D’après le Minepat, cet argent va contribuer à la mise en œuvre des projets de la Stratégie nationale de développement 2020-2030 dans le Grand Nord.
Ce lundi 30 janvier 2023 à Garoua, il est prévu la signature des conventions de financement entre le directeur général de l’Agence française de développement (AFD), Remy Rioux, et le gouvernement représenté par le ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey.
Ces conventions de financement s’élèvent à 33,4 milliards FCFA destinés à trois projets de développement : le projet de modernisation du tissu industriel de la Société de développement du coton (Sodecoton), le projet programme « Cameroun septentrional vert et résilient » et le Projet d’appui au développement des filières agricoles (PADFA II).
A en croire le site stopblablacam, ce financement devait contribuer à la réalisation du plan de la Sodecoton visant à atteindre une production de 400 000 tonnes d’ici à 2025. De son côté, le Programme Cameroun septentrional vert et résilient va en direction des activités agropastorales afin de les rendre résilientes aux changements climatiques. Quant au PADFA II, il va davantage soutenir les filières agricoles des régions de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-Nord.
La signature des conventions de financement sera précédée par la visite de différents sites d’intervention de l’AFD. Il s’agit notamment de l’usine d’engrenage de la Sodecoton, de l’École technique d’agriculture, ou encore du circuit de réalisation du programme « Capitales régionales ».
Ces financements sont l’occasion pour le ministère de l’Économie de rappeler que le portefeuille des projets et programmes financés par l’AFD au Cameroun s’élève à 396 milliards de FCFA.
La première réunion en vue de la réalisation du projet de Développement rural des régions du Nord et de l’Adamaoua, a eu lieu le 1er septembre dernier à Yaoundé.
13 milliards de FCFA vont être déployés à la construction des routes desservant les bassins de production des régions du Nord et de l’Adamaoua, dans la partie septentrionale du Cameroun. L’information a été révélée le 1er septembre 2022 à Yaoundé, par le ministre de l’Agriculture, Gabriel Mbairobe.
C’était à l’occasion de la première session du comité de pilotage du « Projet de développement rural du Nord et de l’Adamaoua, infrastructures I et II ». Ce nouveau projet, explique le ministre Mbairobe, « entre en droite ligne de la Stratégie nationale de développement (SND20-30) et permettra de faire passer le taux des routes rurales de 5,9% à 20% ».
Aussi, ajoute-t-il, le projet de développement des routes rurales dans les deux régions sus-évoquées, « va créer la richesse en milieu rural et des emplois pour les populations vulnérables que sont les jeunes et des femmes ».
Lancé au mois d’août 2021, le projet vise à désenclaver les bassins de productions, du Nord et de l’Adamaoua, pour permettre aux populations bénéficiaires d’acheminer facilement leurs produits sur le marché.
« L’amélioration attendue des différentes actions à mener se traduira essentiellement par la facilitation de l’accès aux exploitations et aux marchés environnants dans les grands bassins de production de la Benoué, du Mayo Rey, de Mbé et de Wassandé », explique Robert Samlaina Daptangou, coordonnateur du projet dans Cameroon-Tribune, édition du 2 septembre 2022.
Selon le test prévisionnel de la conjoncture, la Beac présente les anticipations sur les activités économiques.
La Banque des États de l’Afrique centrale souligne que la production de racines et tubercules devrait s’accroitre au deuxième trimestre 2022, période de fortes récoltes dans les régions du Septentrion.
Pour ce qui est du coton, les mêmes prévisions indiquent qu’en « dépit du mauvais état des routes rurales, la production de coton serait stable au 2nd trimestre 2022 ».
Concernant l’huile de palme, les perspectives de production sont bonnes. « Le deuxième trimestre étant une période propice à l’activité dans la filière, en raison des bonnes conditions météorologiques. En outre, l’alternative à l’utilisation de l’huile de palme sur fond de crise d’approvisionnement des huiles de tournesol auprès de la Russie et l’Ukraine, le renforcement de la sécurité et la reprise du travail dans certains lotissements de la CDC devraient également améliorer les perspectives de la filière ».
La production de bananes devrait progresser au deuxième trimestre 2022, profitant surtout de l’arrivée à maturité des plantations de 2021, et, dans une moindre mesure de la reprise d’activités dans certaines plantations de la CDC qui faisaient face à l’insécurité l’année dernière.
Bénéficiant de l’embellie des cours mondiaux de caoutchouc, les exportations d’hévéa seraient rentables au deuxième trimestre 2022. La production devrait également se raffermir, reflétant une activité régulière dans les plantations de la CDC, qui étaient perturbées par l’insécurité.
Par contre, les activités commerciales seraient plutôt en berne au deuxième trimestre 2022, en raison du ralentissement de la demande et de la hausse des prix des produits de première nécessité.
