Cameroun : la BAD prête 132 milliards de F pour les projets à l’Extrême-Nord

L’argent serivra dans les secteurs de l’agriculture et de l’agro-industrie, de l’eau et l’assainissement ainsi que la promotion du capital humain.

Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement a approuvé, le 25 octobre 2023 à Abidjan, un prêt de 203,11 millions d’euros soit plus de 132 901 528 100 FCFA au Cameroun. L’appui financier est destiné à mettre en œuvre le Projet d’aménagement territorial et de promotion du secteur privé de la région de l’Extrême-Nord du pays.

Plusieurs travaux d’infrastructures sont prévus dans le cadre du projet et des activités d’appui à la résilience et à la vulnérabilité. Il s’agit notamment (i) de la réhabilitation des tronçons routiers entre Moutourwa et Maroua, long de 36 kilomètres, sur la route nationale n°1, et entre Magada et Yagoua (137 kilomètres), sur la route nationale n°12 ; ainsi que (ii) des aménagements socio-économiques susceptibles de contribuer à apporter une réponse aux divers problématiques sociales auxquelles les populations de la zone Est font face. Les spécifications techniques relatives auxdits travaux prendront en compte les mesures de résilience face aux changements climatiques.

En outre, le projet permettra de valoriser les infrastructures routières à réhabiliter ou à construire dans sa zone d’intervention, en favorisant l’implication du secteur privé pour contribuer à la réalisation des objectifs de développement. Ces activités de promotion du secteur soutiendront en particulier le développement des chaînes de valeur agricoles à fort potentiel de croissance et de transformation industrielle pour créer de la valeur ajoutée le long des corridors routiers concernés dans les spéculations suivantes : mil, sorgho, anacarde, oignon, riz, maïs, tomate, pomme de terre, arachide, fruits ainsi que les petits et gros ruminants.

À terme, le projet bénéficiera à toute la population de la région de l’Extrême-Nord du Cameroun et, de façon spécifique, aux groupements de producteurs et autres acteurs du secteur privé. Les bénéficiaires indirects sont les populations de la région du Lac Tchad et celles des zones frontalières avec le Nigeria et le Tchad.

L’Union européenne, partenaire stratégique de la Banque, soutient à travers un don du EU-Africa Infrastructure Trust Fund, à hauteur de 30 millions euros, le projet, dont l’objectif est de contribuer à l’aménagement du territoire, à l’amélioration du système de transport et à la promotion du secteur privé en vue de l’émergence d’un pôle de développement intégré et durable dans la région.

« Cette opération, par son caractère intégrateur, servira d’élément catalyseur à la mise en œuvre de plusieurs autres projets, notamment, dans les secteurs de l’agriculture et de l’agro-industrie, de l’eau et l’assainissement ainsi que la promotion du capital humain, a déclaré Serge N’Guessan, directeur général Afrique centrale et représentant pays de la Banque africaine de développement au Cameroun. Elle constitue véritablement une des réponses efficaces à la marginalisation socio-économique dont cette région, la plus pauvre du Cameroun, souffre depuis plusieurs années, et qui justifie l’option prise par la Banque, en concertation avec le gouvernement, d’y concentrer ses actions », a souligné la banque.

 

Financement : SCB Cameroun met 12 milliards F dans les travaux au Port de Kribi

SCB Cameroun et Kribi conteneurs terminal (KCT) ont signé la convention de prêt le 26 juillet 2023.

SCB Cameroun et KCT respectivement représentés par les Directeurs Généraux Alexandre BEZIAUD et David AZRA ont procédé le 26 juillet 2023, à la signature d’une convention de prêt pour le financement à hauteur de 12 Milliards alloué pour la deuxième phase des travaux de construction du Port Autonome de Kribi.

Lancés en novembre 2017, les travaux de cette 2e phase de construction avaient été interrompus en novembre 2018. Ils ont été relancés en février 2020. Initialement prévus pour 42 mois, ces travaux devraient finalement être bouclés en 36 mois, en considérant les travaux réalisés dans la phase préparatoire, entre novembre 2017 et novembre 2018. « Ce qui laisse entrevoir une livraison du chantier en 2023 », projetait en 2022 Alain Patrick Mpilla Ayissi, le directeur de l’aménagement et de l’environnement au PAK,

D’un coût global d’environ 400 milliards de FCFA, la 2e phase de construction du port en eau profonde de Kribi permettra de doter cette plateforme portuaire d’un 2e terminal à conteneurs de 750 mètres, soit deux fois plus long que le premier.

Les travaux sont réalisés par la société chinoise CHEC, et consisteront au prolongement du mur de quai de 715 mètres, au rallongement de la digue de protection de 675 mètres, et à l’aménagement de la chaussée portuaire couvrant une superficie globale d’environ 37 hectares.

Cameroun : le FMI octroi un prêt de 44 milliards de F

Le FMI souligne, par ailleurs, à grands traits que « les résultats obtenus par le Cameroun dans le cadre de son programme sont mitigés ».

Nombre de critères de réalisation quantitatifs n’ont pas été atteints ; trois des cinq objectifs indicatifs du programme n’ont pas été satisfaits ; le Fonds dénonce également l’indolence dans l’implémentation des réformes structurelles en dépit des progrès louables réalisés dans certains domaines, à en croire Ecomatin. En approuvant les quatrièmes revues des accords au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) et du mécanisme élargi de crédit (MEDC) avec le pays le 29 juin, l’institution de Bretton Woods prescrit au passage la mise en œuvre de mesures correctives indispensables pour l’atteinte des objectifs manqués et l’accélération des réformes structurelles.

La conclusion des quatrièmes revues des accords entre le FMI et le Cameroun au titre de la FEC et du MEDC qui ont donné lieu le 29 juin 2023 au décaissement de 73,6 millions de dollars, soit 44,380 milliards de Fcfa d’appuis budgétaires, ne sont pas éloignées des exigences qui ont entouré le communiqué de fin de mission des équipes du Fonds au Cameroun en mai dernier. Dans le communiqué du 29 juin sanctionnant l’approbation du décaissement sus-évoqué, le FMI souligne à grands traits que «les résultats obtenus par le Cameroun dans le cadre du programme sont mitigés ».

A titre d’illustration, il indexe la non atteinte de plusieurs indicateurs de performance dont le critère de réalisation quantitatif relatif à l’accumulation d’arriérés extérieurs qui «a encore connu des dépassements mineurs et provisoires au début de l’année 2023». De plus «trois des cinq objectifs indicatifs du programme n’ont pas été atteints», en sus des lenteurs constatées dans le rythme des réformes structurelles. «Lors de la conclusion de ces revues, le conseil d’administration a également approuvé la dérogation pour non-respect du critère de réalisation relatif à la non-accumulation de nouveaux arriérés de paiement extérieurs parce que le dépassement était provisoire et négligeable », indique le FMI.

C’est pourquoi, les autorités du Fonds prescrivent aux dirigeants camerounais la mise en œuvre de mesures correctives indispensables à l’atteinte des objectifs manqués et l’accélération du rythme d’implémentation des réformes. Car, relève l’institution, «la mise en œuvre résolue des réformes permettra de gérer les chocs auxquels l’économie fait face en ce moment, tout en stimulant la croissance et en renforçant la résilience». Parmi ces réformes structurelles, il y a le lancement de la stratégie d’inclusion financière, l’amélioration de la gouvernance notamment le lancement d’un vaste diagnostic sur la gouvernance économique ainsi que le projet de renforcement de la Chambre des comptes de la Cour suprême.

