Si le gardien Camerounais a assumé ses responsabilités, le manager des Red Devils Erik ten Hag a refusé de le charger.
Auteur d’une performance décevante, le gardien de Manchester United André Onana (27 ans, 1 match en LdC cette saison) a plombé son équipe contre le Bayern Munich (3-4) mercredi en Ligue des Champions en étant coupable sur l’ouverture du score munichoise.
Au coup de sifflet final, le Camerounais a livré un constat accablant concernant sa performance individuelle. « Si nous n’avons pas gagné aujourd’hui, c’est à cause de moi. L’équipe était bonne, nous n’avons pas gagné ce match à cause de moi. C’est difficile de perdre de cette façon. Nous avons bien commencé, mais après mon erreur, nous avons perdu le contrôle du match. C’est moi qui ai laissé tomber l’équipe », a regretté l’ancien de l’Inter en zone mixte.
Onana insiste : « Mes débuts à Manchester ne sont pas très bons. Aujourd’hui, c’est l’un de mes pires matchs. C’était une grande opportunité pour nous de rebondir face à la pression à laquelle nous sommes confrontés, mais c’est difficile. Nous devons être solidaires. »
« C’est une bonne chose qu’il le fasse (assumer ses responsabilités), mais c’est l’équipe qui compte. Des erreurs peuvent être commises, mais il faut savoir rebondir en tant qu’équipe. Quand vous marquez trois buts et qu’un joueur fait une erreur, c’est fini. Nous devons croire en notre capacité à rebondir, et nous l’avons montré. Il faut rester dans le match et continuer à avancer malgré les erreurs. (…) Il n’y a pas qu’André, il faut voir la facilité avec laquelle Sané passe, c’est une question de détermination. On ne laisse pas passer les joueurs aussi facilement », a fustigé le technicien néerlandais face à la presse.
Recruté pour plus de 50 millions d’euros à l’Inter Milan cet été afin de remplacer David De Gea, André Onana vit donc des débuts compliqués avec Manchester United. Loin d’être serein en Premier League, le gardien camerounais a confirmé sa petite forme du moment avec une nouvelle faute de main face au Bayern Munich. Et il n’a donc pas soigné ses statistiques, lui qui a encaissé 10 buts… sur les 13 dernières frappes cadrées par les adversaires des Red Devils, selon Marca.
Belle ascension pour Landry N’Guemo. L’As Nancy Lorraine a trouvé le successeur de Jamal Alioui, parti au FC Versailles fin novembre.
C’est un personnage bien connu qui rappelle les plus belles heures du club nancéien, puisqu’il s’agit de l’ancien milieu de terrain camerounais Landry N’Guemo, qui s’occupait des U16 jusque-là. Le poste d’entraîneur adjoint de l’ASNL était vacant depuis le départ Jamal Alioui, fin novembre, pour rejoindre son ami brésilien Cris au FC Versailles. Le coach Albert Cratier n’a pas voulu tout de suite incorporer un nouvel élément dans son staff, il a préféré attendre la coupure hivernale pour mettre en place son nouvel assistant.
Nous y voilà. Et c’est un nom qui va rappeler de bons souvenirs aux supporters nancéiens. L’ASNL, club de National, l’équivalent ailleurs de la troisième division, va en effet attaquer la seconde partie de saison, dès vendredi 6 janvier contre Martigues au stade Marcel-Picot, avec Landry N’Guemo en tant que nouvel entraîneur adjoint. L’homme aux 43 sélections avec les Lions entame ainsi une belle reconversion.
« Quand j’ai raccroché les crampons en 2020, je n’avais pas vraiment d’ambitions précises hormis celle de me former », explique Landry N’Guemo sur le site de Nancy. « Mon entraîneur à Bordeaux Francis Gillot m’avait déjà dit qu’il me verrait bien devenir éducateur. Ce n’était pas vraiment mon plan de carrière même si j’ai toujours eu cette envie de transmettre. »
Transmettre, ce mot va revenir au moins une demi-douzaine de fois dans la conversation. « J’ai toujours été curieux et à l’écoute des plus anciens, souligne l’international camerounais. Je me souviens des conseils de Romarin Billong lors de mes débuts à Nancy. C’est aujourd’hui à mon tour. Ma propre expérience est importante dans ce nouveau métier de passeur ».
Le champion d’Afrique cadet 2003, ajoute : « Avec le recul, je me rends compte que j’aurais dû faire des choses différemment au cours de ma carrière. C’est ce vécu que je veux aujourd’hui transmettre aux gamins. J’ai été là aussi comme eux au centre de formation. Je sais ce qu’ils ressentent. Je sais qu’ils ont parfois envie de se rebeller mais je peux maintenant leur dire que c’est une perte de temps. »
La signature du contrat du sélectionneur des Lions indomptables, Conceiçao Da Silva Oliveira, est, désormais, chose faite. La décision a été entérinée ce vendredi 04 octobre 2019, lors d’une cérémonie présidée par le ministre en charge des Sportset le président de la Fédération camerounaise de football.
Après la rencontre la semaine dernière dans une chambre à l’hôtel Hilton entre le ministre des Sports et de l’Éducation physique, le Pr Narcisse Mouelle Kombi et Conceiçao Da Silva Oliveira qui a été largement commentée par la presse, l’annonce de cet événement était attendu par l’ensemble du monde du football. Les images du technicien portugais paraphant des documents en présence du Moelle Kombi avaient fait le tour du monde, avant qu’un communiqué du Minsep ne vienne démentir.
Nommés le 20 septembre dernier, c’est ce vendredi 04 octobre dans la salle de banquet du Minsep, que la presse invitée a pu assister à la signature des contrats des membres du staff technique des Lions. Ils ont signé des contrats de deux ans renouvelables, « en cas de bonne prestation à la Can 2021 et une qualification pour la Coupe du monde Qatar 2022 ». Comme d’habitude, le staff technique a l’obligation de résider au Cameroun, même si dans la pratique, cette condition est rarement respectée.