Le test prévisionnel de conjoncture est un document trimestriel de nature prospective, basé sur les enquêtes réalisées auprès des chefs d’entreprises, responsables d’administrations et autres acteurs clés des différentes filières et secteurs d’activité de la Cemac.
C’est la conséquence du déficit d’approvisionnement de ces trois régions en énergie électrique. Un déficit aggravé ces derniers temps avec la baisse de production du barrage de Lagdo, du fait de la pluviométrie insuffisante dans le bassin versant de la Bénoué.
En 2020, le gouvernement a procédé au démantèlement de la centrale thermique d’Ahala pour être installée à Djamboutou et Ngaoundéré. Mais avec la pluviométrie insuffisante dans le bassin versant de la Bénoué, il s’est lancé dans la piste du solaire à travers une centrale solaire modulaire conteneurisée de puissance 15 MegaWatts.
Selon le ministère de l’Eau et de l’énergie (Minee), les conteneurs sont déjà sur site et le ministre Gaston Eloundou Essomba va assister à son déploiement à Guider, dans la région du Nord. Le Minee annonce également qu’une autre centrale solaire de 15 MW sera installée à Maroua à l’Extrême-Nord.
« Les premières injections sont prévues au cours du mois de janvier 2022 pour synchroniser avec la CAN Total Energies. Ces centrales solaires seront renforcées par une centrale thermique de 10 Mégawatts toujours à Guider qui arrivera également en janvier. Et en perspective entre mars-avril, une autre centrale thermique de 15 MW est attendue pour être installée à Maroua », apprend-t-on.
Le ministère de l’Eau et de l’énergie indique par ailleurs que l’État du Cameroun dépense 140.000.000 FCFA par jour pour le fuel dans la partie septentrionale; soit plus d’un milliard par semaine. Et qu’avec ces nouveaux ouvrages de production qui vont générer 55 MW de puissance supplémentaire, l’Etat passera à deux milliards par semaine Un montant qui devrait considérablement baisser quand tous ces seront pleinement fonctionnels.
Bilan à mettre à l’actif des bataillons d’intervention rapide déployés dans les trois régions du septentrion et à l’Est
Les quatre bataillons d’intervention rapide (BIR) déployés dans l’Adamaoua, au Nord, à l’Extrême-Nord et à l’Est pour lutter contre le phénomène des preneurs d’otages et le grand banditisme ont permis de libérer 46 otages et récupérer 130 têtes de bétail ces deux dernières années, renseigne le bilan public à ce mois de novembre des BIR.
Les BIR déployés dans le septentrion et à l’Est ont également récupéré sur la même période 36 armes de guerre et 228 munitions. Ils ont en outre interpellé 13 suspects et tué 15 présumés malfrats dans des combats.
Pour sécuriser davantage la frontière séparant le Cameroun de la Centrafrique des incursions des groupes armés basés en RCA, le BIR a inauguré ce mois de novembre trois nouveaux postes opérationnels dans l’Adamaoua, notamment à Gbatoua-Godolé, Nyamba et Ngaoui.
A quelques heures de la fin de la campagne officielle, Maurice Kamto, Akere Muna, Cabral Libii et Garga Haman Adji sont tous dans le septentrion, où ils enchaînent de meetings et des réunions.
Jeudi dernier, l’esplanade du stade Lamido Yaya Daïrou de Maroua a été le théâtre d’un gigantesque meeting organisé par Maurice Kamto. Bien que l’enceinte du stade ait été refusé aux militants du MRC, ceux-ci sont sortis nombreux pour accueillir leur champion dans cette région, que les observateurs considèrent comme la chasse gardée du président sortant Paul Biya.
Comme lui, Akere Muna a organisé une série de meetings dont un particulièrement couru dans la ville de Guider. Là-bas, le leader du mouvement Now s’est présenté en «candidat naturel du grand Nord », arguant avoir été investi par un parti basé à Ngaoundéré. «Djonta Djonta, c’est le moment», a martelé Akere Muna devant une foule conquise. Sa tournée ne s’achèvera que le samedi, lorsque le bâtonnier redescendra à Yaoundé, où il devrait voter dimanche.
Le septentrion séduit également Cabral Libii et Garga Haman Adji, qui s’y trouvent actuellement. La raison de cet engouement ? La publication, mardi dernier, du nombre total d’électeurs et de leur répartition par circonscription. En observant lesdits chiffres, il en ressort en effet que la région du Nord possède un tiers de l’électorat, avec 2.225.890 sur environ 6,5 millions d’électeurs. Dans ce calcul, la région de l’Extrême-Nord s’en tire avec 1 125 890 votants.
Un enjeu dont ont conscience les hommes politiques, qui n’ont de cesse de sillonner villes et villages, en ces derniers jours de campagne.