«Cependant, des mesures additionnelles sont nécessaires pour améliorer le climat des affaires, notamment pour renforcer la stabilité du secteur financier et favoriser l’inclusion. De telles mesures devraient être accompagnées d’actions visant à renforcer la gouvernance, la transparence, et le cadre de lutte contre la corruption, notamment en remédiant aux lacunes identifiées en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme soulignées par le Groupe d’action financière », souligne le FMI.

Sécurité : le Cameroun prête plus de 32 milliards de F à la France pour équiper les Sapeurs-pompiers

L’accord de prêt pour le financement de ce projet a été signé ce 29 mai entre le ministre camerounais de l’Économie (Minepat), Alamine Ousmane Mey, et l’ambassadeur de France au Cameroun, Thierry Marchand.

50 millions d’euros soit 32, 8 milliards de FCFA accordé au Cameroun sous forme de prêt par la France en faveur des sapeurs-pompiers. Les instruments financiers destinés au projet d’acquisition d’équipements au profit du Corps National des Sapeurs-Pompiers du Cameroun ont été signés le 29 mai 2023 à Yaoundé, par le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Alamine Ousmane Mey, et l’Ambassadeur de France au Cameroun, Thierry Marchand.

Ce financement destiné à l’acquisition d’équipements au profit du Corps National des Sapeurs-Pompiers du Cameroun, permettra l’acquisition de 227 engins neufs d’incendie et de secours de toute nature en faveur de ce corps d’armée. « Ce financement va contribuer à la mise en œuvre des piliers essentiels de la Stratégie Nationale de Développement 2020-2030 (SND 30) dans son volet préservation des vies et Développement du Capital Humain », a souligné le ministre de l’Economie.

Le projet d’acquisition d’équipements de secours, de sauvetage et de lutte contre les incendies vise globalement à remplacer et moderniser les moyens d’intervention du Corps National des Sapeurs-Pompiers afin de renforcer significativement la réponse des pouvoirs publics en matière de sécurité civile. Il a pour objectif d’améliorer la gestion des situations d’urgence, afin d’atténuer la vulnérabilité des populations en cas de survenance de certaines catastrophes.

Pour l’Ambassadeur de France au Cameroun, « c’est une marche très importante dans la modernisation des capacités d’intervention du pays dans ce domaine de la défense civile et l’impact au bénéfice des populations sera très direct, très visible et très rapide ». S.E Thierry Marchand a indiqué que la France va continuer, au-delà de la livraison des équipements, à travailler en collaboration étroite avec les Sapeurs-Pompiers du Cameroun pour faire de cet instrument un outil très efficace au Cameroun.

Cameroun : le FMI approuve un nouveau prêt de 45 milliards de F

C’est la conclusion de la troisième revue du programme en cours d’exécution entre les deux parties depuis 2021.

Selon un communiqué du Fonds Monétaire International (FMI) rendu public hier, 8 mars 2023, le Conseil d’administration de l’institution financière internationale a achevé la 3ème revue de son Programme appuyé par la Facilité Elargie de Crédit (FEC) le Mécanisme Elargi de Crédit (MEC) pour le Cameroun. Selon ce communiqué du FMI, cette revue, qui avait débuté le 5 janvier 2023 à Yaoundé, s’est achevée par l’approbation par le Conseil d’administration du FMI, des conclusions de la mission réalisée au Cameroun par son équipe au titre de cette revue, et notamment par la validation des efforts du gouvernement camerounais, à respecter ses engagements dans le cadre de ce Programme.

Toujours selon le communiqué du FMI, cette approbation emporte acceptation par le même organe, d’un nouveau décaissement de 55,2 millions de DTS (Droits de tirage spéciaux), soit environ 73 millions USD, soit encore environ 44,9 milliards Fcfa, au taux de change BEAC (taux à l’achat de ce 9 mars 2023) de 1 USD pour 614,4796 Fcfa.

Ce qui porte à 317,4 millions de DTS, soit environ 420 millions USD, soit encore un peu plus de 258 milliards Fcfa, le montant total des décaissements déjà accordés par le FMI au Cameroun dans le cadre de ce Programme conclu le 29 juillet 2021. Pour rappel, le FMI s’était engagé à accorder au Cameroun, en cas de respect par ses autorités de leurs engagements contractuels dans le cadre de ce Programme, un montant total de 483 millions de DTS, soit environ 689,5 millions USD, soit encore environ 423,7 milliards Fcfa (au taux de change BEAC actuel à l’achat).

A la lecture du communiqué du FMI, cette issue heureuse est le produit des efforts du gouvernement camerounais et de l’indulgence des dirigeants du FMI. selon le FMI en effet, son Conseil d’administration a adopté des dérogations de non observance par les autorités camerounaises de deux critères de performance : le Cameroun n’aurait pas respecté, fin décembre 2022, la cible retenue dans le cadre de cet accord en matière de déficit primaire hors-pétrole, qui se serait dégradé de 3,9% du Produit Intérieur Brut (PIB) en 2021, à 4,5% du PIB en 2022, du fait, souligne le FMI, de la hausse des subventions aux produits pétroliers.

De plus, toujours selon le FMI, le gouvernement camerounais aurait été amené toujours en fin décembre 2022, par les contraintes de gestion de trésorerie de fin d’année, à accumuler des arriérés de paiement de sa dette extérieure, échouant ainsi au respect d’un de ses critères de performance acceptés dans le cadre de cet accord. Mais rassure, le FMI, le gouvernement camerounais aurait à ce jour, apuré ces nouveaux arriérés, se conformant par la même occasion à son engagement.

A en croire le site enjeuxeconomiques, le FMI a donc décidé d’approuver ces dérogations en raison de l’action corrective engagée par les autorités camerounaises pour se conformer à leurs engagements sur ces deux critères, mais aussi en raison de la durée très limitée de l’inobservation de ces critères par le Cameroun.

Le communiqué du FMI ajoute que le Conseil d’administration du FMI a décidé d’approuver des dérogations d’application de trois critères de performance (qui n’ont pas été précisés dans le communiqué) échus en fin décembre 2022 pour lesquels les données ne sont pas disponibles, «alors qu’il n’existe pas de preuves que ces critères n’ont pas été respectés», souligne le communiqué du FMI.

Selon la Directrice générale adjointe du FMI, Antoinette Sayeh, «les performances du Cameroun dans le cadre de ce Programme sont mitigées. Deux des six critères quantitatifs de performance de fin décembre 2022 n’ont pas été atteints, de même que trois des cinq cibles d’indicateurs de fin juin et fin septembre 2022». «Alors que d’importantes avancées ont été réalisées dans la mise en œuvre des réformes structurelles longtemps reportées, les progrès restent à la traîne dans certains domaines clés», poursuit la dirigeante du FMI.

Cameroun : Pierre Kunde Malong en prêt au VFL Bochum

Le milieu camerounais pourrait disputer sa première rencontre avec son nouveau club le 21 janvier prochain, à l’occasion de la 16e journée de Bundesliga face à Herta Berlin.

L’international Camerounais change de maillot et de pays. Le VfL Bochum 1848 vient d’accueillir un nouveau venu : Pierre Kunde Malong rejoint les Bleus et Blancs en prêt jusqu’au 30 juin 2023. . Le VfL et le club vendeur Olympiakos Piraeus se sont mis d’accord par rapport à transfert. Le prêt de l’international camerounais (35 sélections) comprend également une option d’achat.

