la République centrafricaine et président en exercice de la CEEAC a abordé avec le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, la situation politique dans la sous-région.

Le président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale, Faustin-Archange Touadéra, a effectué le déplacement de Yaoundé le mardi 12 septembre 2023. Le président centrafricain a été reçu en audience au Palais de l’Unité en soirée par son homologue camerounais le président Paul Biya. Le facilitateur de la CEEAC pour le processus politique au Gabon est allé à la rencontre de son prédécesseur à la tête de la CEEAC dans un contexte où la période de transition s’ouvre au Gabon après le coup d’Etat du 30 août 2023.

Le contexte politique et sécuritaire dans la sous-région en général et au Gabon en particulier aura été l’un des sujets abordés par les deux chefs d’Etat. Une situation dominée depuis quelques semaines par la prise du pouvoir au Gabon par les militaires sous la conduite du général Brice Oligui Nguema, désormais investi président de transition.

Le président Faustin-Archange Toudéra arrive au Cameroun après une visite de travail en tant que facilitateur à Libreville. Après sa désignation à ce titre par ses homologues de la CEEAC, il a rencontré le président de transition du Gabon, l’ancien président Ali Bongo Ondimba désormais libre de ses mouvements, les acteurs politiques de l’opposition.

Cameroun : Paul Biya instruit le marquage fiscal des bières dès 2024

Dans le cadre de la préparation du budget de l’État du Cameroun pour l’exercice 2024, le président Paul Biya a émis une circulaire qui prescrit la mise en place du dispositif de marquage des bières.

La préparation du budget de l’État du Cameroun pour le compte de l’exercice 2024 inclut « la mise en place effective du dispositif de marquage des bières », dans le cadre du « contrôle et de la lutte contre la fraude » dans le pays, cette mesure est instruite par le président de la république Paul Biya.

Le président de la République instruit ainsi l’opérationnalisation d’une réforme envisagée par le gouvernement depuis plusieurs années, mais dont la mise en œuvre est restée à la traîne, en raison des réserves émises par les sociétés brassicoles. Ces opérateurs économiques ont d’ailleurs introduit « un recours à rebours » auprès du gouvernement depuis l’année 2019, pour solliciter l’abandon de cette réforme.

Le marquage des bières consiste à apposer une vignette sur chaque bouteille, similaire à ce qui est déjà en place depuis le 1er juin 2012 pour les vins et les spiritueux. À l’avenir, cette pratique devrait également s’étendre aux cigarettes et aux médicaments les plus exposés à la contrebande.

Cette réforme vise à renforcer le contrôle et la lutte contre la fraude dans le pays. Bien que cette mesure soit envisagée depuis plusieurs années, sa mise en œuvre a été freinée en raison des réserves exprimées par les sociétés brassicoles.

 

 

 

Cameroun : les instructions de Paul Biya pour le « budget d’impact » de l’année 2024

Le président de la République, Paul Biya, a signé ce 30 août la circulaire relative à la préparation du budget 2024. Il est placé sous le signe du « budget d’impact socio-économique ».

Ce texte fixe les grandes lignes qui vont fonder l’action du gouvernement pour l’année prochaine. Placé sous le signe du « budget d’impact socio-économique », le budget 2024 devra faire la part belle à la poursuite des grands projets de première génération et la préparation de ceux de seconde génération, au renforcement de la décentralisation, à la poursuite des plans de reconstruction des régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de l’Extrême-Nord, à la poursuite de la politique d’import/substitution ; et à la défense et sécurité.

Ainsi, le chef de l’État pose comme leviers d’actions prioritaires, la sécurité, avec le maintien de la veille sécuritaire et le renforcement du processus de désarmement, démobilisation et réintégration des ex-combattants, en croire Stopblablacam.

Sur le plan de l’économie, outre le parachèvement des grands projets de première génération et la réhabilitation des infrastructures existantes, le président Paul Biya instruit, entre autres, le soutien à la production et à la transformation des principaux produits locaux à l’instar de du riz, du maïs, du mil, du sorgho, du poisson, du lait et des produits pharmaceutiques.

Le renforcement des infrastructures énergétiques par la mise en service des barrages hydroélectriques en construction, de même que les centrales solaires pour l’électrification rurale devra également être pris en compte. Tout ceci sans préjudice du développement des autres secteurs moteurs de l’économie, à savoir le numérique, les infrastructures de transport, les échanges commerciaux, etc.