Le ministre camerounais de l’Eau et de l’Energie, Basile Atangana Kouna, a annoncé ledit projet le 28 janvier 2016 lors de la cérémonie de v ux de son département ministériel
Le ministre de l’Eau et de l’énergie (Minee), Basile Atangana Kouna a reçu vendredi, 28 janvier 2016, les v ux de nouvel an de ses collaborateurs. Durant la cérémonie y relative tenue à Yaoundé, il a décliné le plan d’action de son département ministériel pour l’année 2016.
Le Minee a annoncé la construction de 3000 forages équipés de six retenues d’eau dans les trois régions septentrionales (Nord, Adamaoua, Extrême-Nord). En plus, 900 forages seront également construits pour les sept autres régions du Cameroun. Objectif, optimiser l’approvisionnement sur l’ensemble du territoire national.
De nombreux autres projets sont prévus pour le compte de l’année 2016. Il s’agit notamment de l’augmentation de la production d’eau potable dans la ville de Yaoundé et de ses environs en mesure d’urgence avec le groupe indien Imperial Holding Limited ; du programme de construction de 150 systèmes d’alimentation en eau potable dans 150 centres et bourgades rurales ; la construction de 160 systèmes d’alimentation en eau potable en milieu rural, projet tenu par les américains.
Bientôt les régions du septentrion bénéficieront de 3000 forages d’eauDroits réservés)/n
Le gouvernement camerounais a examiné avec les partenaires au développement jeudi à Yaoundé un programme d’aménagement du territoire pour les régions septentrionales
Le gouvernement camerounais a examiné avec les partenaires au développement jeudi à Yaoundé un programme d’aménagement du territoire pour les régions septentrionales ( Extrême-Nord, Nord et Adamaoua) d’un coût d’environ 80 milliards de francs CFA (160 millions de dollars), faisant partie d’une liste de projets d’investissements prioritaires dans les zones d’ insécurité du pays.
Connues pour être avec l’Est, en proie elle aussi à l’insécurité, les plus vulnérables en matière de conditions de vie des populations avec un taux de pauvreté oscillant entre 50 et 60%, selon les estimations officielles, ces trois régions dont principalement celle de l’Extrême-Nord paient un lourd tribut dû aux attaques sur le territoire camerounais de Boko Haram.
Un rapport du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire présenté jeudi à Yaoundé fait état d’un « net ralentissement dans la mise en oeuvre de la majorité des projets à financement extérieur » depuis juin-juillet 2013, après les premières manifestations des activités terroristes de la secte islamiste nigériane marquées par l’enlèvement d’une famille française quelques mois auparavant.
Priorité accordée aux infrastructures, à savoir la construction des routes avec des salles de classes, ces projets sont évalués à un coût d’investissement total de 584 milliards de francs CFA (1, 168 milliard de dollars), incluant un montant de 358 milliards ( 215 millions de dollars) pour l’assistance technique. Une enveloppe de 37,5 milliards (71 millions de dollars) est aussi annoncée pour un programme humanitaire.
Report de démarrage de projets, ralentissement dans l’exécution, annulation de contrats, absence de supervision, renchérissement des coûts : les défis à relever sont aujourd’hui énormes pour les autorités de Yaoundé et les partenaires financiers et techniques, réunis ensemble jeudi à Yaoundé lors d’un atelier de réflexion sur l’harmonisation des interventions dans les zones d’insécurité au Cameroun.
Les deux parties se sont accordées à conjuguer leurs efforts pour relancer, par le biais d’un Programme d’urgence du gouvernement, les projets à l’arrêt et donner un coup de fouet à ceux en ralentissement dans les quatre régions sensibles, l’Est compris, qui représentent plus du tiers (272.966 km2, soit 38%) du territoire national et de la population (8.472.197 habitants, environ 40%).
« Il y a une priorité d’investir avec des activités de développement dans le Nord. C’est une région qui est sous- développée, les indicateurs statistiques montrent que la pauvreté est significative là-bas. En plus maintenant nous avons un problème de sécurité qui rend la coopération au développement encore plus difficile et plus coûteuse aussi quelquefois », a souligné à Xinhua Clemens Schroeter, chef de coopération à la délégation de l’Union européenne à Yaoundé.
« On a des informations, a-t-il ajouté, pour quelques programmes de coopération qui montrent que les prix pour la coopération peuvent augmenter. Par exemple pour quelques projets d’ infrastructures, il y a des estimations qui indiquent que les coûts peuvent être quelquefois plus de 20%, pour prendre en compte les aspects sécuritaires ».
La déroute de Boko Haram face à la coalition formée par le Nigeria,le Cameroun, le Tchad et le Niger a cependant permis de réduire l’influence du groupe terroriste, de sorte que dans les régions affectées du Nord-Cameroun « la tendance est favorable, parce qu’on observe une baisse du niveau de la violence. Nous espérons dans un proche avenir passer en phase de stabilisation », a rapporté le capitaine de frégate Samuel Sylvain Ndoutoumou, en service au ministère de la Défense à Yaoundé.