Si rien n’est filtré sur les conditions salariales, l’on a appris de sources bien introduites que le nouveau sélectionneur des Lions indomptables touchera 50 000 Euros par mois, soit près de 33 millions de Fcfa. Son adjoint camerounais, François Oman Biyik, quant à lui touchera 10000 Euros, environ 6,5 millions de F cfa. Le préparateur physique qui est également portugais touchera autant que François Oman Biyik, soit 6,5 millions de F cfa. L’autre portugais du staff technique, qui est l’analyste vidéo aura comme salaire 6 000 Euros, soit près de 4 millions de F Cfa.
Désormais, les yeux des supporters des Lions indomptables sont tournés vers le 12 octobre prochaine pour le match qui opposera la Tunisie au Cameroun, au Stade de Radès à Tunis. Cette rencontre amicale, la première de l’ère Conceiçao Da Silva Oliveira à la tête des Lions, entre dans le cadre de la préparation de la Can 2021 que le Cameroun organisera. Quoique que qualifie d’office, le Cameroun entamera la campagne des éliminatoires à cette Can au mois de novembre prochain par la réception du Cap-Vert, dans un groupe qui compte également le Rwanda et le Mozambique.
Ils se rendaient aux entraînements en vue des prochains jeux universitaires. Et a Bamenda, l’ex secrétaire d’Etat Emmanuel Ngafeeson a été enlevé.
Les membres de l’équipe ont été enlevés ce matin, alors qu’ils se rendaient sur le terrain de jeu de l’institution universitaire. La team comptait s’entrainer pour les prochains jeux universitaires. Pour le moment, les auteurs de l’acte restent inconnus.
Dans la même veine, à Bamenda, un secrétaire d’Etat a été enlevé. Il s’agit de Emmanuel Ngafeeson, ex-secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, chargé de l’administration pénitentiaire, a été enlevé chez lui à Ntabessi.
Cet enlèvement intervient après celui du coach de Young Sport Academy, Emmanuel Ndoumbe Boss survenu hier. Il a été relâché plus tard.
La nomination de l’ex capitaine des Lions Indomptables survient à la suite d’une décision publiée mercredi par le président de la Fecafoot, Tombi A Roko
L’ex-capitaine de l’équipe seniors de football du Cameroun, Rigobert Song Bahanag, a été nommé entraineur-sélectionneur de la sélection nationale A’ du pays, au terme d’une décision publiée mercredi, 17 février 2016, soir par le président de la fédération locale de la discipline (Fecafoot), Tombi à Roko Sidiki.
Il remplace à ce poste Martin Ndtoungou Mpilé, en poste pendant seulement 3 mois et qui a conduit le groupe au récent Championnat d’Afrique des nations (Chan) au Rwanda, où il a été sorti au stade des quarts de finale par la Côte d’Ivoire sur le score de 3 buts à 0.
En sélection des moins de 17 ans, c’est un autre ancien international, Bertin Ebwele, qui officiera désormais sur le banc de touche avec un ex-coéquipier chez les «Lions indomptables», Thomas Libiih.
Les mêmes cadets voient aussi l’arrivée d’un nouveau manager en la personne de Lucien Mettomo, qui a raccroché les crampons il y a peu.
La Fédération camerounaise de football (Fécafoot) a confié son équipe nationale A à Hugo Broos. Cet entraîneur belge de 63 ans était loin d’être favori pour succéder à l’Allemand Volker Finke
Ni Alain Giresse, ni Claude Le Roy, ni Hervé Renard. Un Français ne succèdera pas à Volker Finke, au poste de sélectionneur de l’équipe nationale de football du Cameroun. La Fédération camerounaise de football (Fécafoot) a en effet décidé de confier la succession de Finke à un Belge.
Il s’agit d’Hugo Broos, entraîneur de 63 ans, qui a dirigé plusieurs clubs belges (FC Bruges, Excelsior Mouscron, Anderlecht, Genk, Zulte Waregem), en Grèce, en Turquie, aux Emirats arabes unis, ainsi qu’en Algérie. Hugo Broos, ex-défenseur des Diables rouges, a en effet entraîné la JS Kabylie en 2014, puis NA Hussein Dey.
Débuts le 26 mars en éliminatoires de la CAN
Le Belge Sven Vandenbroeck et le Camerounais Alexandre Belinga, qui a assuré l’intérim ces derniers mois, seront les adjoints d’Hugo Broos. Un choix entériné ce 12 février 2016 par le président de la Fécafoot, Tombi à Roko Sidiki.
Une surprise surtout: le nommé est loin d’afficher le CV et les états de service de ses supposés rivaux pour le poste de coach des Lions indomptables. Hugo Broos devrait faire ses grands débuts le 26 mars à Limbé, face à l’Afrique du Sud, en éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2017. Sa mission sera de qualifier le Cameroun pour la CAN 2017 et pour la Coupe du monde 2018.
Une surprise au vu des prétendants au poste de sélectionneur.Droits réservés)/n
Nommé au poste d’entraîneur d’Antalyaspor la semaine passée, le Camerounais Samuel Eto’o a parfaitement débuté sa nouvelle carrière. La star du football africain reste sur deux succès consécutifs
En août dernier, le choix de Samuel Eto’o de quitter la Sampdoria et la Serie A pour le championnat turc avait pour le moins surpris. À 34 ans, le buteur des Lions indomptables semblait avoir encore quelques belles années devant lui pour évoluer dans un championnat majeur.
Le choix de l’exil turc, à Antalyaspor, semble pourtant porter ses fruits pour Eto’o. L’ancien goleador de Chelsea, de l’Inter ou encore du Barça a trouvé les chemins des filets à 12 reprises en 15 rencontres depuis son arrivée. Et depuis peu, il a même ajouté une nouvelle corde à son arc, en devenant l’entraîneur-joueur de l’équipe.
Pas de projet à long terme
Eto’o, qui a accepté ce poste en qualité d’intérimaire après le limogeage de Yusuf Simsek, vit un début de carrière de technicien plus que satisfaisant : deux rencontres et deux victoires, alors que son club végète toujours en milieu de tableau en championnat.