Pour ce qui est du social, le chef de l’État prescrit la mise en place d’un fonds de solidarité nationale pour une meilleure prise en charge des personnes vulnérables. La veille sanitaire devra être maintenue pour prémunir le pays contre les épidémies et les pandémies. De même, la Couverture santé universelle reste une priorité. Le gouvernement devra par ailleurs poursuivre le caractère inclusif de la croissance notamment à travers l’approche Haute intensité en main d’œuvre des projets d’infrastructures et les Filets sociaux pour les couches sociales les plus vulnérables.

En matière de gouvernance, « les efforts déjà engagés devront être renforcés. À ce titre, l’amélioration de la transparence et l’assainissement de la gestion des finances publiques en cours devront être poursuivis », instruit Paul Biya.

En tout état de cause, le budget 2024 sera élaboré sur des hypothèses réalistes suivantes : un taux de croissance du PIB de 4,3%, un déficit budgétaire de 1% et un déficit du compte courant autour de 3%/.

Cameroun : Paul Biya déclare le lundi 14 août jour férié

Le président de la République vient de rendre public un arrêté allongeant le week-end qui s’annonce.

Le public attendait l’information depuis le début de la semaine en cours. Le président de la République vient de signer l’arrêté déclarant la journée du lundi 14 août 2023 fériée sur l’ensemble du territoire camerounais. Faut-il le rappeler, cette décision est prise en raison de la fête de l’Assomption, célébrée chaque 15 août par les chrétiens catholiques. Une solennité qui marque l’élévation de la Vierge Marie auprès de la gloire de son fils Jésus-Christ.

Le week-end qui s’ouvre ce vendredi 11 août 2023, s’annonce long et surtout festif pour les chrétiens catholiques. Elle va se poursuivre jusqu’à mardi prochain. Le travail reprendra le mercredi 16 août pour une semaine de travail qui durera trois jours. Contrairement au repos observé sans décision du chef de l’Etat le vendredi 19 mai dernier au lendemain de la fête de l’Ascension, le repos de lundi vient d’être autorisé à la faveur de l’acte présidentiel.

Cameroun : Paul Biya salue la mémoire de Henri Konan Bédié

Le message du chef de l’Etat camerounais est contenu dans une correspondance adressée à son homologue ivoirien Alassane Ouattara.

La nation ivoirienne est en deuil depuis le mardi 1er août 2023. Henri Konan Bédié, ancien président de la République est décédé à l’âge de 89 ans des suites d’un malaise cardiaque. Suite à ce décès, le président de la République de Cote d’Ivoire a signé un décret instituant 10 jours de deuil national sur tout le territoire à compté du 2 jusqu’au 11 août 2023. Pendant cette période, les drapeaux sont en berne sur l’étendue du territoire ivoirien et dans les ambassades du pays à l’étranger. Et parmi les messages de condoléances et d’hommage qui affluent, celui du chef de l’Etat camerounais est pris en compte.

« Monsieur le président et cher frère, j’ai appris avec tristesse le décès de Henri Konan Bédié ancien président de la République de Côte d’Ivoire, survenu à Abidjan le 1er août 2023. Je salue la mémoire de l’homme d’Etat, qui aura marqué de son empreinte et durant de longues années, la vie politique de son pays. En effet, le président Bédié fut notamment Ambassadeur, ministre, président de l’Assemblée nationale avant d’accéder à la magistrature suprême. En plus, il dirigeait le PDCI-RDA, formation historique de la Cote d’Ivoire », a écrit le président Paul dans une correspondance en date du 03 août 2023.

A l’ambassade de la République de Côte d’Ivoire au Cameroun, le décor est planté depuis le jeudi 03 août 2023 en matinée. La représentation diplomatique rend hommage à l’homme d’Etat disparu il y a trois jours. Un livre de condoléances est ouvert. De nombreuses personnalités sont attendues parmi lesquelles les chefs de missions diplomatiques présents au à Yaoundé. Les ressortissants ivoiriens vivant au Cameroun sont aussi attendus à l’ambassade pour le recueillement.