A l’Est, théâtre d’une énième prise d’otages où une délégation de 16 voyageurs comprenant un maire du Nord a été enlevée mi-mars, il est aussi fait état d’un « niveau de conflit en basse intensité », à l’origine d’un dispositif sécuritaire spécial dont les effectifs et les coûts des opérations sont aussi entourés de mystère que ceux des troupes déployées sur la ligne de front dans l’Extrême- Nord.
Bailleur de fonds du projet de réfection de l’axe reliant Mora et Kousseri, ville limitrophe de la capitale tchadienne N’Djamena, la Banque mondiale voit dans cette amélioration du climat sécuritaire une bonne nouvelle pour relancer les travaux interrompus depuis l’attaque de Boko Haram où une dizaine d’ ouvriers chinois avaient été enlevés en mai 2014.
« On est en train de trouver des solutions avec le ministre des Travaux publics, comme il faut changer de méthodologie de travail et de contractualisation. On veut reprendre dans les délais les plus brefs possibles les travaux sur cette route », a annoncé Gregor Binkert, directeur des opérations de cette institution au Cameroun.
Dans le cadre du Programme d’aménagement du territoire pour les régions septentrionales, le pouvoir de Yaoundé a identifié 94 projets visant à renforcer les infrastructures de base dans les domaines de l’économie rurale, de la santé ou encore de l’ éducation. C’est un programme d’investissements complémentaire à une série d’actions prioritaires étendues sur l’ensemble du territoire national.
Le Plan d’urgence triennal pour l’accélération de la croissance en exécution depuis cette année consacre aussi une partie de ses financements chiffrés à 925 milliards de francs CFA (1,85 milliard de dollars) aux problèmes de développement de ces régions, de même que le budget d’investissement public du gouvernement pour 2015, d’un coût de 114,5 milliards (229 millions de dollars).
Selon Gregor Binkert, [i « la semaine prochaine, on va négocier une nouvelle phase pour le projet PNDP [Programme national de développement participatif], qui aura une composante nationale et une composante pour les quatre régions affectées par l’insécurité. On va renforcer encore notre coopération avec de nouveaux projets aussi ».]
Route sur la falaise du Mbé, sur le tronçon Ngaoundéré-Garouamintp.cm)/n
Dans le septentrion où cette célébration prend un cachet particulier du fait de la présence d’une forte communauté musulmane, l’effervescence est à son comble
Encore appelée l’Aïd el kebir, la Tabaski qui se célèbre 70 jours après la fête de fin du jeûne du mois de Ramadan, marque la commémoration du geste d’Abraham, preuve de sa soumission totale à Allah. Sur le point de sacrifier son fils Isamaël pour satisfaire la volonté d’Allah, Abraham s’est vu offrir un bélier à immoler par l’entremise de l’ange Gabriel. Dès lors, ce geste est devenu l’un des plus grands piliers de la religion musulmane. C’est le triomphe de la foi sur le doute. Sur l’origine et la symbolique de la fête de la tabaski, El Hadj Aboubakar dira que « c’est une tradition prophétique fortement recommandée à celui qui a les moyens de se procurer la bête à immoler. Il s’agit de commémorer l’acte du premier croyant en un seul Dieu, c’est-à-dire Abraham ». La particularité de la fête de la Tabaski de cette année au Cameroun est qu’elle sera couplée à la célébration du 6 novembre, date de l’accession du Président Paul Biya à la magistrature suprême. Dans le septentrion où cette célébration prend un cachet particulier du fait de la présence d’une forte communauté musulmane, l’effervescence est à son comble. Les marchés sont bondés, les magasins vendant vêtements et jouets pour femmes et enfants ne désemplissent pas.
La flambée des prix du mouton
Au grand marché de Ngaoundéré comme partout dans les marchés de vente du petit bétail dans le septentrion, les commerçants se frottent les mains. Les prix sont passés du simple au triple. Des troupeaux de moutons attendent preneurs. Progressivement, les clients affluent, mais tous sont unanimes que s’offrir un mouton en cette période n’est pas chose aisée. Un fidèle musulman rencontré en ces lieux témoigne. « Les pris du mouton de cette année sont excessivement chers. L’année passée il y en avait beaucoup, mais cette année, on se rend compte que les moutons ne sont pas venus du Tchad. Il y a hausse des prix. Avec 50 000 Fcfa tu ne peux même pas avoir un mouton ». Une surenchère due au fait que la demande est plus forte que l’offre, car presque toutes les bêtes en provenance du septentrion sont acheminées vers le sud du pays. Un avis que ne partagent pas forcément les commerçants pour qui, les prix fixés pour chaque tête sont logiques, surtout lorsqu’on ajoute au prix d’achat, les frais utilisés pour leur engraissement en attendant la vente. Zachariaou, un vendeur rencontré sur place raconte : « Je suis venu vendre mes béliers. Le prix dépend des variétés, il y a des petits et des grands, ça dépend. Il y a des moutons de 20 000 Fcfa en montant. Sur-le-champ, un acheteur se présente et demande le prix d’un bélier de trois ans. « C’est combien le mouton ? » Au vendeur de lui répondre « 160 000 Fcfa ». Et lui de rétorquer, « C’est combien le dernier prix ? ». « 140 000 Fcfa », lui répond son interlocuteur. « C’est trop cher », dira-t-il en signe de désapprobation. Face à cette tendance inflationniste au niveau des chèvres et moutons qui sont pratiquement hors de portée, les petites bourses vont à 15, voire 30 Km de la ville pour s’offrir une bête à la mesure de leur porte-monnaie.