Pour le milieu de terrain de 27 ans, c’est un retour en Bundesliga. Pierre Kunde a déjà joué pour le FSV Mainz 05 dans l’élite allemande de 2018 à 2021 et a marqué quatre buts en 68 matchs. Avec l’Olympiakos du Pirée, il a remporté le championnat de Grèce en 2022. Patrick Fabian, directeur général Sport du VfL Bochum 1848, se réjouit que « le changement ait pu être effectué avant notre départ pour le camp d’entraînement.

Pierre Kunde Malong est un atout pour notre équipe pour ses compétences techniques et tactiques, ainsi que son dynamisme et sa résilience. Le fait qu’il connaisse la Bundesliga et qu’il ait déjà combattu avec succès avec Mayence pour rester dans la ligue est, en plus de son expérience internationale, d’autres points positifs qui parlent pour lui et son prêt. Nous voulons maintenant présenter Pierre à l’équipe le plus rapidement possible, et le camp d’entraînement est parfait pour cela.

En rappel, Pierre Kunde Malong est né à Limbe au Cameroun. Il a appris les bases du football auprès des meilleures stars locales et a déménagé en Europe à l’âge de 16 ans. Il est venu à l’Atlético Madrid via la station Alcobendas CF. Chez les « Colchoneros », il est passé par les U19 et la deuxième équipe, a été prêté en Estrémadure et à Grenade avant de rejoindre le 1.FSV Mainz 05 en 2018.

Sur la scène internationale, il a participé à deux reprises à la Coupe d’Afrique des Nations (2019 et 2022) pour l’équipe nationale du Cameroun et a fait partie de l’équipe de la Coupe du monde 2022, où il a disputé des matches de groupe contre la Serbie et le Brésil.

La Banque mondiale accorde un nouveau prêt au Cameroun

Ce financement de 100 millions de dollars soit plus de 61 milliards de FCFA a été approuvé le 19 décembre 2022.

Le 19 décembre la Banque mondiale a accordé un financement de 100 millions de dollars (61 milliards de F) au Cameroun. Une enveloppe destinée à « soutenir une croissance inclusive et robuste et à renforcer la résilience du pays au changement climatique ».

Abdoulaye Seck, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun précise que ce financement axé sur l’assainissement budgétaire et la croissance inclusive constitue la première d’une série de trois opérations à l’appui des politiques de développement prévues sur la période 2022-2024.

Ainsi, ledit financement s’inscrit dans le droit fil des efforts de relance économique du pays, mais aussi des réformes structurelles à moyen terme sur la base desquelles le Cameroun pourra réaliser son ambition d’accéder au statut d’économie à revenu intermédiaire de la tranche supérieure d’ici 2035.

« Le soutien apporté dans le cadre de ce DPO (opération à l’appui des politiques de développement) aidera le pays à mettre en œuvre les réformes nécessaires pour améliorer la gouvernance, la gestion des ressources publiques et l’environnement des affaires, ainsi que le développement du capital humain », a-t-il souligné.

La BM entend également soutenir la politique de décentralisation du pays, améliorer la gouvernance des entreprises d’État, accroître la mobilisation des recettes, et renforcer le capital humain ainsi que l’autonomie économique des femmes.

Cameroun-Mondial 2022 : l’Etat accorde un prêt de 4,5 milliards F à la Fécafoot

Afin de préparer une participation efficiente du Cameroun au Mondial qatari, la Fécafoot s’est doté d’un budget total de 8,4 milliards de F.

Pour sa huitième participation en phase finale de Coupe du monde, le Cameroun met les petits plats dans les grands. D’après des fonctionnaires du ministère des Sports et de l’Education Physique (Minsep), la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) aurait contracté un prêt de 4,5 milliards de francs CFA auprès du gouvernement, en vue du Mondial qatari. Cet argent devrait permettre à l’instance dirigée par Samuel Eto’o d’avoir les moyens conséquents pour assurer le séjour au Qatar de l’équipe fanion de football jusqu’au soir de la finale de la Coupe du monde, le 18 décembre 2022.

Ainsi, la Fédération devrait au final avoir dans ses caisses, plus de 8,4 milliards de francs CFA pour la préparation et la participation des Lions indomptables au Mondial qatari. Soit 3,7 milliards de francs. Sur cette enveloppe, 4,5 milliards de F seront mis à disposition par la Fecafoot, le reste devant être supporté par l’État. Mais, afin de « pallier le retard de la mise à disposition des ressources attendues de la FIFA », qui devront permettre à la Fecafoot de contribuer au budget global, le Trésor public va préfinancer la quote-part de l’instance faitière du football national.

L’information est révélée par une lettre adressée le 20 octobre 2022 au président de la Fécafoot, Samuel Eto’o, par le ministre des Finances, Louis Paul Motazé. « (…) J’ai l’honneur de vous faire savoir que la tranche ferme de la Fecafoot, d’un montant de 2,7 milliards de FCFA sera préfinancée par l’État, et remboursable au Trésor public au plus tard le 31 décembre 2022. S’agissant de la tranche conditionnelle de la Fecafoot, d’un montant de 1,9 milliard de FCFA, elle sera mobilisée en fonction de la performance de notre équipe nationale, et également remboursable à la même échéance », écrit le ministre Motazé.

Pour rappel, les Lions indomptables entrent en compétition le 24 novembre 2022 face à la Suisse. Puis, le Cameroun va en découdre contre la Serbie et le Brésil.

 

Cameroun : un prêt de 15,8 milliards de F pour lutter contre les inondations à Yaoundé

Un accord de prêt a été signé le 20 septembre 2022 par le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Alamine Ousmane Mey, et le Directeur Général de la Banque Africaine de Développement (BAD) pour la région Afrique Centrale, Serges N’Guessan.

La Banque africaine de développement a prêté de l’argent au Cameroun pour combattre les intempéries à Yaoundé. D’un montant de 27 millions d’unité de compte (UC), soit environ 15,8 milliards de FCFA, l’enveloppe est destinée au Projet Complémentaire d’Assainissement pluvial de la ville de Yaoundé (PCADY).

Ce projet, dont le coût total est d’environ 30 millions d’UC, soit 27 millions d’UC représentant l’apport de la BAD (90%) et 3 millions d’UC représentant le Fonds de contrepartie du Gouvernement (10%), vise à réduire la fréquence des inondations résiduelles dans la ville de Yaoundé, notamment dans le périmètre du centre-ville.

L’objectif est d’améliorer de façon durable les conditions de vie des populations à travers le renforcement de la gestion des eaux pluviales et de l’hygiène, ainsi qu’une intégration harmonieuse des infrastructures qui contribuent au rayonnement de la ville de Yaoundé.

Par ailleurs, ce projet va soulager le centre-ville de Yaoundé, régulièrement exposé aux inondations avec des pertes économiques multiples et la détérioration de la qualité de vie des populations installées le long du canal du Mfoundi et ses affluents », a précisé Alamine Ousmane Mey dans son allocution.

 Cet accord de prêt était le second de la même journée. Un premier accord prêt d’un montant de 114 millions d’euros, soit environ 75 milliards de FCFA, a été signé. Il s’agit d’une première tranche du financement de la Banque Africaine de Développement (BAD), destiné à la réalisation du Projet d’Aménagement des Routes de désenclavement de la Zone Industrielle et Portuaire de Kribi (PARZIK).

Notons que ces deux opérations qui s’alignent aux priorités opérationnelles de la BAD et de la SND30, viennent porter à environ 1 302 milliards de FCFA le volume du portefeuille actif du Groupe de la Banque Africaine de Développement au Cameroun, pour une vingtaine de projets.

