Ces antipaludiques jugés dangereux ont été interdits de vente par le ministère de la Santé publique au Cameroun
Tout artéméther n’est pas dangereux. Selon un communiqué du Minsanté publié mercredi dernier, Seuls «les lots d’artéméther 20mg et luméfantrine des laboratoires IPCA et des boîtes portant entre autres, les mentions Mfg: 07/2013; exp: 06/2016; B.n° ou numéros de lot DYI402201, DYI402542 ou DYI402541 ainsi que le logo ACTm «green leaf» du programme AMFm (Affordable Medecine Facility-Malaria)» sont concernés. Ces médicaments cités doivent être évités «parce qu’ils sont falsifiés et impropres à la consommation». Le ministre de la Santé publique a d’ailleurs invité les distributeurs à retirer ces produits du marché dans la mesure où, leur dispensation et/ou consommation nuit à la santé des populations. André Mama Fouda appelle donc à la mise en quarantaine de cet antipaludique au Cameroun.
L’artéméther est une molécule associée à la « luméf antrine » dans la composition d’un médicament utilisé comme une thérapie et prévention tertiaire dans les cas de paludisme simple. Le premier laboratoire à l’avoir commercialisé est Novartis, sous la marque Coartem dans les pays en voie de développement. Recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (Oms) pour son efficacité sur les souches plasmodium falciparumn, il est conseillé pour les zones endémiques.