La fête du mouton se prépare dans tout le Cameroun, le septentrion en particulier Journalducameroun.com)/n
Du 7 au 17 août 2011, la caravane verte a sillonné le grand Nord en passant par Bertoua, Ngaoundéré, Garoua et Maroua
.Le mouvement associatif « Association Jeunesse Verte du Cameroun », qui a pour but la gestion durable de l’environnement et la promotion des droits humains depuis une dizaine d’années plaide pour l’évolution de l’opinion publique sur les questions environnementales au Cameroun et développe des moyens et stratégies visant le renforcement de la contribution des jeunes et des femmes sur les questions environnementales en accroissant leur participation au niveau national, régional et international. L’opérationnalisation de cette vision sur le terrain se fonde sur la méthode inclusive, participative et éducative. C’est ce sens qu’à travers son ingéniosité et son sens de créativité vis-à-vis du phénomène environnemental, la présidente de l’AJVC, Marie Tamoifo, a mis sur pied l’opération Vacances Vertes. Elle a pour objectifs principaux de montrer aux jeunes les contrastes environnementaux existants dans notre pays, les réalités locales et quotidiennes des habitants de la région du Grand Nord pour la première année. Pour la deuxième année, il s’agira de faire descendre des jeunes du Grand Nord vers la réserve du Dja, ce qui leur permettra de connaître leurs conditions de vie, les difficultés et les potentialités de chaque zone écologique afin qu’ils en prennent conscience. Avant la mise en route de la caravane, un travail de sélection à travers l’organisation d’une compétition des participants s’est avéré important et c’est fort de cela que les termes de référence (TDR) fixant les modalités de participation à ce projet ont été élaborés.
Comme critères de participation, il fallait être un jeune acteur appartenant à une organisation environnementale ; être un (e) étudiant(e) appartenant au club environnement ; être un (e) élève appartenant au club des amis de la nature ; être parmi les trois meilleurs de sa région à l’issue de la compétition. La contribution de chacun s’élèvait à 30 000 FCFA pour les membres et 50 000 Fcfa pour les non membres. Chaque équipe régionale sélectionnée était constituée de 2 filles et d’un garçon sélectionnés par un jury composé d’experts jeunes environnementalistes, d’enseignants, des jeunes leaders de la protection de l’environnement et autres experts confirmés. Les 3 meilleurs ont bénéficié d’un voyage écologique et touristique dans le septentrion Camerounais, ce qui leur a permis de découvrir les réalités et les disparités écologiques de notre pays. Aussi, ce voyage a été l’occasion de fournir à ces jeunes participants des outils leur permettant de s’investir dans le combat pour un environnement sain, ceci à travers les différentes activités qui ont meublé le voyage à savoir des causeries éducatives, des formations en foyers améliorés et en agroforesterie, des excursions et bien d’autres. Sur le terrain, de milliers d’arbres ont été plantés tout au long de ce périple septentrional. A Ngaoundéré par exemple, c’est le campus de l’Université de Ngaoundéré qui a eu l’honneur de recevoir ces vacanciers de la caravane verte qui ont mis en terre des milliers d’arbres acquis auprès de l’ANAFOR Ngaoundéré.
En prélude a cette caravane verte, une descente communautaire a été menée ainsi qu’une émission « Jeunesse Parlons en, spécial Anniversaire AJVC » du 17 au 19 Juin 2011 sur le thème de la perception des jeunes leaders des changements climatiques, afin de montrer aux jeunes les contrastes environnementaux existants dans notre pays, les réalités locales et quotidiennes des habitants de la région du Grand Nord et de la réserve du Dja.
L’association jeunesse verte du Cameroun a 10 ans Journalducameroun.com)/n
«Le septentrion m’a accordé un accueil auquel je ne m’attendais pas»
Madame la présidente nationale du CPP, quel est votre sentiment à la fin de ce meeting que vous venez de tenir ici à Ngaoundéré?