Cameroun : la BAD prête 75 milliards de F pour désengorger la zone portuaire de Kribi

L’enveloppe va servir au désenclavement de la zone portuaire de Kribi et l’assainissement de Yaoundé.

Deux accords de prêts ont été signés ce mardi 20 septembre 2022 par le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Alamine Ousmane Mey, et le Directeur Général de la Banque Africaine de Développement (BAD) pour la région Afrique Centrale, Serges N’Guessan.

Le premier accord de prêt d’un montant de 114 millions d’euros, soit environ 75 milliards de FCFA, est relatif à la première tranche du financement de la Banque Africaine de Développement (BAD), destiné à la réalisation du Projet d’Aménagement des Routes de désenclavement de la Zone Industrielle et Portuaire de Kribi (PARZIK).

D’un coût global d’environ 215,690 millions d’Euros, le PARZIK entend contribuer à l’amélioration du système de transport à travers l’optimisation du fonctionnement du Complexe industriel et portuaire de Kribi et l’intégration sous régionale.

Il va permettre la réhabilitation de la route Edéa-Kribi (110 km), l’aménagement de la voie expresse Lolabé-Campo (39 km), l’aménagement d’une liaison viable de 50 km permettant une interconnexion entre le Port de Kribi et plusieurs agro industries.

 Il sera aussi question de la création de liaisons routières permanentes, afin de contribuer à l’amélioration de l’accessibilité et la connectivité du Complexe industriel et portuaire de Kribi, et la réduction des coûts de transports.

Serge N’Guessan souligne que cette opération « vient répondre à un besoin réel et pressant de fluidification et de sécurisation du trafic entre les villes d’Edéa et de Kribi, permettant ainsi, de rendre à cette grande ville portuaire, tout le respect et la reconnaissance qui lui revient au regard de ses énormes potentialités économiques pour le pays et la sous-région ».

Cameroun : UBA accorde un prêt de 7 milliards de F à la communauté urbaine de Douala

Cet accord signé le 17 août 2022 entre les deux entités vise à accompagner la CUD dans la réalisation du projet de développement de la ville.

La Communauté urbaine de Douala et UBA Cameroon ont signé un accord de prêt le 17 août 2022. Il s’agit d’un second prêt après celui du 4 juin 2021 d’un montant de 3,2 milliards de FCFA, des fonds de contrepartie destinées à la réalisation du Projet de développement des villes inclusives et résilientes (Pdvir) dans la ville de Douala.

Ce deuxième prêt porte à 10,2 milliards de FCFA, les fonds alloués par UBA Cameroon à la CUD. Étalé sur 54 mois avec un taux d’intérêt de 6,25 %, et un différé partiel de 6 mois, l’enveloppe reçu par la Communauté urbaine de Douala favorisera l’acquisition de niveleuse, compacteur 2 en 1, pelle excavatrice, bulldozer, pelle chargeuse, pelle excavatrice sur pneus et sur chenilles, camion hydrocureur, tractopelle, camions, fourgon etc….

« UBA Cameroon S.A est honorée d’avoir été choisie pour soutenir la Communauté urbaine de Douala à travers l’octroi de ce second prêt, qui sera d’un grand appui aux projets de développement visant à rendre plus confortable la vie des citadins de la capitale économique du Cameroun. Nous croyons également à l’ambition du Maire de Douala de transformer la capitale économique du Cameroun, Douala », a souligné Jude Anele, directeur Général de UBA Cameroon.

D’un montant de 7 milliards de FCFA, cette enveloppe permettra à la Communauté urbaine de Douala de mettre en œuvre des programmes d’entretien des routes et à la maintenance des voiries et réseaux divers dans la ville de Douala : maintenance des feux tricolores, maintenance du réseau d’éclairage publique, entretien des routes revêtues, a production des pavés en béton, la préfabrication des caniveau, la construction des linéaires spécifiques des routes en pavés, l’entretien des routes en terre, curage et recalibrage des drains etc.

L’accord entre ces deux parties porte sur le financement de l’acquisition d’engins et d’équipements de travaux publics destinés à la Régie Autonome des Routes et Constructions (2RC), nouvelle entité créée au sein de la Communauté Urbaine de Douala par Arrêté Municipal du 17 mai 2021.

Le Cameroun emprunte plus de 26 milliards de F à la BAD pour désenclaver la zone portuaire de Kribi

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé, mercredi 22 juin à Abidjan, un prêt de 39,62 millions d’euros en faveur du Cameroun.

Destiné à l’exécution de la deuxième phase du Projet d’aménagement des routes de désenclavement de la zone industrielle et portuaire de Kribi, ce nouveau prêt vient compléter celui de 114,33 millions d’euros, qui avait été octroyé en octobre 2021 pour la mise en œuvre de la première phase.

« Ce prêt supplémentaire après celle d’octobre 2021 pour le désenclavement du Complexe industrialo-portuaire de Kribi, dont la vocation est de devenir le plus important pôle économique du Cameroun et de l’Afrique centrale, renforce l’engagement de la Banque en faveur des projets intégrateurs qui ont pour finalité de renforcer la complémentarité régionale des systèmes de production, de développer les infrastructures et de stimuler les échanges intrarégionaux », se réjouit Solomone Koné, directeur général adjoint du Groupe de la Banque africaine de développement pour la région Afrique centrale.

La deuxième phase du projet va permettre de boucler le financement en vue de réhabiliter le tronçon de route Edea-Kribi, long de 110 kilomètres, et d’aménager 39 autres kilomètres de route entre la localité de Lolabé à Campo, et jusqu’au pont sur le fleuve Ntem, à la frontière de la Guinée équatoriale.

Pour Solomone Koné, cet appui financier entend « renforcer l’engagement de la banque en faveur des projets intégrateurs qui ont pour finalité de renforcer la complémentarité régionale des systèmes de production, de développer les infrastructures et de stimuler les échanges intra régionaux ».

En d’autres termes, le projet assurera la liaison entre les bassins de production, de transformation et de consommation afin de faciliter l’acheminement des matières premières et autres marchandises en transit vers les pays de la sous-région Cemac (Cameroun, Gabon, Guinée équatoriale, République centrafricaine, République du Congo et Tchad).

Cameroun : le prêt de l’Inde pour la ligne de transport d’électricité Nachtigal – Bafoussam signé

Il s’agit d’un crédit acheteur de 164,69 millions de dollars. La ligne de 400 kV sera construite par l’entreprise indienne Kalpataru Power Transmission Ltd.

Selon Energie Media, la banque indienne d’import-export (Exim Bank Inde) a signé, le 11 mai dernier à Yaoundé, un accord de crédit acheteur de 164,69 millions de dollars (environ 97,8 milliards de F CFA) pour la réalisation de la ligne 400 kV Nachtigal-Bafoussam et ses ouvrages connexes.

Le crédit acheteur est un financement consenti par une banque à un acheteur étranger, lui permettant de régler au comptant un fournisseur de biens et services. L’accord a été signé avec le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Alamine Ousmane Mey, qui a reçu l’autorisation de contracter ce prêt au nom du Cameroun par décret présidentiel le 04 avril. Le projet sera exécuté par l’entreprise indienne Kalpataru Power Transmission Ltd, a indiqué Exim Bank Inde dans un communiqué relatif à la signature de l’accord.