Henri Konan Bédié a dirigé la Côte d’Ivoire du 17 novembre 1993 au 24 décembre 1999 après avoir succédé à Felix Houphouët Boigny. Avant d’occuper les plus hautes fonctions du chef de l’Etat, l’homme politique a été président de l’Assemblée nationale de son pays pendant plus de 12 ans à compter du 22 décembre 19980. L’homme d’Etat aura occupé le poste de ministre de l’Economie et des Finances pendant 11 ans. Jusqu’à son décès, il était à la tête du Parti démocratique de Cote d’Ivoire-Rassemblement démocratique africain (Pdci-Rda).

Cameroun : Paul Biya prend part au 2è sommet Russie-Afrique

Le président de la République du Cameroun a quitté la capitale Yaoundé le mercredi 26 juillet 2023 en compagnie de son épouse Chantal Biya.

Après le premier sommet Russie-Afrique tenu à Sotchi les 23 et 24 octobre 2019, voici venue la 2è édition. La Russie de Vladimir Poutine et 49 pays africains se retrouvent du 26 au 30 juillet à Saint-Pétersbourg. A l’invitation du président russe, le chef de l’Etat Paul Biya prendra part aux travaux en compagnie de quelques membres du gouvernement dont la présence à ce sommet qui s’ouvre ce jeudi, renseigne sur les sujets à l’ordre du jour.

Placé sous le slogan « pour la paix, la sécurité et le développement » le 2e sommet aborde plusieurs principaux thèmes. Les participants au sommet aborderont le nucléaire civil, les technologies spatiales, les nouvelles routes logistiques, la souveraineté alimentaire.

La guerre en Ukraine et ses conséquences sur les économies africaines et mondiales ne saurait être oubliée. L’Afrique dont certains pays sont presque dépendants des céréales russes et ukrainiens cherchent des voies pour accéder à ces denrées depuis que la Russie est en guerre avec l’Ukraine le 24 février 2022. Le groupe paramilitaire Wagner installé depuis plusieurs années en Afrique pourrait aussi être évoqué au cours des travaux.

Le Cameroun voudrait dans cette rencontre internationale trouver de nouveaux partenaires susceptibles d’accélérer la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement pour la période 2020-2030. D’où la présence des ministres des Finances, de l’Economie, des Travaux publics et de la Défense.

Le 2è sommet Russie-Afrique est aussi comme le 1er, une occasion pour Vladimir Poutine de renforcer les relations entre son pays et le continent. A travers ce rassemblement, le chef de l’Etat russe a une opportunité de poursuivre son combat contre les « contre-valeurs occidentales », tout comme les Etats africains ont l’opportunité de réévaluer leur souveraineté alimentaire.

Plomb et étau mystique sur le Cameroun

Peut-on contrôler durablement un peuple et son président par la sorcellerie et la magie ?

«Avancer sans regarder en arrière, c’est arriver à moitié»

J’ai regardé avec un sourire en coin, un ministre problématique de la République, le ministre des routes en l’occurrence, dansé avec ferveur sous un soleil de plomb, au boulevard Ahmadou AHIDJO, avant l’ouverture du défilé du 20 mai 2023. Et comme beaucoup de Camerounais, j’ai dû me poser une question : qu’est-ce-qui pourrait bien motiver et justifier la liesse  »individuelle » de ce ministre en une telle circonstance solennelle et nationale sérieuse, surtout quand l’on sait le lourd poids négatif et égoïste que sa gestion problématique fait peser intelligemment sur le budget de ce ministère et sur le développement du réseau routier du pays? Pour un ministre qui n’a pas officiellement la danse dans ses gènes, cela paraissait curieux et interrogateur.

Quel est la symbolique des ministres qui dansent ?

Ce cliché qui était tout aussi assimilable à la joie qui se lisait sur les visages de certains autres membres du Gouvernement, semblait contraster avec la mine renfrognée qu’arbore certains autres. On aurait dit qu’ils étaient au fait de quelque mauvais présage  dont n’était peut-être pas au courant le ministre danseur.

Le plus important dans ce partage de clichés, est la différence d’humeurs perceptible chez ceux qui tiennent le pouvoir dans notre pays. Entre la liesse et l’inquiétude, il importe de s’appesantir sur l’assurance qui apparaît comme une trame commune à leurs reflets comportementaux. D’où tiennent-ils leur assurance? Ont-ils de bonnes raisons d’être aussi assurés et flegmatiques, dans un pays où tous les citoyens sont inquiets et perplexes sur les lendemains de leurs vies et de leurs devenirs?