Samedi 13 décembre 2015, les hommes de la star camerounaise l’ont emporté à domicile, face au Mersin Idman Yurdu (3-2), avant de prendre le meilleur sur Giresun Spur (2-1) en Coupe de Turquie, deux jours plus tard.
Samuel Eto’o, interrogé par la presse locale, n’a toutefois pas fait étalage de ses projets à long terme. S’il affirme que « ce qui se produit au stade » est « l’accomplissement de (sa) philosophie de jeu », il assure par ailleurs qu’il « aide l’équipe actuellement sans savoir ce qui se passera demain ».
Pas impossible toutefois, au vu de sa joie sur le banc de touche, qu’il souhaite prolonger ce petit « coup de main ».
Le ministre camerounais des Sports et de l’éducation physique a confirmé la nomination de l’allemand à la tête des Lions Indomptables
Même si le décret nommant Volker Finke comme sélectionneur des Lions indomptables n’a jamais existé, ou n’existe pas encore, l’allemand est bel et bien le nouvel entraineur des Lions Indomptables. C’est ce qu’a laissé entendre le ministre des sports et de l’éducation physique, Adoum Garoua, rencontré à la sortie d’une cérémonie qu’il a présidée ce mercredi à Yaoundé.
Nous suivons l’évolution de l’état de santé de Jean Paul Akono. Nous nous soucions du fait que l’entraîneur Akono Jean Paul puisse très vite recouvrir sa santé. Parce que c’est ça qui est le plus important. Son successeur sera bien présent. Ce n’est pas un secret de polichinelle que de dire, que son remplaçant est là. Mais ce qui nous préoccupe pour le moment par rapport à ce que le nouvel entraîneur sera là, c’est d’abord la santé de Jean Paul Akono. Je crois qu’il faut qu’on soit clair là-dessus. Ce serait cruel de ne pas s’occuper de l’entraîneur Jean Paul Akono sous prétexte qu’il y a un nouvel entraîneur, a affirmé Adoum Garoua à la sortie de la cérémonie de remise du matériel aux délégués régionaux du ministère des sports, pour le compte de la 7e édition de la journée nationale de l’éducation physique qui se célèbre le 02 juin prochain.
Bien avant cette sortie médiatique du ministre des sports, le nom de Volker Finke avait déjà été associé à la liste de la délégation camerounaise qui est arrivée ce jour à Paris où elle prendra la direction la direction de kiev, ville qui abritera le 02 juin 2013, la rencontre amicale entre le Cameroun et l’Ukraine.
L’allemand dirigera alors sa première rencontre officielle sur le banc de touche de Lions Indomptables. Il sera assisté par les collaborations de Jean-Paul Akono.
Adoum Garoua, Ministre Camerounais des Sports et de l’éducation physiqueJournalducameroun.com)/n
A quelques jours du match amical face à l’Ukraine, c’est la confusion totale dans l’encadrement technique de la formation camerounaise
Hier, mardi 28 mai, lors d’un entretien avec Camus Mimb sur les ondes de Radio sport info, Jean Paul Akono a tenu à préciser: «Je suis ce qui se passe. Mais je crois que les gens sont un peu cyniques. C’est quand je suis malade qu’on choisit d’envoyer les gens à la télévision dire que j’ai déjà mon successeur. Je ne sais pas comment on va faire parce qu’il y a déjà deux entraineurs pour une seule équipe. Pour le moment, je suis là et je m’occupe de ce dont je dois m’occuper. Nous sommes en plein préparatifs du match du 2 juin. Malheureusement il m’a été signifié aujourd’hui même que notre regroupement au Ghana a été supprimé par les autorités, sans que je ne sache pourquoi. On a plutôt accepté la proposition de l’autre entraineur, de revenir sur Yaoundé. Çà, je ne peux pas l’accepter».
Un bicéphalisme s’est donc installé dans l’encadrement technique des Lions. A la question de savoir qui est l’actuel sélectionneur des Lions indomptables, Junior Binyam le chef de département de la communication de la Fecafoot a répondu hier sans ambages : «C’est Jean Paul Akono. Le décret nommant Volker Finke comme sélectionneur des Lions indomptables n’a jamais existé ». Pourtant, mercredi 22 mai, à 18h8mn, sur la base d’un simple mail signé de Raphael Nkoa, les medias ont balancé dans l’opinion le nom de Volker Finke comme le nouveau sélectionneur des Lions indomptables. Le message du team presse officer des Lions indiquait : « Ne manquez pas, dans les prochaines heures, l’officialisation de la nomination de monsieur Volker Finke au poste de sélectionneur national des Lions indomptables du Cameroun. La transition avec le staff actuel devrait se faire en douce. Jean Paul Akono et ses adjoints continueront d’entraîner la sélection nationale pour les trois prochains matchs ». Joint hier par téléphone, Raphael Nkoa précise: « c’est une nouvelle forme de communication. Je ne prends aucune initiative. Sinon, on m’aurait déjà viré. Au sujet de la nomination du coach des Lions, on m’a demandé de préparer les journalistes et c’est ce que j’ai fais. Je suis là pour prendre des coups, pour servir de fusible au ministre et c’est tant mieux comme ça. ».