Le projet et les ouvrages connexes à la ligne, d’un coût global de 173,36 millions de dollars, comprennent la ligne 400 kV entre Nachtigal et Bafoussam, la construction d’un poste de transformation 400/225/30/15 kV, l’extension du poste de Nachtigal, l’extension du poste de Bafoussam, la construction des lignes 90 kV entre Nachtigal-Bafia, Bafoussam-Bangangté, Bafoussam-Foumban, Nachtigal-Nkometou, la construction des postes 90/30/15 kV à Bafia, Bangangté et Foumban.

Il devrait être mis en service concomitamment avec le barrage hydroélectrique de Nachtigal (420 MW), en construction sur le fleuve Sanaga et dont la livraison est prévue au troisième trimestre 2024. Le projet vise à “accroître l’accès en énergie électrique dans certaines régions et de promouvoir l’interconnexion électrique avec la République fédérale du Nigéria, ainsi que l’évacuation de l’énergie des différentes sources de production à l’instar de l’aménagement hydroélectrique de Nachtigal, Song Dong, Grand Eweng”, avait indiqué le Minee dans le document relayé sur Energies Media en avril 2020.

Cameroun : la Banque mondiale octroie un prêt de 62 milliards de F pour lutter contre l’insécurité alimentaire

Le financement approuvé le 2 mai dernier par cette institution financière, cible plus de 400 000 camerounais.

La Banque mondiale vient d’approuver un décaissement de 100 millions de dollars, soit 62,404 milliards de FCFA en faveur du Cameroun.

« La Banque mondiale a approuvé aujourd’hui(le lundi 2 mai 2022 ndlr) un crédit de 100 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA) (dont 50 millions provenant du Mécanisme de réponse aux crises) afin d’aider le Cameroun à renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle et à accroître la résilience aux chocs climatiques chez les ménages et les producteurs ciblés par le projet », peut-on lire dans le communiqué rendu public par cette institution de Bretton Woods.

Le projet bénéficiera à plus de 260 000 personnes en situation d’insécurité alimentaire et vulnérables et à 159 000 agriculteurs, éleveurs et pêcheurs des communautés touchées par la crise basées dans les régions de l’Extrême-Nord, du Nord, du Nord-Ouest, du Sud-Ouest, de l’Adamaoua et de l’Est.

 En outre, le projet contribuera à accroître la productivité et l’accès aux marchés dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche.

« Nous savons que l’agriculture joue un rôle clé dans l’emploi au Cameroun et emploie près de 43% de la population active. Mais avec les conditions climatiques actuelles, environ 2 millions de personnes, soit 9 % de la population camerounaise, vivent dans des zones touchées par la sécheresse, ce qui signifie qu’environ 8 % de la contribution au PIB de la production agricole est compromise chaque année », a déclaré Abdoulaye Seck, responsable pays de la Banque mondiale. Directeur pour le Cameroun.

Le projet sera mis en œuvre à travers trois piliers essentiels qui sont : un soutien à la stabilisation alimentaire et nutritionnelle en réaction à un choc précoce, le renforcement de la capacité de production intelligente du point de vue climatique des petits exploitants, et un soutien à la surveillance de la crise de la sécurité alimentaire et la capacité de coordination du gouvernement, via des systèmes numériques et d’information innovants. A terme, l’initiative vise à « accroître la productivité et l’accès aux marchés dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche ».

Cameroun : Bryan Mbeumo prêt pour les Lions indomptables (exclusif)

L’attaquant Franco-camerounais de Brentford, auteur d’une bonne prestation le week-end face à West Ham, buteur et passeur, semble être disposé à rejoindre les Lions indomptables.

Au vu du nombre sans cesse croissant des binationaux qui toquent désormais à la porte des Lions indomptables, dans la perspective de disputer le Mondial qatari, le sélectionneur-manager Rigobert Song sera bientôt face à un problème des riches. Byran Mbeumo voit désormais la vie en vert-rouge-jaune. Jusqu’alors, il avait évolué dans les catégories jeunes en France (U17, U20 et U23). Selon les textes de la Fifa au sujet du statut des joueurs binationaux, il a le droit de changer de nationalité sportive.

Plusieurs fois approché ces derniers temps par le staff technique de l’équipe nationale de football du Cameroun, l’attaquant de Brentford avait toujours demandé un temps de réflexion pour prendre sa décision. Las t’attendre une convocation en équipe fanion de France, Bryan Mbeumo semble avoir muri sa réflexion. La qualification du Cameroun pour le Mondial 2022 y a certainement pesé beaucoup dans son choix.

L’ancien joueur de Troyes est donc désormais ouvert à l’idée de rejoindre les Lions indomptables. C’est son agent qui a confirmé cette évolution des choses. Une aubaine pour le Cameroun qui est à la quête de joueur percutant sur le front de son attaque. La venue de Bryan Mbeumo serait une vraie plus-value pour notre sélection nationale tant son profil est particulier. Capable d’évoluer dans les petits espaces, de provoquer balle au pied, le natif d’Avallon dispose également d’une très bonne qualité de passe et d’une belle frappe de balle.

Bryan Mbeumo, pied gauche magique

Il peut évoluer aussi bien sur le côté que dans l’axe. Cette saison, Bryan Mbeumo, c’est 29 matchs de Premier League (sur 32) pour 4 buts et 7 passes décisives dont une performance étincelante et remarquée dimanche dernier face à West Ham. D’abord en marquant un superbe but de l’extérieur du gauche – son huitième cette saison, le quatrième en Premier League – sur une remise de Toney (48e). Puis en servant avec classe ce dernier, buteur de la tête, grâce à une magnifique remise de volée (64e).

On n’en vient à souhaiter que le staff technique des Lions indomptables prenne attache avec lui afin d’entamer les démarches administratives. Il serait intéressant qu’il soit opérationnel dès le mois de juin dans le cadre des éliminatoires de la Can Côte d’ivoire 2023. Question pour lui se s’adapter aux jeux des Lions ; de s’imprégner des réalités de la tanière et du pays.

Cimencam reçoit un prêt de 47 milliards de F pour améliorer sa production à Figuil

La signature du document y afférent à eu lieu le 17 mars 2022.

 

Ce prêt provient de la Bicec et de deux autres banques. Il  permettra à Cimencam d’améliorer les capacités de production de son usine de Figuil.

Cette enveloppe survient au moment où la pénurie du ciment est observée dans les marchés camerounais. « Il n’y a pas le ciment sur le marché, les prix varient selon les quincailleries. Et dans certains endroits on conditionne l’achat du ciment par l’achat des fers. On va arriver avec le pays ci ? », s’inquiète un entrepreneur BTP rencontrer dans une quincaillerie à Mimboman (Yaoundé).

Le 14 octobre 2021, le Premier ministre du Cameroun, Joseph Dion Nguté, avait procédé à la pose de la première pierre de la nouvelle ligne de production de la société des Cimenteries du Cameroun (Cimencam) à Figuil, dans la partie septentrionale du pays.

D’une capacité de 500 000 tonnes de ciment, cette ligne devait permettre également de produire 1 000 tonnes de clinker ; matière première pour la production du ciment,) chaque année.

Le coût d’investissement du projet est estimé à plus de 50 milliards de FCFA et la durée de la réalisation est évaluée à environ 24 mois. « En plus, cette nouvelle usine offrira plus de 900 emplois directs et indirects et des solutions au service de la construction made in Cameroun », se vantait Cimencam.

 Il importe de préciser qu’avec l’annonce de Cimencam Figuil, cette localité de la région du Nord réputée pour ses réserves de calcaire, disposera d’ici octobre 2023, de deux unités de production du ciment. Mais la deuxième fonctionnera de manière indépendante, avec un statut juridique et des capacités productives plus importantes que l’ancienne qui y est implantée depuis une cinquantaine d’années.