Une raison irrationnelle…pour une explication rationnelle !*

Malgré toute la bonne volonté, aucun ou du moins très peu d’observateurs et d’analystes de la scène politique Camerounaise ne pourraient trouver des raisons elles-mêmes objectives, pour justifier *la liesse, l’allégresse, la joie et l’agitation effervescente des membres du gouvernement* d’un pays où tout stagne, rien ne marche; *un pays où le Peuple est visiblement en asphyxie létale et terminale, pendant que les gouvernants longévités  vont et se vantent impunément de scandale en scandale.

Il n’y a qu’une raison irrationnelle qui puisse expliquer de manière rationnelle cet état de fait. Le Cameroun est sous un plomb et un étau mystique artificiel. Aucune autre raison valable.

Le Cameroun a-t-il cessé d’être un pays normal ?

Quelques signes évidents pour le démontrer. Le Peuple souffre et dépérit continuellement et graduellement depuis trois(3) décennies, mais ne se soulève jamais. Après les périodes de braise de 1991-1992 qui ont d’ailleurs été les dernières, il y a comme une chape de plomb qui aura été jetée comme un mauvais sort sur la conscience populaire.

Ni les *coupes multiples de salaires* de 1990, 1992 et 1994 (du fait de la dévaluation), ni les *éternelles promesses de campagne* (grandes ambitions, grandes réalisations, grandes opportunités) non tenues, ni *les scandales effrénés et à répétition , ni les crimes économiques* toujours plus nombreux et spectaculaires, ni *l’impunité endémique* etc. n’ont pu réveiller le Peuple Camerounais de ce sommeil. Même *les  »émeutes de la faim »* de février 2008, malgré leur caractère artificiel et politiquement spécieux, n’ont pu lever le Peuple, à défaut de réfréner les ardeurs malfaisantes de nos dirigeants.

Et pourtant, tous ces ingrédients réunis auraient suffi dans un pays normal, à provoquer une véritable révolution populaire. Est-ce donc à dire que le Cameroun n’est pas un pays normal ? Si oui, quand a-t-il cessé d’être un pays normal ? Quels sont les élixirs et les potions qui auraient été utilisés pour le travestir?

Au-delà de la peur du gendarme!* 

La peur du gendarme, de l’armée ou de la police, suffit-elle à justifier *cet amorphisme du Peuple Camerounais qui est déjà presque devenu une référence et une curiosité en Afrique* ? La réponse est négative. Le sang du peuple Camerounais n’est pas moins bouillonnant que celui du peuple malien, sénégalais, ivoirien, centrafricain, tchadien, soudanais, burkinabè, guinéen etc. Il faut chercher ailleurs.

Opposition morte…!* 

Même au sein de l’Opposition, l’endormissement est acté. Tous les leaders historiques ont été retournés, pour certains dans la tombe, pour d’autres dans leur vie. Citons principalement : EBOUA Samuel, Victor AYISSI MVODO, NI John FRU NDI, BELLO Bouba Maïgari, Anthar GASAGAÏ,  Adamou NDAM NJOYA, etc.

Les moins honteux ont fait des revirements à 360° en se vendant corps et âme au pouvoir en place. Les plus honteux se sont installés dans les faux-semblants dans une attitude d’opposant-collaborateur du pouvoir en place. Et ces attitudes ont achevé d’assommer la volonté et d’anesthésier la conscience politique du Peuple.

Le pouvoir entre les mains des postiches!

Mais que s’est-il donc passé ? Qu’est-ce qui pourrait expliquer cette situation ? En révisant dans nos acquis d’expérience, il apparaît plus ou moins clairement qu’une petite caste de ceux qui sont au pouvoir aurait mis la main sur les clés essentielles. Ils n’ont pas réussi à en ouvrir les portes destinées. Cela ne se pouvait pas, puisqu’ils n’en ont pas l’Onction. Mais le fait d’avoir introduit ces clés dans ces serrures sans en avoir l’Onction, a bloqué tout processus d’ouverture ou de rétractation. Ils ne peuvent accéder à la félicité du pouvoir éternel puisque les portes sont restées fermées malgré l’introduction des clés. Aucun  »Oint » ou  »Elu » ne pourrait accéder aux portes, puisque les clés sont détenues par des  »postiches » et confisquées dans les serrures. *Le Peuple qui est derrière la porte ne peut accéder à la lumière du jour, car il reste enfermé par des mains souillées qui ont corrompu les clés et la porte.*