A la question de savoir la composition de la délégation qui partira du Cameroun pour l’Ukraine ce jour, Raphael Nkoa nous a envoyé vers le directeur administratif des équipes nationales du Cameroun, Oumaïrani, que nous n’avons pu joindre au téléphone. Toutefois de sources concordantes, le nom de Volker Finke se trouve bien dans la délégation officielle qui se rend à Kiev, pour le match amical contre l’Ukraine, le 2 juin. Chose curieuse, le technicien allemand sera secondé par un ghanéen de 35 ans, un certain Ibrahim Tanko qu’il a entrainé à Fribourg. Dans ce nouvel organigramme, Martin Ndtoungou Mpilé hérite de la modeste place d’entraineur adjoint numéro 2. Le fait le plus frappant dans cette délégation, c’est l’absence de Jean-Paul Akono, le sélectionneur qui a effectué la convocation des joueurs pour les trois matches programmé au mois de juin. La liste des joueurs convoqués a d’ailleurs subit quelques modification. Aurélien Chedjou qui avait été remplacé par Sébastien Bassong à réintégrer le groupe. Le coach Akono, malgré sa convalescence est resté très actif. Après avoir dévoilé une première liste de 25 joueurs, il fait appel à quatre autres joueurs en renfort. Il s’agit de Pierre Womé, Georges Mandjeck, Achille Webo et Achille Emana. Par ailleurs, le programme initialement établi par Jean-Paul Akono a été modifié. Les Lions indomptables feront la préparation des matches qualificatifs pour le Mondial au Centre technique d’excellence de la Caf, à Mbankomo. Après le match amical du week-end prochain contre l’Ukraine, ils retourneront à Yaoundé pour le début du stage de préparation pour le match contre les Eperviers du Togo. Un vol spécial partirait de Yaoundé pour conduire les Lions à Lomé la veille du match du 9 juin contre le Togo. Après le match, les Lions indomptables seront de retour à Yaoundé pour le stage de préparation de la rencontre face à la RDC. Les Lions partiraient à nouveau de Yaoundé pour Kinshasa, le 15 juin pour affronter les Léopards locaux. L’étape de la préparation au Ghana aurait été annulée par Volker Finke, à la demande des joueurs.
Une équipe, deux sélectionneursjournalducameroun.com)/n
Défait à l’aller 2-0, le Cameroun en battant le Cap-Vert 2-1 hier au stade Ahmadou Ahidjo ne participera pas à la prochaine Coupe d’Afrique des Nations
Les Lions indomptables sont sortis du stade Amadou Ahidjo hier, tous têtes basses, déçus. La victoire de 2-1 n’a pas suffi aux hommes de Jean Paul Akono pour se qualifier pour la 30ème Can qui se disputera en janvier 2013 en Afrique du Sud. L’équation Cap-Verdienne s’est rendue davantage difficile quand à la 12ème minute, les Requins Bleus ont ouvert la marque sur coup-franc. Suite à un ballon perdu par Pierre Womé Nlend, Song Bilong a accroché un cap-verdien à l’entrée de la surface. La frappe enroulée d’Heldon Augusto Almeida des 25 mètres a trompé Idriss Carlos Kameni. Un but qui est venu plonger le stade Ahmadou Ahidjo, bruyant à l’entame du match, dans un silence de cimetière. C’est que même avec son avantage de deux buts à la marque, les Cap-Verdiens ont eu la meilleure entame de match. Dès la deuxième minute de jeu, Jean Armel Kana Biyik repoussait déjà dans sa surface un tir vicieux. Les Camerounais réagissent en se créant de nombreux corners. Mais dominés dans les aires, les attaquants Webo et Idrissou vont se montrer très peu dangereux sur les situations de balles arrêtées. Bien servir en profondeur par Makoun, Achille Webo voit sa tentative être repoussée par le portier capverdien, à la 20èmeminute. L’égalisation camerounaise interviendra deux minutes plus tard. Suite à une action bien orchestrée plein axe entre Jean II Makoun et Achille Emana, ce dernier va conclure l’occasion d’une frappe du plat du pied. Après cette égalisation, les hommes d’Akono vont se montrer toujours menaçants. Sur coup-franc occasionné par Samuel Eto’o à l’entrée du grand rectangle, Womé va voir son tir être dévié en corner. En toute fin de première mi-temps, sur un corner d’Emana, Idrissou pour l’une des rares fois gagne son duel aérien, mais son coup de tête manque le cadre.
En deuxième mi-temps, Jean Paul Akono revient avec le même dispositif tactique, alors que le jeu camerounais manque de fluide entre les lignes et la percussion sur les ailles. Womé qui se porte aux avants postes, voit malheureusement ses tentatives échouées soit sur la défense Cap-Verdienne, soit loin du cadre. En variant de style, il offre un joli centre à Samuel Eto’o. Mais l’attaquant d’Anzhi va louper totalement sa reprise de volée. Entre temps, Idrissou, toujours brouillon manque de nombreux centres. Néanmoins, le jeu camerounais va gagner en vivacité et en technicité avec l’entrée du jeune Fabrice Olinga. En provoquant sans cesse grâce à sa mobilité, il va apporter le danger dans le camp adverse. Le jeune joueur de 16 ans sera récompensé en toute fin de partie. Sur une passe de Samuel Eto’o, Fabrice Olinga, à la faveur d’une reprise imparable, va sauver l’orgueil des camerounais. Les Cap-Verdiens vont pour la première fois de leur histoire disputer une phase finale de Can.
Fabrice Olinga Essono, prodige du football camerounaisJournalducameroun.com)/n
Dans un match «à haut risque» ce dimanche, Jean Paul Akono devra trouver l’équilibre entre deux générations de Lions, afin d’éliminer les Requins Bleus
Le stage de quatre jours, ponctué par un match amical victorieux face à la modeste formation de Jeunesse sportive de Ngolmekong (5-1), a-t-il permis au sélectionneur du Cameroun Jean Paul Akono de constituer son équipe type qui devra éliminer le Cap-Vert le 14 octobre? Une mission délicate pour les Lions indomptables qui partent avec un retard de deux buts concédés face aux Requins Bleus, le 09 septembre dernier à Praia. Toutefois, entre ce match aller du dernier tour éliminatoire de la Can 2013 et celui de dimanche prochain, sur le strict plan sportif, beaucoup de choses ont changé au sein notamment des Lions indomptables. Sur le banc de touche, Denis Lavagne a cédé sa place à Jean Paul Akono. Deux autres techniciens sont venus renforcer le staff technique du Cameroun, Emmanuel Ambané, comme préparateur psychologique et Sylvain Monkam Tchokonté, comme préparateur physique. Chez les Capverdiens, ils enregistrent surtout le retour en sélection de l’attaquant de Lille Ryan Mendes, qui était blessé lors du match aller. Côté camerounais, outre la nomination d’un coach local, qui a crée un véritable choc psychologique, les tractations au plus haut sommet de l’Etat, ont permis à Samuel Eto’o de reconsidérer sa position de ne plus jouer en sélection nationale tant qu’il est plongé : «dans l’amateurisme et la mauvaise organisation». Mais, blessé à sa cheville gauche lors d’un choc avec Alain Ollé Ollé, mardi, le meilleur buteur de l’histoire des Lions s’est peu entraîné cette semaine. De l’avis du staff médical, sa blessure est loin d’être alarmante. « Il devrait être de la partie face au Cap-Vert », a tenu à rassurer le médecin des Lions.