Pour rappel, Cimencam compte trois actionnaires dans son tour de table. Il s’agit de Lafargeholcim Maroc Afrique avec 55%, de la Société nationale d’investissements (SNI) du Cameroun avec 43%, et des employés avec 2%.

Nationale N° 11 : le Cameroun ratifie l’Accord de prêt de 27, 95 millions F avec la BAD

 

Le montant est destiné au financement partiel du projet d’aménagement de la route nationale N°11, la « Ring Road ».

« Est ratifié, l’Accord de prêt d’un montant de 42,60 millions d’euros, soit environ 27,95 milliards de F, conclu le 30 décembre 2021 entre la République du Cameroun et la Banque Africaine de développement (BAD), mobilisés avec le concours de Africa Growing Together (AGTF), pour le financement partiel du projet d’aménagement de la route nationale N°11, la « Ring Road », indique le décret de Paul Biya signé le 04 mars 2022.

A noter que, la construction de la Route Nationale n°11 (N11)-Ring Road concerne la section Kumbo – Nkambe – Misaje, dans la Région du Nord-ouest, départements du Bui et du Donga-Mantung. La nationale N° 11 c’est en principe Bamenda-Bambui-Bafut-Wum, long de 430 km.

Selon BAD, la région du Nord-Ouest du Cameroun regorge d’un fort potentiel économique. Au plan agricole, les conditions climatiques de la région favorisent le développement des productions végétales et animales dont les principales sont le café, la pomme de terre, le maïs, le riz, le bovin, les caprins et les ovins.

Sur le plan du tourisme, la région offre de vastes paysages vallonnés de montagnes et des cultures et traditions bien conservées. Seulement, l’obstacle majeur de la mise en valeur de tout ce potentiel est la qualité du réseau routier de la zone.

Le Cameroun emprunte 115 milliards de F pour les logements de Mbankomo

Un accord de prêt y relatif a été  signé jeudi avec la banque Intesa Sanpaolo SPA. Il comprend un crédit acheteur de 101 milliards de F et en un crédit commercial de 14,1 milliards de F

Le prêt de 115 milliards de F CFA contracté par le Cameroun servira à la mise en place d’une base industrielle à Mbankomo dans le département de la Mefou Akono, région du Centre. Il permettre également de financer la construction de 10 000 logements sociaux dans la ville de Yaoundé.

Dans le détail, la première phase dudit projet comprend une base industrielle de 20 hectares avec la création d’unités de production locale de matériaux préfabriqués de construction puis la création de 1 000 logements.

La deuxième  phase de ce même projet consistera à construire 9 000 logements par lots de 1 000 accompagnés de 61 équipements.

C’est pour atteindre cet objectif que le gouvernement camerounais a choisi de recourir au financement de la banque italienne Intesa Sanpaolo. L’accord y afférent signé mercredi, 01er février 2017, comprend : un crédit acheteur de 101 milliards de F CFA garanti par l’Agence du gouvernement italien de garantie à l’export (SACE) et un crédit commercial de 14,1 milliards de F CFA.

 

Plus de 390 milliards de F pour la construction du port de Kribi

Le prêt accordé par la Eximbank-Chine servira à la construction d’un quai adjacent de 350 mètres et l’érection de terminaux aluminium, hydrocarbures, gaz naturel liquéfié

Le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, a signé deux décrets habilitant le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire à signer, avec la Banque d’export-import de Chine (Eximbank-Chine), deux accords de prêt d’un montant total de 390,2 milliards FCFA destinés au financement partiel du projet de construction de la phase II du port en eau profonde de Kribi (Sud).

Il s’agit d’un préférentiel de 301,8 milliards FCFA à un taux d’intérêt d’environ 2,7%, d’un prêt concessionnel de 88,4 milliards FCFA comportant un don à hauteur de 35% et avec un échéancier de remboursement généralement souple.

Les travaux de ladite phase porteront sur la construction d’un quai adjacent de 350 mètres, d’installations et équipements complémentaires pour une activité supérieure à 3 millions de tonnes par an, de l’érection de terminaux aluminium, hydrocarbures, gaz naturel liquéfié ainsi que d’un appontement minéralier pour le fer de 24 mètres de tirant d’eau.

D’un coût de 207,270 milliards FCFA, la réalisation de la première partie du complexe industrialo-portuaire de Kribi a été confiée à la China Harbour Engeneering Company (CHEC).

Le financement de l’opération a fait l’objet d’un accord de prêt conclu entre le Cameroun et Eximbank of China.


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Près de 38 milliards de F pour approvisionner le Cameroun en eau potable

Ce financement servira à la construction, l’extension et le renforcement des réseaux d’alimentation en eau de Nkongsamba, Melong et Meyomessala

L’Etat du Cameroun et la GIEK banque de Norvège ont signé une convention de financement de près de 38 milliards de francs CFA dans laquelle cette institution bancaire a octroyé un prêt pour l’approvisionnement de l’eau potable au Cameroun, a-t-on appris jeudi 19 janvier 2017 auprès du ministère de l’Economie, de la Planification et l’Aménagement du territoire (Minepat).

Ce financement sera destiné à la construction, l’extension et le renforcement des réseaux d’alimentation en eau potable pour les villes de Nkongsamba et Melong dans le Littoral et Meyomessala dans le Sud.

Le prêt s’effectue sous forme de crédit acheteur de 37,8 milliards de francs CFA dont l’initiative contribuera à améliorer la capacité additionnelle de production en milieu urbain et péri-urbain atteindra les 20 000 m3/jour environ ce qui permettra d’alimenter près de 250 000 personnes et de porter le taux de desserte en eau potable à 85 pour cent au moins dans chacune des villes concernées.

Sur le plan technique, il s’agira de construire des systèmes de captage, de traitement, de stockage et de transport d’eau, de même que de réhabiliter, renforcer et étendre les réseaux de distribution d’eau potable.

La particularité de ce projet selon le MINEPAT réside dans le fait qu’il met en place une technologie basée sur la filtration membranaire, qui permet de «garantir une très bonne qualité de l’eau produite ainsi que la durabilité et la fiabilité des équipements à un coût très compétitif».

Le projet bénéficiera de l’assistance technique, économique et financière de l’agence norvégienne EKSPORTKERDITT.

Les responsables de cette entreprise ont affirmé être prêts à passer à l’action pour l’exécution rapide du projet. D’autant plus que d’autres projets de développement entre le Cameroun et la partie norvégienne sont en gestation, parmi lesquels le projet de renforcement et d’extension d’une station d’eau potable de Japoma dans le Littoral et celui de la fourniture de 64 groupes électrogènes en préparation à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019 qui se déroulera au Cameroun.


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La Eximbank octroie 83 milliards de F pour le barrage de Memve’ele

Les fonds empruntés par le Cameroun serviront pour la construction des ouvrages d’évacuation d’énergie électrique du barrage situé dans la région du Sud

La Banque d’export-import de Chine (Eximbank-Chine) vient de conclure un accord de prêt de un accord d’un montant de 83 milliards de francs CFA avec le Cameroun pour le financement du projet de construction des ouvrages d’évacuation d’énergie électrique du barrage hydroélectrique de Memve’ele (Sud), a-t-on appris lundi, 16 janvier, auprès du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat).

Ce nouveau financement d’Eximbank fait partie des 243 milliards de francs CFA que doit apporter la partie chinoise pour la réalisation de ce projet dont le coût total est estimé à 420 milliards de francs CFA.