En langage facile, la porte du changement reste fermée parce que l’Élu au pouvoir aurait confié la clé du Cameroun à des individus pour des usages obscurs. Pour se maintenir au pouvoir et s’éviter les humeurs du Peuple, l’Élu actuel aurait donné autorité à certains de ses affidés pour agir » en ses lieu et place sur l’Esprit et l’Âme du Peuple et de la Nation. Du fait de cette confiance investie indûment en eux, ils ont perdu de vue le grade de celui qui les a élevés et l’intérêt de la Nation.

AHIDJO patriote malgré lui?

En effet, il faudrait le préciser, le Cameroun n’est pas un pays commun. La clé du Cameroun se donne  »sur inspiration » d’une main à une autre. La Constitution et les élections ne sont que des faire-valoir. Pour nous en convaincre, au-delà des raisons historiques évoquées jusqu’à ce jour, rien n’explique pourquoi le Président Ahmadou AHIDJO avait refusé de céder le pouvoir à un autre Camerounais de son ère culturelle et géographique pour le confier à un autre, originaire d’ailleurs ».

Depuis1971 jusqu’ à son départ en 1982, il était étiqueté officiellement comme  »rebelle » à la France qui continuait de désigner ses  »préfets » en Afrique. Sont plus explicites encore à ce sujet, les affaires: Ernest OUANDIÉ (grippe avec la Gauche française de François Mitterrand), Camair, financement de l’ANC et condamnation de la politique d’apartheid en Afrique du Sud, grippe diplomatique avec la France suite à la construction du Palais des Congrès par la Chine en pleine guerre froide, opposition de la France sur la construction d’une raffinerie complète à Limbe, l’implication du Cameroun au côté de l’Algérie de Boumediene dans la revendication du Nouvel Ordre Economique  1972-1975, affaire du sabordage par la France de la Société Nationale des Investissements(SNI) 1977-1979, la longue attente d’audience du Président Camerounais en France en juillet 1981 après la prise de pouvoir de François Mitterrand depuis le 10 mai de la même année, etc.

Autant d’indices et bien d’autres qui réduisent suffisamment la thèse de l’influence extérieure sur le choix de son successeur. La preuve est que même au plus fort de ses regrets, le Président Ahmadou AHIDJO n’aura reçu aucun soutien de la France, encore moins son successeur lors du putsch manqué du 6 avril 1984.

Les faiblesses de BIYA ont travesti le Pouvoir suprême !* 

Ce pouvoir que Paul BIYA a reçu  »naturellement » et  »gracieusement », il devra le remettre par les mêmes procédés. Contrairement à son prédécesseur, sa faiblesse, ses peurs et son impréparation l’auront contraint à ouvrir la mystique de ce pouvoir suprême dont il est l’unique détenteur, à certains de ses  »amis », dans le but de l’aider à trouver les  »voies » et  »moyens » de l’y maintenir. Des recours ont ainsi été faits à de redoutables agences, cercles et pratiques mystiques et ésotériques, tant dans l’Eglise qu’en dehors.

BIYA ensorcelé…!* 

Cette greffe a réussi. Le peuple s’est avachi. Le pouvoir en place s’est stabilisé et équilibré. Beaucoup de pontes au pouvoir et leurs aspirants, ce sont livrés corps et âmes à ces pratiques et dans ces cercles, pensant y trouver le Président et au besoin l’y confisquer. Ils sont devenus de grands ésotériques qui lisent leur Chef dans leurs boules de cristal. *Ils ont neutralisé mystiquement sa volonté d’agir* . Le Président ne peut donc plus rien faire qui aille à l’encontre de leurs intérêts. Ils en sont même arrivés au point de savoir qu’il n’allait pas traverser l’année 2022. Autrement dit qu’il n’aurait pas le temps physique pour les rattraper dans leurs malfaisances. D’où l’augmentation exponentielle des scandales et des crimes économiques ainsi que des luttes de pouvoir entre 2019 et 2022.