Titulaire
Entre les anciens Lions (Womé, Idrissou, Mbami, Webo etc.) qui ont été rappelés en sélection et les jeunes qui sont là depuis un certain temps, Jean Paul Akono a t-il eu suffisamment de temps pour trouver un équilibre entre ces deux générations. Tentative de décryptage… S’il y a un poste qui prête à discussion aujourd’hui au sein des Lions, c’est bien celui des deux gardiens de but issus de génération différente. Auteur de deux bourdes, qui ont conduit chaque fois à des buts face à la Libye et contre le Cap-Vert, Idriss Carlos Kameni n’est plus un titulaire indiscutable, surtout qu’il ne joue pas en club. Pis, sa quête effrénée du brassard de capitaine, a fini par jeter un certain discrédit sur sa personne. Entre l’expérimenté gardien de but remplaçant à Malaga et le jeune gardien de but titulaire à Nancy Guy Roland Ndy Assembé, Akono doit pourvoir trancher. Visiblement le coach qui a lors des séances de petit match toujours aligné Kameni dans l’équipe A, préfère le portier qu’il a aidé a remporté la médaille d’or olympique en 2000. Mais c’était il y a 12 ans. Le jeune portier Jocelyn Mayebi est encore très peu expérimenté pour s’incruster s’il n’y a pas de pépins physiques dans ce duo-là. Son nom ne figurera pas sur la feuille de match ! Tout comme celui d’Aurélien Chedjou, qui paie les frais de la venue de Jean Armel Kana Biyik en sélection du Cameroun. En défense, il est connu que pour qu’elle soit hermétique, elle a bien besoin d’un socle et d’une paire axiale parfaitement huilée. Jean Paul Akono en est convaincu : la robustesse doublée des qualités athlétiques de Jean Armel Kana Biyik et le talent de Nicolas Nkoulou apportent une complémentarité intéressante dans un secteur de jeu qui pénalise les Lions depuis les retraites internationales de Song Bahanag et Raymond Kalla. Lors du match amical face à la Jeunesse sportive de Ngolmekong, à l’entame du match, le coach a associé dans l’axe, avec bonheur, le défenseur central de Rennes et celui de Marseille. Il est fort probable qu’il reconduise la même charnière centrale dimanche. Sur les couloirs défensifs, Benoit Angbwa semble avoir pris ses distances sur son concurrent direct, Allan Nyom. A gauche, Akono fait visiblement confiance à un joueur expérimenté, Pierre Womé Nlend, au détriment de Gaétan Bong. Si le joueur de Canon de Yaoundé, après ses 15 années de football pro (1996-2011) semble usé sur le plan de la vivacité, la puissance et la précision de ses frappes sont restées intacts.
Erreur
Au milieu de terrain, le rayonnement de Song Bilong, fait de lui un titulaire naturel. Reste à savoir avec qui aligner le joueur du Fc Barcelone. Joël Matip, en grande forme en ce moment mérite de figurer sur la feuille de match. Dans un milieu de terrain à trois, en 4-3-3, schéma de jeu flexible en 3-5-2, qu’affectionne Jean Paul Akono, Song Bilong pourrait être la sentinelle placée juste devant la défense, son poste de prédilection. Depuis sa prise de fonction, il a fait de Jean II Makoun, l’un de ses joueurs clés. Au contact des journalistes, Akono ne cesse de réitérer qu’il va jouer à l’offensive face au Cap-Vert, dans ce match classé « au haut risque par la Caf ». Pour transformer ses paroles actes, « Magnuson» sera obligé, pour le reste de son équipe de ne utiliser que les joueurs à vocations offensives. Dans ce cas, Achille Emana pourra jouer de l’axe, juste derrière les attaquants. En cas de défaillance de l’ex-toulousain et sévillan, Patrick Mevoungou pourrait suppléer. Mais depuis le début de la saison, ce dernier a très peu joué dans son modeste club autrichien. En attaque, pour sa première sélection, si le tout jeune Fabrice Olinga de Malaga a montré des signes très encourageants aux entraînements, il serait déjà très heureux de voir son nom figurer sur la feuille de match. En l’absence, pour cause de blessure, de Choupo Moting, le sauveur ces derniers temps, Vincent Aboubakar pourrait être aligné à droite. L’attaquant de Valenciennes semble avoir pris une longueur d’avance sur William Overtoom. Dans l’axe, le revenant Achille Webo, le préféré de Samuel Eto’o, sera titulaire. L’attaquant d’Anzhi se sachant inapte dans le jeu aérien, aime jouer, pour les questions de complémentarité, avec l’ancien attaquant de Majorque et Osasuna. En sélection, Samuel Eto’o aime décrocher vers la gauche. Ce qui lui permet de créer des brèches, d’organiser le jeu, offrir les passes décisives et quant-il le peut, conclure les occasions lui même. Sur le plan psychologique, quelques anciennes gloires (Roger Milla, Théophile Abéga, Joseph Antoine Bell, Bonaventure Djonkep. ) sont allés au QG des Lions hier au Hilton hôtel leurs prodiguer des conseils. Quelque soit le schéma de jeu et les joueurs qui l’animeront face aux Requins Bleus dimanche, les Lions savent qu’ils n’ont pas droit de louper deux phases finales de Can d’affilée.