Les autres contributions provenant de la Banque africaine de développement (BAD) à hauteur de 112 milliards de francs CFA et l’Etat du Cameroun, 65 milliards de francs CFA.

L’entreprise chinoise Sinohydro en charge de matérialisation du projet rassure quant au délai de livraison du barrage, prévu en juin 2017 et dont la production de 211 Mégawatts (MW) devrait permettre d’améliorer l’offre en énergie électrique à travers le pays.


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Le Cameroun a prêté 30 milliards FCFA au Tchad en 2016

Ce montant a permis au Tchad de faire face aux salaires des agents de l’Etat, selon un rapport que vient de publier le Fonds monétaire international

Le Tchad a contracté un prêt bilatéral d’un montant total de 30 milliards FCFA auprès du Cameroun en 2016 afin de faire face aux salaires des agents de l’Etat, selon un rapport que vient de publier le Fonds monétaire international (FMI) sur la situation économique du premier pays cité.

En pleine euphorie de l’exploitation pétrolière, dont le prix a considérablement chuté sur le marché international a depuis environ trois ans, le Tchad avait en effet porté la charge salariale dans la fonction publi3que de deux milliards FCFA en 2002 à quelque 50 milliards FCFA aujourd’hui, toute chose qui entraîne des tensions de trésorerie et une grogne sociale récurrente.

Le 26 décembre dernier le chef de l’État tchadien, Idriss Déby, dans une adresse à son gouvernement ainsi qu’aux dignitaires de son régime, affirmait avoir «quémandé» des ressources financières auprès de différents «partenaires» afin de boucler des fins de mois difficiles.

En décembre dernier, le FMI indiquait que ce pays n’avait collecté que 25 milliards FCFA de recettes pétrolières, contre des rentrées de l’ordre de 400 à 700 milliards de FCFA par le passé.

Face à cette récession, le Tchad a, l’année dernière, bénéficié de l’appui institutionnel de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) en terme de relèvement du plafond de refinancement de ses banques commerciales, alors que dans le même temps le volume des réserves obligatoires imposées aux banques en activité dans l’espace communautaire était réduit de moitié.


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Validation d’un prêt pour les chaînes de valeurs agricoles au Cameroun

L’accord de prêt de 58 milliards de F conclut en octobre avec la BAD, pour le compte du financement partiel du projet PD-CVA, vient d’être ratifié par le chef de l’Etat, Paul Biya

Le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, a ratifié par décret l’accord de prêt d’un montant de plus de 58,5 milliards FCFA, conclu le 21 octobre dernier avec et la Banque africaine de développement (BAD) et qui porte sur le financement partiel du projet de développement des chaînes de valeurs agricoles (PD-CVA).

D’un coût global de 110 milliards FCFA, ce programme, qui vise spécifiquement les filières ananas, palmier à huile et plantain, sera mis en uvre dans les régions du Centre, de l’Est, du Littoral, du Sud, de l’Est et du Sud-Ouest.

Le PD-CVA vise particulièrement le développement des infrastructures d’appui, la promotion de l’entrepreneuriat ainsi que l’appui aux acteurs.

Ce projet permettra, en outre, la réhabilitation de quelque 1000 kilomètres de pistes rurales dans les bassins de production concernés, la construction d’un laboratoire de contrôle qualité, l’érection d’infrastructures communautaire et d’entrepôts mais également la construction de 30 kilomètres de réseau électrique.


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Le Port autonome de Kribi, un projet de 6 500 milliards de F

Des fonds nécessaires pour la mise en uvre complète dudit projet 207,270 milliards de FCFA sont déjà garantis par un accord de prêt conclu entre l’Etat du Cameroun et Eximbank of China

Le Cameroun est en mal d’infrastructures et le gouvernement le sait. Yaoundé qui a récemment levé 165 milliards FCFA va allouer une partie de ces fonds au financement des travaux du Complexe industrialo-portuaire de Kribi, notamment pour la construction de l’autoroute du port. Retour sur un méga projet attendu pour redorer le blason maritime de ce pays d’Afrique centrale.

Depuis qu’il a été officiellement dévoilé le 14 mars 2012, le projet du Complexe industrialo-portuaire de Kribi ne cesse de susciter l’intérêt, à un tel point que le gouvernement camerounais entend en faire le nouveau hub de l’activité portuaire dans la sous-région, notamment pour le Tchad et la Centrafrique qui, dépourvu de littoral maritime, s’approvisionnent via le voisin camerounais.

Un projet de 6 500 milliards FCFA
Lancé dans le cadre du programme gouvernemental d’émergence à l’horizon 2035, le complexe est décliné en quatre composantes à savoir un port en eau profonde d’une vingtaine de quais, une zone d’activité industrielle et linguistique, un corridor multimodal et une nouvelle ville qui devrait abriter 100 000 habitants d’ici 2040. Le tout devrait s’étendre sur 26 300 ha et longer le littoral camerounais sur 20 km. La mise en uvre complète du projet nécessite pas moins de 6 500 milliards FCFA, dont 207,270 milliards de FCFA sont garantis par un accord de prêt conclu entre l’Etat du Cameroun et Eximbank of China.

Le projet avance pas à pas et les travaux de la phase I sont achevés depuis plusieurs mois. Le gouvernement a procédé, en août dernier, à la nomination de l’équipe dirigeante. La direction générale a ainsi été confiée à Patrice Melom, un ingénieur statisticien de 55 ans, qui n’est autre que le coordonnateur du comité de pilotage de ce vaste chantier industrialo-portuaire.

Un autre business sous les commandes de Bolloré
Yaoundé avait également annoncé l’entrée en service du port en eau profonde de Kribi avant fin 2016. Mais à l’allure où vont les choses, difficile d’envisager le respect de cette deadline. Tant bien que mal, le gouvernement tente d’appuyer sur l’accélérateur. Le Premier ministre, Philemon Yang, et son équipe gouvernementale ont, à cet effet, levé mi-octobre 165 milliards de FCFA sur le marché obligataire local visant à financer, entre autres, les projets d’infrastructures, dont le port de Kribi. La semaine dernière, une enveloppe de 4 milliards FCFA pour la construction de l’autoroute menant au port et située entre la ville de Kribi et la localité de Lolabé. De nombreuses autres taches restent encore à effectuer, notamment les installations des administrations douanières, l’approvisionnement en eau ou encore la fibre optique.

L’exploitation du port en eau profonde a été confiée au groupe Bolloré, en consortium franco-chinois, suite à un appel d’offres dont les résultats ont été dévoilés en août 2015. L’équipementier et logisticien français qui, rappelons-le, est au c ur de la polémique au Cameroun après le déraillement du train qui causé la mort de 79 personnes et en a blessé près de 600.

Quid de la pérennité du port de Douala
Après toute la communication déployée autour du Complexe industrialo-portuaire de Kribi, plusieurs voix se sont élevées craignant, après sa mise en service, l’extinction de l’historique port de Douala en mal de rénovation depuis belles lurettes. «Il n’en a jamais été question. Nous disposons au Cameroun d’un plan directeur portuaire et tous les ports sont complémentaires», défendait récemment Patrice Melom dans un entretien avec un média local.