Entre sorcelleries blanche et noire!*

Ce qu’ils n’ont pas compris, c’est que *BIYA les a tous utilisés pour se maintenir au pouvoir. Ils ont cru qu’ils pouvaient former avec lui et sous son onction, un gang de brigands mystiques sur le dos et contre les intérêts des Camerounais et du Cameroun. Mais hélas. Depuis 2008, notamment avec la visite du Pape BENOÎT XVI, BIYA a opéré un revirement à la normalité du pouvoir, un retour aux sources ancestrales telluriques. Désormais, il connaît les gris-gris de ces cercles et pratiques qu’il méprise à présent.

Mais eux, ils continuent de se prendre au sérieux dans ces illusions. Désormais et ce *depuis sa prestation de serment en 2018, BIYA a entamé la marche lente vers Sa Sortie et sa Félicité. Eux, ils sont restés dans l’illusion d’un président enchaîné par leur complicité mystique, conditionné » par la peur de leurs  »petites sorcelleries » blanches et noires. Très sûrs d’eux, ils se sont exprimés à travers la bouche d’un de leurs congénères et ami, lors d’un meeting d’un parti d’opposition à Bafoussam : »… ce sera en 2025 ou avant ».

Un nouveau BIYA nous est revenu des États-Unis !

Mais BIYA n’est pas mort en 2022. Il est toujours vivant en 2023. Peut-être le sera-t-il toujours au-delà de 2025? Qui sait ? Beaucoup n’ont même pas pu remarquer que c’est un autre Paul BIYA, physiquement différent, qui est rentré des États-Unis en fin décembre 2022, sortant du Sommet États-Unis-Afrique du 15 au 17 décembre 2022.

Une chose est claire. Sa longévité est devenue de plus en plus gênante pour eux et pour leurs projets. Beaucoup en sont presque arrivés à mettre en doute leurs certitudes mystiques.

Même BIYA croit connaître son successeur ! 

Et pourtant, il y a une chose que BIYA sait, mais que ses amis mystiques semblent refuser de comprendre : *la dévolution du pouvoir au Cameroun échappe même à son détenteur. BIYA partira du pouvoir et le cédera d’une manière étonnamment simple. Il le donnera à un individu dont lui-même ne comprendra pas la fortune. Mais ce sera celui-là. Et personne d’autre.

Lorsque le moment de passer la main sera venu, comme en 1982 et dans un espace-temps très bref, *tout s’arrêtera, le Prince entrera dans une transe, il dira et fera ce que l’Esprit et l’Âme du Cameroun lui dicteront*, puis, puis, puis…il fondra lui-même dans les mémoires. C’est bien cela qui était arrivé au Président Ahmadou AHIDJO entre le 04 et le 06 Novembre 1982. *L’hypnose ancestrale s’était dissipée qu’il était déjà trop tard* BIYA tenait  désormais le pouvoir.

Personne n’échappera au châtiment ! 

Toute danse de jubilation est donc inconsciente, imprudente et vaine. Personne de ceux qui ont fait du mal aux Camerounais et au Cameroun sous BIYA, n’échappera. Le châtiment suprême et final commencera par lui et s’achèvera après lui.

Cameroun : Paul Biya augmente le budget de l’Etat

Le président de la République a signé le 2 juin 2023 une ordonnance modifiant la loi de finances 2023 qui devrait être adoptée au cours de la session parlementaire en cours.

La révision de la loi de finances est intervenue quelque temps après que le gouvernement ait décidé sur des recommandations insistantes du Fonds monétaire international (FMI) de réduire l’enveloppe budgétaire destinée aux subventions des carburants au motif qu’elles bénéficieraient davantage aux groupes sociaux les mieux nantis. Dans cette logique les ressources économisées à la suite de cette initiative, pourraient être investies pour le développement social et au profit des populations.

La note signée du président d la République fait passer le budget 2023 de l’État de 6345,1 à 6726,9 milliards de FCFA, soit une hausse de 381,8 de FCFA. Selon le document, le budget général augmente de 367,7 milliards de FCFA et celui des comptes d’affectation spéciale progresse de 14,1 milliards de FCFA.

Le gouvernement, indique l’ordonnance du chef de l’Etat, est habilité à recourir aux emprunts sur les marchés financiers et bancaires intérieurs et extérieurs, pour des besoins de financement des projets pour un montant maximum de 650 milliards de FCFA.