Phase d’étirement des lions (Image d’archives)Journalducameroun.com)/n
C’est sans son latéral gauche de Montpellier, blessé, que les hommes d’Akono entrent en stage ce mardi pour préparer le match capital de dimanche contre le Cap-Vert
Dimanche dernier, Henri Bédimo s’est rendu à Bruxelles pour embarquer avec les autres sélectionnés de Jean Paul Akono afin de préparer le match contre le Cap-Vert. Alors qu’il s’apprêtait à rallier Yaoundé, les responsables de Montpellier l’ont rappelé. Le défenseur latéral gauche a donc quitté précipitamment la tanière pour rentrer dans son club. Les responsables du club champion de France en titre disent que leurs médecins, après examens ont déclaré qu’il était indisponible pour trois semaines et qu’il n’était pas possible qu’il joue avec sa sélection. Les Lions indomptables ne pourront donc pas compter sur lui pour venir à bout du Cap-Vert dimanche prochain. Néanmoins dans l’effectif des Lions il y a deux autres latéraux gauches de métiers, Pierre Womé Nlend et Gaétan Bong. Dans le programme rendu public par le Team press officier Linus Pascal Fouda, l’équipe fanion du Cameroun commence son stage de préparation pour le match retour du dernier tour éliminatoire de la Can 2013 aujourd’hui. Arrivés à Yaoundé hier lundi en soirée en provenance de Bruxelles, où ils se sont rassemblés, les Lions entrent dans le vif de leur préparation dès ce jour au stade Ahmadou Ahidjo. Pour la première séance d’entraînement ce mardi entre 9h et 10 heures, Jean Paul Akono, qui a noué les contacts avec ses 25 joueurs convoqués, devra agir rapidement et effacement afin de trouver la stratégie à mettre en place pour éliminer le Cap-Vert. Faut-il le rappeler, au match aller à Praia, le 9 septembre dernier, les Requins Bleus ont transformé en «Chat», les Lions indomptables du Cameroun, (2-0). Entre les deux séances quotidiennes d’entraînements, les Lions auront droit à des échanges avec les hommes de média camerounais. Pour la causerie de ce jour mardi 10 octobre, à l’hôtel Hilton, entre 10h45 et 11h30, les journalistes auront comme intervenant Jocelyn Mayebi, Guy Rolland Ndy Assembé, Jean Armel Kana Biyik, Pierre Womé Nlend, Benoît Angbwa, Modeste Mbami, Joël Babanda, Olinga Essono et Alain Junior Ollé Ollé. Après le repos, les Lions vont de nouveau s’entraîner dans l’après midi entre 15h30 et 17h. Le programme d’entraînement et des causeries de mercredi est similaire à celui de mardi. Les Lions auront droit à une seule séance d’entraînement à huis clos jeudi, à 15h30. La séance de vendredi à la même heure est en revanche ouverte au public. L’ultime mise en place tactique a lieu samedi matin à 9 heures.
Tickets d’accès au stade
La semaine dernière, lors de la première réunion préparatoire à cette rencontre décisive pour la qualification à Can 2013, le ministre en charge des Sports Adoum Garoua a qualifié ce match de«partie à haut risque». « Au niveau administratif, de la logistique et de la sécurité, toutes les dispositions sont prises », a-t-il indiqué. Au cours de cette assise, Jean Paul Akono a fait le point sur la forme de ses joueurs, Tombi à Roko, a de son côté réaffirmé le soutien « total » de la Fecafoot au nouveau staff technique. Il est également ressorti de cette réunion que les billets au nombre de 38 975 seront mis en vente dès ce mardi, 30 000 F cfa pour la tribune présidentielle, 5000 F cfa la tribune d’honneur, 3000 F cfa pour la tribune A, 2000 F cfa la tribune B et 1000 F cfa pour les virages et le Shaba. Par ailleurs, d’après le Secrétaire Général de la Fecafoot Tombi à Roko, une mission avancée a été effectuée par les Cap-Verdiens il y a quelques jours à Yaoundé. L’hôtel Djeuga a été réservé pour leur séjour. Les officiels, dont les arbitres égyptiens, le commissaire malien et l’agent de sécurité Caf seront logés au Mont-Fébé. Les Cap-Verdiens arriveront probablement à Yaoundé la veille du match. « Pour l’instant, la Fecafoot attend toujours leur plan de vol. Mais des indiscrétions de notre représentation diplomatique à Dakar font état d’une demande de 500 visas pour un charter cap verdien pour le Cameroun ». Seulement, le Cap-Vert n’avait accordé que 50 visas au Cameroun lors du match aller malgré toutes les sollicitations.
Henri Bédimo, blessé, ne jouera pas contre le Cap Verthttp://www.cameroonvoice.com)/n
Le nouvel entraîneur principal du club nordiste n’est pas un inconnu dans la maison et pour beaucoup il a le profil de l’emploi
Haman Gabriel a paraphé la semaine dernière avec le président de coton Sport, Pierre Kaptené, son contrat d’entraineur principal des verts et blancs du Nord. Après le départ de Denis Lavagne à la suite à sa nomination à la tête de l’encadrement technique des Lions Indomptables du Cameroun, Coton Sport de Garoua a connu un passage à vide sans entraineur. Afin de combler le vide laissé par le technicien français et préparer l’équipe pour la finale de l’édition 2011 de la coupe du Cameroun prévue dans les prochains jours, les dirigeants du club de Garoua ont confié les rênes de l’équipe à Haman Gabriel, un entraineur local connu des supporters. Cette nomination vient par la même occasion déjouer les pronostics des observateurs et des supporteurs qui croyaient que le club nordiste confierait encore les rênes de l’équipe à un autre entraineur expatrié. Gabriel Haman, ex entraineur adjoint, succède ainsi à Denis Lavagne en prenant la direction l’encadrement technique du club phare du septentrion.