A ce jour, le Cameroun fait face à un gros déficit infrastructurel. Et le gouvernement en est conscient. «La réalisation du Complexe Industrialo-portuaire de Kribi reflète la volonté des autorités camerounaises de combler le déficit du pays en infrastructures portuaires permettant d’assurer la mise en valeur des ressources naturelles», lit-on sur le site du Complexe portuaire de Kribi. Le challenge pour Yaoundé aujourd’hui est de mettre à exécution des projets de rénovation des infrastructures vétustes. L’emprunt obligataire récemment émis devrait y contribuer, selon les annonces faites par le gouvernement qui subit désormais une plus forte pression après les catastrophes survenues la semaine dernière sur l’axe routier Douala-Yaoundé et la ligne ferroviaire reliant les deux capitales économique et politique.


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L’AFD accorde un prêt de 9,8 milliards de F à Hysacam

Le prêt obtenu par l’intermédiaire de Proparco permettra à la société Hygiène et salubrité du Cameroun de se doter de 200 nouveaux camions pour optimiser son déploiement sur l’étendue du territoire

L’Agence française de développent (AFD) à travers la Proparco, son guichet dédié au financement du secteur privé, a accordé un prêt de 9,8 milliards de francs CFA à la société Hygiène et salubrité du Cameroun (Hysacam) pour lui permettre de renouveler son parc automobile.

L’information rendue publique lundi, 10 octobre 2016, par cette entreprise constitue une bouffée d’oxygène pour elle d’autant plus qu’elle est appelée à étendre ses activités dans d’autres villes du pays.

A travers ce financement, Hysacam projette en effet d’acquérir 200 nouveaux véhicules afin de renforcer et améliorer la collecte et le ramassage des ordures ménagères dans plusieurs villes camerounaises.

Proparco, grâce à la signature d’une convention d’entente avec Hysacam, s’est portée caution auprès des banques pour faciliter l’acquisition de financements.

Pour en arriver là, l’institut a, courant août 2016, procédé à une évaluation environnementale et sociale des activités d’Hysacam en conduisant un diagnostic sur la collecte et le stockage d’ordures ménagères solides sur quatre villes couvertes par l’entreprise. Il s’agit de Yaoundé, Douala, Bertoua et Edéa.

Le financement consenti par Proparco arrive dans un contexte où Hysacam fait face à des difficultés endogènes et exogènes, ce qui avait provoqué il y a quelques semaines, l’amoncellement des ordures à Yaoundé et à Douala.


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L’Afrique centrale reçoit 30 milliards de F pour développer sa fibre optique

Ce prêt accordé par la Banque africaine de développement permettra aux pays de la Cemac d’avoir accès aux câbles sous-marins à partir des points d’atterrissement longeant la côte camerounaise

La Banque africaine de développement a accepté d’octroyer un prêt de 30 milliards de FCFA aux pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) dans le cadre du projet de la «Central African Backbone project» (CAB), a-t-on appris lundi,c26 septembre 2016, au terme de la 4è session ordinaire de cette structure.

Ce financement entre dans le cadre du programme triennal 2016-2019 dont le lancement a eu lieu il y a quelques mois.

La présidente dudit comité, par ailleurs ministre des Postes et Télécommunications du Cameroun, Minette Libom Li Likeng, a invité «les différents acteurs du projet à une plus grande implication dans la mise en uvre des activités afin de hâter le développement dans la sous-région de cette économie numérique».

Selon elle, cela permettra aux pays de l’Afrique centrale d’avoir accès aux câbles sous-marins à partir des points d’atterrissement longeant la côte camerounaise.

Le projet CAB est né de la volonté des chefs d’État de l’Afrique centrale qui, lors du Sommet de la CEMAC à Ndjamena, au Tchad en mai 2007, ont adopté une déclaration commune appelant la mise en uvre d’un réseau de télécommunications haut débit, en cohérence avec la stratégie d’intégration régionale.

D’après des sources proches du dossier, le «Backbone» a permis l’interconnexion effective du réseau à fibre optique du Cameroun avec celui du Tchad, ainsi qu’avec la Guinée équatoriale à travers le câble sous-marin NCSCS (Nigeria and Cameroon Sub-marine Cable System), le Gabon et le Congo devant bientôt être reliés.


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Le programme «un étudiant, un ordinateur» sera financé par la Eximbak of China

Le Minepat a reçu l’autorisation du chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, pour signer, avec ladite banque, un accord de prêt de 75 milliards de FCFA

Le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, a signé le mercredi 27 juillet 2016 un décret habilitant le ministre en charge de l’Economie, de la Plannification et de l’Aménagement du territoire à signer, avec Eximbank of China, un accord de prêt d’un montant de 75 milliards FCFA destiné au financement du programme «un étudiant, un ordinateur».

Ce décret intervient quelques heures après la signature d’une convention entre le ministère de l’Enseignement supérieur et la société Sichuan Telecom Construction Engineering Co. Ltd, destinée à octroyer gratuitement 500.000 ordinateurs portables aux étudiants inscrits dans une institution universitaire publique ou privée du pays pour le compte de l’année académique 2016-2017.

S’inscrivant dans la mouvance du «Plan spécial jeunes» annoncé le 10 février dernier par le président Biya et doté d’une enveloppe de 102 milliards FCFA, ce projet fait partie de la mise en uvre du programme «e-national higher education».


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Cameroun: plus de 40 milliards de F pour la route Batchenga-Ntui

Ce financement est destiné à l’aménagement du premier tronçon de la route reliant Batchenga à Ngaoundéré. Laquelle doit faciliter les échanges entre les régions du Nord et celle du Centre

L’agence française de développement (AFD) appui les projets de développement au Cameroun. Ladite institution a accordé au gouvernement camerounais un prêt souverain d’un montant de 45,9 milliards de FCFA environ.

Une convention y afférente a été signé mercredi, 02 mars 2016, entre le ministre de l’Economie, de la planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Louis Paul Motaze, l’ambassadrice de France au Cameroun, Christine Robinchon, et le directeur de l’AFD, Hervé Conan.

Les fonds octroyés mercredi permettront l’aménagement de la route Batchenga-Ntui, 21,3 kilomètres. Laquelle représente le premier tronçon d’un ouvrage étendu sur 590 kilomètres environ, reliant Batchenga-Ntui-Yoko-Lena-Tibati-ngaoundéré.

A terme, ce projet permettra de favoriser l’amélioration des activités économiques des régions du Centre et de l’Adamaoua et d’améliorer le réseau routier des localités citées. Selon Christine Robinchon, cette route aura un impact sur le commerce parce que : [« les denrées couteront moins cher une fois la route désenclavée »].


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Cotonculture au Cameroun: la BID accorde plus de 48 milliards de F

Un accord de financement y relatif a été signé vendredi avec la Société internationale islamique de financement du commerce, pour l’achat d’intrants agricoles et de graines de coton

Le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, a signé vendredi, 05 février 2016, un décret portant ratification d’un accord de financement «Mourabaha» d’environ 48,216 milliards FCFA avec la Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC), filiale du groupe de la Banque islamique de développement (BID) pour l’achat d’intrants agricoles et de graines de coton, ainsi que leur vente au gouvernement du pays.

Cette enveloppe devrait bénéficier à la Société de développement du coton (SODECOTON), dont la BID est l’un des principaux bailleurs de fonds depuis quelques années.

En début novembre 2014 en effet, cet organisme avait déjà accordé au Cameroun un prêt de 8,5 milliards FCFA en vue du financement de la campagne cotonnière 2014-2015 reconduisant ainsi le même type de financement effectué une année plus tôt, d’un même montant et pour la même cause.

Créée en 1974, le capital de la SODECOTON est détenu à 59% par l’Etat camerounais, 30% par la société française GEOCOTON et 11% par la Société mobilière d’investissement du Cameroun (SMIC).

Une oule de coton sur sa tige
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