Je crois que nous avons eu une excellente communication, un très bon moment de dialogue et d’échange. je crois que c’est très important en tant que candidate à la présidentielle et aussi en tant que présidente d’un parti politique d’aller à la rencontre des populations, de les écouter par rapport à leurs problèmes et de s’assurer que les solutions que nous sommes en train d’envisager correspondent effectivement aux problèmes de ces populations là. C’est ce que nous avons eu ce soir à Ngaoundéré et je suis très contente. Vous avez vu dans la salle beaucoup de jeunes étudiants, beaucoup de femmes et aussi des hommes qui étaient là, toute la communauté était représentée.
Quel bilan vous faites de votre tournée septentrionale?
Je termine cette tournée avec cette conférence publique à Ngaoundéré, la tournée a été extraordinaire. Je dois dire que le septentrion m’a accordé un accueil, vraiment je ne m’y attendais pas. Dans l’extrême-nord, les foules ont été immenses, je ne m’attendais pas à voir autant de personnes qui m’attendaient, qui voulaient discuter avec moi, qui voulaient accueillir une femme parce que dans cette zone, on a un peu peur en disant que peut-être ils ne vont pas accepter une femme. Je peux dire aujourd’hui à tout le Cameroun que c’est tout le contraire, l’extrême-nord, le nord et l’Adamaoua m’ont dit, on veut le changement, ça doit changer et nous sommes prêts à ce que, si c’est une femme qui apporte ce changement, elle accède au pouvoir.
On a constaté que vos meetings sont limités aux chefs-lieux des régions. C’était une tournée d’implantation ou alors c’est la campagne qui est lancée au CPP?
Mes tournées ne sont pas du tout limitées aux chefs-lieux des régions; il s’avère que dans l’Adamaoua, je me suis limitée à Ngaoundéré à cause du temps, des horaires de vol et du programme, et donc je n’ai pas pu visiter plusieurs départements de l’Adamaoua. Je peux vous dire que dans l’Extrême-nord, j’ai fait quatre départements avec plus d’une dizaine de villages que j’ai visitées. Dans le Nord, j’ai été dans deux départements avec 6 localités qui ont été visitées ; donc vous voyez qu’on ne s’est pas seulement limité aux chefs-lieux de régions. Ce qui est clair c’est que, étant restée à Ngaoundéré, ça veut dire une chose: Je dois revenir.
Madame Kah walla, vous avez soulevé 11 points de récrimination concernant le système électoral actuel. Est-ce que ce sont les mêmes onze points que le SDF?
Nos onze points datent de bien avant le SDF, ils étaient formulés par «Cameroun Obosso» quand moi-même j’étais encore dans le SDF. Donc, ça date de 2008, mais je crois que ce n’est pas ce qui est important. Effectivement, nous avons beaucoup de points d’accord avec le SDF et pas seulement avec le SDF, l’UPC a sorti des points de revendication, presque tous les acteurs politiques revendiquent la même chose: De bonnes élections au Cameroun, inscription biométrique, élection à deux tours, bulletin unique, refonte des listes électorales… Ce sont des points que nous revendiquons.
Le SDF dit de son côté que si ses 11 points ne sont pas satisfaits, il n’y aura pas d’élections au Cameroun. Qu’est-ce que le CPP fera de son côté si ces onze points ne sont pas respectés?
Mon avis est que nous devons pousser aussi loin sur ces reformes et ne pas dire au gouvernement que nous n’allons pas aller aux élections s’il n’y a pas ces réformes. Ça c’est une démission, on ressort du système électoral et le gouvernement est très confortable. Ils font leurs choses entre eux. Or quand nous sommes dans le système, quand nous poussons, quand nous revendiquons tous les jours, quand nous sommes avec ELECAM nous les poussons à faire normalement leur travail, je pense que ça permet à ce que ce système vive. Maintenant, nous sommes dans un processus et je ne peux pas vous dire où est-ce que nous en serons en octobre 2011. J’espère et je crois qu’on va obtenir quelques points clés, quelques points importants comme le bulletin unique qui permettra d’aller peut-être pas très à l’aise aux élections, mais d’aller avec un plus grand sens de confort, donc voilà à quoi nous tendons.
Kah Walla, présidente nationale du Cameroon People’s PartyJournalducameroun.com)/n
Du 9 au 18 mai, la tournée nationale de la candidate déclarée aux présidentielles l’a conduite dans le septentrion.
Après l’Extrême-Nord et le Nord, c’est ce mercredi 18 mai 2011 que la candidate déclarée aux élections présidentielles d’octobre prochain a foulé le sol de la région de l’Adamaoua où elle a tenu un meeting à l’alliance française de Ngaoundéré. Grâce à cette rencontre, le public a pu apprendre davantage sur son cursus académique, sa personne, le parti qu’elle incarne désormais, les raisons de sa démission du SDF, son programme politique… Quelques temps forts ont marqué le meeting de Ngaoundéré: L’exécution de l’hymne national, la lecture du récépissé de déclaration de manifestation, le mot de bienvenue du coordonnateur du CPP dans l’Adamaoua, Djidji Issa, et l’exposé fleuve de la présidente nationale du CPP, Mme Kah Walla, le tout couronné par une conférence de presse.