Haman Gabriel qui a la lourde charge de faire gagner d’autres lauriers au club nordiste devra pour cela suivre le chemin tracé par son prédécesseur. Il a l’avantage de connaitre parfaitement le club et son fonctionnement pour avoir été tour à tour entraineur adjoint du franco-sénégalais Lamine Ndiaye, du franco-ivoirien Oumbleon Nguedou Alain et du français Denis Lavagne. Par ailleurs, il peut se vanter d’avoir le profil de l’emploi pour avoir été à plusieurs reprises entraineur principal par intérim; notamment lors du départ de Lamine Ndiaye en 2007 et de l’arrivée de Denis Lavagne, ou encore lors du départ de Oumbleon Nguedou en 2009 et du retour de Denis Lavagne. Haman Gabriel est professeur d’éducation physique et sportive et coordinateur régional du footbal dans le Nord, région dont-il est par ailleurs originaire.
Son premier défi, remporter l’édition 2011 de la finale de la coupe qui opposera Coton Sport à Unisport du Haut Nkam. Après ce premier défi, l’entraineur aura dans sa ligne de mire le championnat national de football Elite One dont ça sera la première édition organisée par toute jeune League de Football Professionnel (LFP).
Gariel Haman est le nouveau coach de Coton Sport de GarouaJournalducameroun.com)/n
Après le Cameroun, destination Arabie Saoudite, où il poursuit sa carrière d’entraîneur de football. Entretien avec le passionné de foot
Que devient Alain Ouombléon-Guédou depuis son départ de coton sport de Garoua au Cameroun?
Je vais bien merci. J’ai quitté Coton sport et le Cameroun en Juin 2009, par une démission. J’ai laissé dire à l’époque et tous les medias ont diffusé la nouvelle que Coton m’avait viré. J’avais un contrat de 3 ans, et j’ai décidé de le rompre à l’amiable, après seulement 11 mois, car je n’avais pas rempli les objectifs qui m’avaient été assignés cette saison-là. Dans une entreprise, quand un cadre ne remplit pas ses objectifs, il est normal qu’il en tire les conséquences, c’est ce que j’ai fais à ce moment-là, juste après les éliminations en champions league 2009, puis en coupe du cameroun. Voilà pour rétablir un peu les faits. A la suite de cette démission, je me suis réengagé avec Al Ahli Jeddah en Arabie saoudite, d’où je venais avant de signer à Coton. Il souhaitait mon retour et c’était réciproque, car j’avais apprécié mon premier séjour chez eux. Après cette saison de hauts et de bas à Coton, j’avais souhaité faire un break et revenir à la formation, j’ai toujours préféré inscrire mon travail dans la durée, qu’être dépendant des résultats immédiats. Je suis donc revenu à Jeddah pour prendre en charge les juniors du club. Mais en novembre 2009, tout le staff technique argentin des professionnels démissionne et la direction décide de me donner la responsabilité temporaire de l’équipe première. J’ai donc retrouvé la compétition de haut niveau en dirigeant l’équipe première pendant 10 matchs de championnat, dont une confrontation mémorable à Riyad, contre le Hilal de Gerets. Après cet intérim de 3 mois, positif en tous points, j’ai fini la saison avec mes juniors. Mais un désaccord personnel persistant avec un membre influent du club m’a forcé à quitter Al Ahli en mai 2010, direction Riyad la capitale, et Al Nasr club, le club le plus populaire du pays. J’ai été en charge des U19 lors de la saison 2010/2011, et je démarre une autre saison ici avec les U21, la réserve professionnelle.
Quel souvenir gardez-vous de votre passage au Cameroun?
Que d’excellents souvenirs bien évidemment, football et Cameroun ne sont qu’un, c’est le rêve d’exercer dans un pays qui respire, mange, boit et dort football. Je n’ai laissé que des amis au Cameroun, vous savez que j’avais auparavant fait un premier séjour entre mars 2004 et mai 2005 à la Kadji Sport Academy. Pour le français d’origine ivoirienne que je suis, le Cameroun pour moi est là où tout a commencé. Le Président Gilbert Kadji, tout d’abord, m’a fait l’honneur de me confier la direction technique de son académie, alors que je n’avais que 32 ans. Ensuite c’est Coton qui m’offre l’opportunité de fourbir mes premières armes au plus haut niveau. Je profite de votre audience pour rendre un hommage appuyé au président kadji, Alim Konate, et le président Iya, des personnes de grandes valeurs, qui ont su décelé le meilleur chez moi et me faire confiance alors que je n’avais pas de nom. Evidemment, la campagne africaine 2008 où nous échouons en finale contre Al Ahli restera le point d’orgue de mon séjour camerounais, même si la douleur de la défaite reste encore vive. Le pays entier est resté rivé sur nos exploits et nous a apporté un soutien sans faille, je suis encore déçu de n’avoir pas pu ramener le trophée continental au peuple camerounais tant d’années après. Il y a aussi ma nomination par la Caf pour le titre de meilleur coach africain de l’année 2008 au milieu de 2 légendes. Je n’oublie pas non plus les lendemains difficiles après cette compétition, je ne suis ni amnésique ni homme à fuir ses responsabilités, malgré ces petits avatars, je pense avoir laissé l’image d’un grand professionnel, disponible pour le public et les médias. Pour finir, vous savez, je connais mieux le Cameroun que la Côte d’Ivoire, c’est donc plus qu’un pays de passage, je m’y sens comme chez moi.
Serez-vous prêt à y revenir un jour?
Avec plaisir, d’abord à titre personnel pour revoir de grands amis. Maintenant, dans le cadre professionnel, cela me paraît difficilement envisageable dans un avenir proche. Un ami me disait fort justement en 2004, au Cameroun, il y a 3 postes, Directeur Technique de la Ksa, Manager de Coton, et sélectionneur des Lions. J’en ai déjà occupé 2 postes, vu le profil recherché et le cahier des charges édictés par la Fédération camerounaise de football, je ne pense pas en toute humilité, être éligible pour les Lions indomptables dans l’immédiat, même si je n’aurai sans doute pas fait pire que d’autres. Maintenant, je ne néglige aucun club, d’autres postes peuvent devenir intéressants si ce sont des clubs très populaires comme Union ou Canon. J’ai vu qu’une ligue professionnelle vient de voir le jour, tout cela s’inscrit dans la bonne direction. Toutes les options sont donc ouvertes, et puis je suis déjà revenu une fois.