Pour ce faire, le plafond des ressources à mobiliser sur le marché financier intérieur, notamment en émissions de titres publics, est fixé à 450 milliards de FCFA contre 200 milliards de FCFA comme ressources à mobiliser sur les marchés bancaires extérieurs, destinés à l’apurement des restes à payer.

Le Cameroun entre dans un long week-end de jours fériés

Du fait de la fête de l’Ascension qui se célèbre ce 18 mai et de la fête nationale samedi 20 mai, les travailleurs camerounais ne reprendront le service que le lundi 22 mai 2023.

Explication. Conformément à la législation régissant les fêtes légales au Cameroun, le pays de Paul Biya s’apprête à vivre trois jours fériés. La fête de l’Ascension se célébrant ce jeudi 18 mai et la fête de l’Unité nationale étant fixée au 20 mai, la journée du vendredi 19 mai étant intercalée entre deux jours de fête, peut être déclarée fériée.

En rappel, l’Ascension est une fête chrétienne   célébrée le quarantième jour après Pâques. Elle marque la dernière rencontre de Jésus   avec ses disciples après sa résurrection   et son élévation au ciel. Elle exprime un nouveau mode de présence du Christ, qui n’est plus visible dans le monde terrestre, mais demeure présent   dans les sacrements.

Elle annonce également la venue du Saint-Esprit   dix jours plus tard et la formation de l’Eglise à l’occasion de la fête de la Pentecôte. Elle préfigure enfin pour les chrétiens la vie éternelle. Le jeudi de l’Ascension est jour férié dans plusieurs pays du monde. Pour les catholiques et les protestants, en 2023, l’Ascension est le jeudi 18 mai et aura lieu le 9 mai en 2024.

Une vue de la tribune officielle à la place des fêtes à Yaoundé

Quant à la fête nationale, elle sera rendue cette année à la 51ème édition. La Fête nationale du Cameroun appelée aussi fête de l`unité est fêtée tous les 20 mai. Cette date marque la naissance de la République unie du Cameroun et la fin du système fédéraliste. A en croire la CRTV, les préparatifs vont bon train sur l’ensemble de territoire camerounais. Yaoundé, siège des institutions a d’ailleurs vécu ce mercredi 17 mai, la répétition générale au défilé, devant des membres du gouvernement.

Cameroun-Basketball : Paul Biya félicite Joël Embiid

Désigné MVP de la saison régulière en NBA, le pivot camerounais des Sixters de Philadelphie a, à travers une lettre à lui adressée, reçu les félicitations du chef de l’Etat.

« Je vous adresse mes sincères félicitations pour avoir remporté ce trophée tant convoité du championnat de basketball le plus prestigieux du monde », écrit Paul Biya dans la lettre qu’il adresse à son compatriote Joël Embiid le 4 mai dernier.

Le pivot camerounais des Sixters de Philadelphie en Conférence Est de la NBA a été désigné Most Valuable Player (MVP) de la saison régulière 2022/2023 de la NBA. Il est seulement le deuxième Africain de l’histoire du championnat de basket nord-américain à remporter ce trophée, après le Nigérian Hakeem Olajuwon en 1994. La preuve que Joël Embiid vient de réaliser un exploit, que Paul Biya n’a pas manqué de commenter dans sa lettre.

« Votre distinction est bien méritée au vu de votre grand talent et de vos qualités humaines. Grâce à ces atouts personnels, vous êtes en train de réaliser un parcours inédit et disposez déjà d’un palmarès fort enviable », écrit le président camerounais.

Lettre de félicitation du PRC adressée à Joel Embiid

Cameroun-Hadj 2023 : Paul Biya accorde une nouvelle subvention d’un milliards de F aux pèlerins

Le chef de l’État, Paul Biya, vient d’accorder une nouvelle « subvention d’appoint » d’un milliard de FCFA à la Commission nationale du Hadj.

Le président de la République du Cameroun veut éviter les plaintes des fidèles musulmans. « Ce soutien financier permettra, comme par le passé, une réduction du coût du Hadj de cette année », indique le ministre de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji, par ailleurs président de ladite commission, dans un communiqué publié ce vendredi 5 mai.