Celle qui, à 46 ans, a décidé de se présenter aux élections présidentielles de 2011 sous la bannière du Cameroon People’s Party (CPP) est de cette catégorie de personnes révoltées par la réalité et le vécu quotidien des camerounais qui pourraient pourtant être nettement meilleurs. De par son cursus scolaire et son expérience professionnelle, Kah Walla a parcouru le monde et entend mettre son expérience au service de son pays, le Cameroun; elle se veut porteuse de l’idéologie de son parti, le CPP, qui se veut être au service du peuple. Ce n’est donc pas un hasard si ce parti à vocation populaire a pour slogan «le peuple d’abord !». Créé en 1991, le CPP a semblé être pour la sociale démocrate Mme Edith Kabang Walla, le seul parti qui avait une philosophie soutenable après sa démission du SDF.
Kah Walla, présidente nationale du CPP, tenant un meeting populaire dans l’obscurité suite à un délestageJournalducameroun.com)/n
Tout au long de ce meeting, la présidente nationale du CPP a déroulé son programme politique en trois points: Reprendre notre pouvoir en tant que peule, transformer notre leadership sur le plan économique et devenir la puissance économique de l’Afrique centrale que le Cameroun mérite d’être; construire de nouveaux systèmes sociaux, éducatifs, culturels, sécuritaire entre autres. Kah Walla pense que la constitution doit être réformée pour le juste équilibre des pouvoirs législatif, judiciaire et exécutif. Elle pense également que l’indépendance entre ces trois pouvoirs devrait être garantie et qu’une véritable décentralisation pourrait permettre à nos régions de se prendre en main et de se développer. Elle a également évoqué des questions liées au droit de vote des camerounais, aux imperfections du code électoral etc. La presse s’est également faite le devoir d’interroger le transfuge du SDF sur les raisons de sa démission du parti de Ni John Fru Ndi. L’on apprendra alors que ce sont les divergences liées aux inscriptions sur les listes électorales qui constituent le principal point de discorde.
A la question de savoir quelles sont les sources de financement de sa campagne, elle répondra qu’elle est entièrement financée par des camerounais de bonne volonté qui ont besoin du changement. Je ne peux pas vous dire combien de femmes m’ont déjà approché, avec 1000 ou 10 000 francs pour me dire j’admire votre courage, c’est bien ce que vous faites, allez de l’avant. déclare-t-elle. Sur la question concernant son statut matrimonial, Kah Walla qui n’est pas mariée répondra: Mariée ou pas mariée, ce qu’on veut, c’est une image des valeurs et non le paraître. Je suis à la tête de deux familles, je paye la scolarité de plus de 30 enfants à chaque rentrée scolaire. En plus, le mariage c’est une chance de la vie. Moi je n’ai pas eu cette chance là et si être mariée était synonyme de réussite, le Cameroun serait un modèle. Je connais au Cameroun des gens qui sont mariés mais qui n’arrivent pas à tenir deux conseils de ministre par an, qui donnent l’image d’un pays qui n’est pas démocratique. C’est dans l’obscurité suite à un délestage que cette phase de questions-réponses s’est achevée en queue de poisson.
Banderole du CPP de Madame Kah Walla Journalducameroun.com)/n
Engorgement, bousculades, prises de becs et échauffourées, l’accès est un parcours de combattant
Difficile accès au billet d’embarquement, longue file d’attente, mine grise des voyageurs, c’est ce cliché peu reluisant qui est présenté depuis quelques jours à la gare voyageurs de Ngaoundéré malgré la volonté des responsables de Camrail d’améliorer la qualité du service. A la gare terminus de Ngaoundéré ce samedi matin du 7 août 2010, il est à peine 7 heures et l’ambiance des lieux en cette période des vacances est bien différente de celle des autres jours. La gare est noire de monde. Hommes, femmes, jeunes et moins jeunes se bousculent. Après avoir attendu pendant plusieurs jours sans être servis pour certains, des signes de lassitude peuvent se lire sur leurs visages. Il y en a même qui ont fait fi des risques d’agression et qui affirment avoir passé la nuit blanche à la gare dans l’espoir d’être servis les premiers le lendemain. En témoigne la présence d’une jeune fille venue très tôt le matin donner quelques beignets et de la bouillie à son géniteur qui a veillé dans l’espoir d’avoir des tickets de voyage pour les membres de sa famille. Sur les raisons de sa motivation, il affirme que cela fait bientôt une semaine que je cherche à faire voyager ma famille pour le sud sans succès. Et plus j’attends, plus la période des vacances tire à sa fin.