Alain Ouombléon-Guédou, ex coach de coton sport de GarouaNassr.com)/n
Comment ça se passe en Arabie Saoudite?
Globalement bien, j’entame ma 3éme saison ici, donc c’est que cela ne va pas si mal, il y’a des difficultés comme partout mais rien d’insurmontable. J’ai d’excellents rapports avec tout le monde, les médias, les fans, les responsables de clubs, mon travail est reconnu, je suis respecté, mais pas encore assez pour que l’on me propose un poste dans l’une des 14 équipes professionnelles de l’élite. Que des intérims pour le moment, je pense donc que tout se jouera cette année pour moi. Vous seriez surprise de l’engouement populaire autour du ballon rond ici, c’est la folie, notamment autour des 5 gros clubs, dont Al Nasr est l’exemple le plus significatif. Le football est bien structuré, les championnats de jeunes fonctionnent bien, et sont très suivis. Les clubs possèdent des installations exceptionnelles, les conditions de travail sont extraordinaires. Bien sûr les conditions financières sont sans égales en rapport avec le niveau où j’évolue. Je me plais ici, car le foot occupe mon esprit 24h/24, et que je peux laisser libre cours à ma passion d’entraîner, dans de très bonnes conditions.
Quel bilan faîtes-vous de la saison écoulée avec votre équipe?
Un bilan mitigé, j’ai trouvé une équipe U19 en reconstruction, la tâche était grande, j’ai des principes de jeu un peu longs à inculquer, donc ça a pris un peu de temps. Les résultats en championnat en ont souffert et n’ont pas été à la hauteur de nos espoirs, mais paradoxalement, la direction et en premier lieu S.E. Prince Faisal a souhaité m’offrir une promotion. J’en déduis que mon travail de fond les a séduit. Ils m’ont renouvelé leur confiance, et m’ont confié la mission première de préparer les jeunes à intégrer l’équipe première, et ensuite jouer le titre en U21 car Nasr a des fans très exigeants et passionnés, puis d’ici 2 ou 3 ans, rejoindre en première, ces générations de jeunes joueurs que je connais bien. Ce sont des perspectives intéressantes mais l’avenir dans notre métier se limite au prochain match, alors je ne veux penser qu’au premier match de championnat qui se profile.
De manière globale, quelle analyse faîtes-vous du championnat saoudien par rapport à ce qui se fait en Afrique par exemple?
Il n’y a pas de comparaisons possibles, c’est un autre monde, ici nous sommes chez le premier producteur mondial de pétrole et le pays est l’une des plus grandes places financières mondiales. Alors évidemment, cela se ressent à tous les niveaux de la société, et le football en fait partie. Les infrastructures sont démesurées, ils ont les moyens d’attirer les meilleurs joueurs et coachs de la planète… Le niveau du championnat est très relevé, très offensif, et nombre de coachs très connus se sont cassés les dents ici. Quand les moyens suivent, les difficultés s’estompent et les moyens sont énormes ici. Je ne peux donc pas m’amuser à dresser la liste des choses qui fonctionnent ici, et pas en Afrique, ce ne serait pas fair-play.
Quelles sont vos ambitions pour la nouvelle saison?
Le titre en U21, et 5-6 joueurs qui passent en première à la fin de la saison, ce sont les objectifs. Le challenge me plaît. Je dois cela aux nombreux fans de Nasr et au prince Faisal. Et ensuite des vacances bien méritées au Cameroun… Je voudrais saluer tous les dirigeants, joueurs et fans que j’ai eu le plaisir de côtoyer durant mes années camerounaises. Et puis, allez Coton pour le titre en ligue des champions 2011, courage aussi aux lions, la situation est critique mais pas désespérée, c’est vous qui le dites : impossible n’est pas camerounais !
C’est l’affiche issue du tirage au sort des ¼ de finale de la Coupe du Cameroun qui eu lieu à Yaoundé
Quelle appréciation après ce tirage au sort des ¼ de finale de la coupe du Cameroun où vous héritez de votre voisin Union de Douala?
Vous savez, à ce stade de la compétition habituellement, on ne choisit pas son adversaire. C’est tombé sur l’Union de Douala. Cela aurait pu être Coton sport ou Renaissance de Ngoumou, c’est la même chose. En ce moment, nous allons nous préoccuper seulement du jeu et rien que du jeu. L’essentiel, est que nous ayons un adversaire et il faut le respecter avant de l’affronter sur le terrain.
On sait que votre équipe est deuxième à trois journées de la fin du championnat national de football élite one, et que votre adversaire, Union est en train de sortir d’une période difficile. Cela peut-il être un avantage pour vous?
Le championnat est le championnat, et entre le championnat et la coupe le fossé est très grand. Je dis que les matches de coupe se gèrent dans leurs spécificités, alors que les matches du championnat, on se dit, si on perd aujourd’hui, on peut recommencer demain. Certes, ça se joue en aller et retour, mais, c’est toujours les matches très différents. Et quand c’est deux voisins exactement comme Astres FC et Union de Douala, c’est un derby classique auquel c’est le plus engagé, le plus volontaire qui prendra le dessus.
Outre Astres et Union, d’autres équipes sont également en course pour le titre cette saison, pensez-vous atteindre la finale de la compétition et même la gagner face aux clubs comme Coton sport de Garoua ou encore Tiko United?
En réalité, nous nous préparons véritablement, pour faire de chacun de nos matchs, une particularité. Nous voulons arriver le plus loin possible en coupe du Cameroun sans être vorace et sans être gourmand.
Emmanuel Ndoumbe Bosso, le coach d’Astres FCJournalducameroun.com)/n