Cette année, les fidèles musulmans concernés par le Hadj collectif paieront 2 918 268 FCFA contre 2 924 000 FCFA l’année dernière, soit une baisse de 5 732 FCFA. L’année dernière, la subvention du président avait fait passer le prix du Hadj collectif de 3 294 000 FCFA à 2 924 000 FCFA, ce qui faisait une baisse de 370 000 FCFA.

Selon le Minat, cette dotation a permis à 2 700 fidèles musulmans d’effectuer le voyage en Arabie Saoudite, alors qu’un quota de 4 300 pèlerins avait été attribué au Cameroun en 2022. « Compte tenu de la forte demande cette année, la Commission nationale a validé 3 165 places pour le Hadj 2023. Malgré cette augmentation de 465 places pour une subvention correspondant au même montant, le prix du Hadj a connu une légère baisse », affirme le Minat, qui invite les encadreurs agréés à respecter « scrupuleusement » le prix ainsi arrêté.

Cameroun : Paul Biya devrait nommer au moins 48 PCA avant le 12 juillet 2023

L’Information ressort d’une récente tribune intitulée « République exemplaire : le président de la République devrait nommer au moins 48 PCA avant le 12 juillet 2023» publiée par Pr Viviane Ondoua Biwolé.

L’experte en gouvernance publique s’appuie sur les dispositions des lois de 2017. Selon cette dernière, « l’un des critères retenus par le législateur comme levier de performance des entités publiques au Cameroun, à travers les lois de 2017, est la rotation de ses dirigeants : neuf (9) ans maximum pour les DG et DGA et six (6) ans maximum pour les PCA et membres du Conseil d’Administration ».

« Ces lois ont suscité des débats quant à leur rétroactivité ou non. Le statut quo observé dévoile sans ambigüité le choix qui a été retenu, celui de la non rétroactivité. En concédant le principe de la non rétroactivité, le 12 juillet 2023, les PCA en poste depuis 2017 auront finalement atteint le terme de leurs mandats ».

Parmi les organismes concernés, on dénombre entre autres l’OBC, le bureau national de l’etat civil (Bunec), l’agence de promotion des petites et moyennes entreprises (Apme), agence nationale des radioprotection (Anrp), la cameroon hotels corporation (CHC hilton), l’electricy development corporation (Edc), la mission de regulation des approvisionnements des produits de grande consommation (Mirap), mission de developpement de la peche artisanale et maritime (Midepecam), le CHU, etc.

Viviane Ondoua souligne qu’il convient de « relever qu’il ne s’agit pas de question de personnes mais de respect de la loi. Celle-ci prévoit que le Ministre de tutelle informe la Présidence de la République, six mois avant l’échéance de la fin du mandat du PCA. Cette diligence aurait donc dû être faite par toutes les tutelles concernées le 12 janvier 2023 ».

Séisme : Paul Biya donne 602 millions FCFA à la Turquie

Le ministre de l’Administration territoriale, Atanga Nji Paul a porté cette enveloppe au nom du chef de l’Etat.

Selon Cameroon Tribune six semaines après le violent séisme qui a frappé simultanément la Turquie et la Syrie, le président de la République, Paul Biya a dépêché dans la capitale turque, le ministre de l’Administration territoriale, Atanga Nji Paul.

« Outre le renouvellement des condoléances du chef de l’Etat et la compassion de l’ensemble de la nation camerounaise à ce pays ami meurtri, le Minat a également apporté l’appui du président Paul Biya aux efforts de reconstruction engagée par les autorités turques », a écrit Cameroon Tribune sur sa page Facebook ce matin.

Ceci sous la forme d’un chèque d’un million de dollars US, soit environ 602 millions de F. Le chèque a été remis dans la soirée de mardi au ministre de l’Intérieur, Süleyman Soylu, qui a signifié la reconnaissance de son pays pour cette marque de solidarité.

Retro

Pour mémoire, un joueur camerounais a trouvé la mort dans cette catstrophe. La mort du joueur de football pour amputés avait été confirmé par la Fédération camerounaise de football pour amputés. Pensionnaire de Malatya Amputee Football Club.

En chiffre, plus de 50 000 personnes sont mortes après le tremblement de terre qui a dévasté en février le sud-est de la Turquie et le nord de la Syrie, tandis que deux personnes ensevelies ont été sauvées.