Derrière lui, un jeune homme qui affirme que malgré tout ce sacrifice, il y en a qui faufilent dans les coulisses pour rencontrer leurs connaissances qui leur donnent des tickets même s’ils ne sont pas les premiers. Il ya d’autres qui passent par derrière pour traiter avec des personnes qui travaillent là-bas et ils obtiennent facilement leurs billets. Derrière eux, se dresse un interminable rang de personnes qui cherchent à acquérir le précieux sésame ou tout au moins à faire une réservation. Le problème majeur c’est l’organisation. Ils ne savent pas comment organiser la vente des tickets lance un autre. De l’avis de certains voyageurs, il faudrait débourser quelques billets de banque supplémentaires pour pouvoir se procurer un ticket d’accès dans les wagons. Une situation qui selon eux est à l’origine de l’engorgement constaté. Ce sont les démarcheurs qu’il faut rencontrer pour essayer de négocier avec eux. Sinon tu ne voyages pas et tu peux rester là jusqu’à trois voire quatre jours.
Cependant, du côté de la CAMRAIL, la version est toute autre. Selon des informations recueillies auprès de Jean Joseph Aouda, Coordinateur d’exploitation (CORDEX) Nord, des dispositions particulières visant la fluidité dans les services ont été prises pour cette période des vacances. Des mécanismes ont été mis en branle pour que les voyageurs se sentent à l’aise. Il s’agit en réalité d’un mécanisme de réservation qui voudrait que les voyageurs réservent les tickets au moins 24 heures pour ceux de la 2e classe et 48 heures au moins pour ceux de la 1ère classe et des wagons-lits. Impossible donc de se présenter à la gare terminus de Ngaoundéré et prétendre voyager le même jour. Et pourtant, ces instructions sont encore loin de trouver un terrain fertile d’application et les voyageurs attendent toujours qu’elles soient traduites en actes. En attendant, ces passagers en direction du grand sud du pays peuvent poursuivre péniblement leur chemin de croix.
Gare ferroviaire de NgaoundéréJournalducameroun.com)/n
Le patron des routes est arrivé dans l’Adamaoua le lundi 12 juillet 2010 pour une visite de travail de 4 jours
Le patron des routes est arrivé dans l’Adamaoua le lundi 12 juillet 2010 pour une visite de travail de 4 jours qui l’a conduit tour à tour sur les différents chantiers routiers de l’Adamaoua, de l’Est, du Nord et de l’Extrême-Nord. Certains ont tôt fait de dire que cette descente du ministre des travaux publics sur le terrain vise à combattre l’inertie dans le secteur des travaux publics. C’est que, depuis pratiquement 6 mois, le ministre des travaux publics ne s’est donné aucun répit. Pour ne prendre que le cas de l’Adamaoua, c’est la 3e fois en l’espace d’un an que le patron des routes séjourne personnellement ou via ses plus proches collaborateurs dans la région château d’eau du Cameroun où à chaque fois, il est arrivé par route. Question de jauger et de voir de près, l’état d’avancement des différents chantiers de construction ou d’entretien de la route Garoua Boulaï-Nandéké ; Nandéké-Mbéré et la visite du chantier d’aménagement de la route Mbéré-Ngaoundéré.
Par la suite, le ministre des travaux publics s’est rendu tour à tour à l’Est, dans le Nord et dans l’Extrême-Nord. Dans cette dernière région, Bernard Messengue Avom a procédé mercredi 14 juillet 2010 à la pose de la première pierre du nouveau pont sur le Mayo Salak à l’entrée de la ville de Maroua. Un pont qui, à cause de sa vétusté et de sa défectuosité avait été interdit aux gros porteurs qui devaient alors emprunter un radier construit en contrebas de l’ancien pont. Le Délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Maroua a commencé par rappeler la longévité historique de l’ancien pont qui, comme le pont vert de Maroua se trouve dans un état de dégradation avancé. Le nouveau pont sur le Mayo Salak permettra à coup sûr d’assurer un meilleur flux commercial des marchandises entre le Cameroun et le Tchad voisin. Raison pour laquelle Bernard Messengue Avom dira dans son allocution de circonstance que la protection de cet ouvrage d’art est une exigence citoyenne.
Cette méthode de travail propre au ministre des travaux publics qui consiste à descendre personnellement sur le terrain permet sans doute de voir au contact de la réalité, le gap ou la conformité des rapports à lui adressés par ses principaux collaborateurs, notamment les délégués régionaux des travaux publics. L’avantage de cette descente sur le terrain reste la possibilité pour le patron des routes de rectifier et de corriger ce qui peut encore l’être et à temps. Avec un tel suivi, on peut espérer avoir des routes de bonne qualité parce que les travaux ne seront jamais bâclés. Et c’est le Cameroun, voire la sous région dans son entièreté qui en sortira grandie, car comme le dit un vieil adage, là où la route passe, le développement suit. L’évidence saute donc à l’ il nu, quelque chose de bien se dessine sur nos routes!
« Là où la route passe, le développement suit »Journalducameroun.com)/n