Cameroun : des leaders politiques défendent la cause des enseignants

Le député Cabral Libii et Serge Espoir Matomba dénoncent le traitement réservé aux professionnels de la craie qui revendiquent leurs droits.

Pour la troisième semaine après la rentrée scolaire du 04 septembre, des enseignants du secondaire regroupés au sein du collectif « On a trop supporté » (OTS) reconduisent la grève pour une semaine de plus. Sur les images qu’ils publient depuis plusieurs régions du pays, l’opération de débrayage est en cours.

Au Lycée technique de Souza dans le Moungo, au lycée bilingue de Bourha, au lycée de Katoual à l’Extrême-Nord, au lycée bilingue de Mambanda à Douala, au Lycée bilingue de Loum chantier gare ou encore au Lycée d’Ekite à Edéa dans le Littoral, « OTS saison 2 » a démarré ce 18 septembre 2023 suite à un communiqué de reconduction de l’opération « craie morte » en date du 17 septembre.

Cette communication rappelle que plusieurs enseignants ont été interpellés la semaine dernière, subissant des « menaces » et « l’intimidation » de la part des autorités administratives. Au lycée de Mom Gare, le sous-préfet de Makak a suspendu M. Andre Gislain Bayiha de son poste de responsable de président de l’amicale des personnels du lycée à « titre conservatoire ».

Ce qui pour Cabral Libii, « devient vraiment scandaleux ! ». Le député se demande si le ministère de l’Administration territoriale se substitue au ministère des Enseignements secondaires. « D’abord les gouverneurs, ensuite les préfets, maintenant les sous-préfets. Qu’y a-t-il au juste ?» s’interroge-t-il dans une publication.

« Non et non ! » « Arrêtons de les ridiculiser »

Dans un autre post, l’homme politique présente le problème, qui est selon lui, la dette de 76 milliards de FCFA de l’Etat aux enseignants, laquelle devrait courir jusqu’en 2026, selon les autorités. « Il faut payer 76 milliards des arriérés que seule la gabegie a fait exister. Paul Biya instruit de les payer depuis mars 2022. Au lieu de reléguer cette honteuse histoire très vite au passé, en septembre 2023 on dit aux enseignants que ce sera jusqu’en 2026 ». « Non et non ! », s’offusque le président national du Pcrn par ailleurs enseignant d’université.

Sur ce, Serge espoir Matomba appelle à honorer l’enseignant qui prépare à tout corps de métiers. L’enseignant « mérite beaucoup de respect ». Pour le président national du PURS, « vouloir transformer en débat les revendications des enseignants sur leurs droits est une honte ; ces personnes sacrifient tout pour éduquer nos enfants, elles ne demandent pas la lune, arrêtons de les ridiculiser », martèle l’homme politique.

Législatives et municipales : des coalitions contre le RDPC

Plusieurs partis de l’opposition unissent leur force pour s’assurer une représentation dans les bureaux de vote, se voter les uns  les autres, et damer le pion au parti au pouvoir ultra favori.

De nombreux partis politiques ont signé des accords pour les élections législatives et municipales du 9 février prochain. Question de s’assurer une représentation dans les bureaux de vote, se voter entre eux, et damer le pion aux adversaires, principalement le parti au pouvoir qui a une forte implantation dans le territoire.

Koupit Adamou,  membre du Bureau politique de l’Union démocratique du Cameroun (UDC), a déclaré à Cameroun Tribune qu’une entente a été trouvée entre le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) et le Peuple Uni pour la Rénovation Sociale (PURS), pour voter l’UDC lors des élections législatives dans la circonscription du Wouri Centre et dans le conseil municipal de Douala 1er.

Le Front social-démocrate (SDF a également accepté de voter l’UDC au sein du même conseil. Tous ces  partis en accord doivent soutenir le PURS au Conseil de Douala IV,  le PCRN à Douala III et le SDF au Conseil municipal de Douala II.

Le 25 janvier 2020, jour du lancement de la campagne, la branche du SDF pour la région du Centre a signé des accords avec l’Union des populations du Cameroun (UPC) et le PURS.  Pour protéger leurs votes et préparer les contentieux post-électoraux. Ils ont également convenu que les membres et partisans du PURS voteront pour le SDF aux élections législatives dans les circonscriptions de Mfoundi, Yaoundé I et Makenene,  où le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) est un adversaire de poids.

Les responsables et membres du SDF, de leur côté, voteront la liste PURS lors des élections législatives dans la circonscription de Mbam et Inoubou,  région du Centre,  et dans les conseils municipaux  où le PURS sera en lice.

Avec l’UPC, le SDF a convenu d’assurer une représentation totale dans les bureaux de vote du Mfoundi afin de protéger leurs votes. Fomo Ngota, leader de la Renaissance sociale-démocrate du Cameroun, a rejoint le SDF et est un candidat de subsistance sur la liste électorale du SDF pour le Mfoundi.

Présidentielle 2018 : l’éducation au cœur de l’offre de Serge Espoir Matomba

Le candidat du PURS poursuit sa tournée à travers le Cameroun. Il fait de la «formation des hommes » son cheval de bataille.

Serge Espoir Matomba était dans le département du Mbam ce 25 septembre. A Ndikinimeki comme dans les autres localités qu’il a déjà visitées, le président du Peuple uni pour la rénovation sociale (PURS) a présenté son programme de campagne. Une série de proposition pour «le changement », avec comme point principal «l’éducation».

Pour le candidat Matomba, en effet, le diagnostic est clair. «Nous souffrons d’un très grand problème de mentalités, (…) d’un système éducatif malade », a-t-il affirmé le 20 septembre dernier, au cours d’un échange avec la presse. Des propos réitérés dans une interview exclusive qu’il a accordée à Journalducameroun.com, au cours de laquelle il s’est également étendu sur ses propositions en matière d’éducation et sur sa vision.

Il promet, entre autres, de mener une «refondation profonde » du projet d’éducation camerounais, en modifiant notamment la «loi d’orientation». «La loi d’orientation sur l’éducation au Cameroun, la loi qui présente le profil de Camerounais qu’on veut, est très vague. Et les résultats sont-là, nous avons des Camerounais qui s’éduquent pour devenir des subalternes, des Camerounais qui critiquent plus qu’ils ne proposent, des Camerounais qui acceptent l’environnement tel qu’il est… Il faut redéfinir ce profil. Il nous faut des Camerounais qui se surpassent, qui se remettent en cause, qui soient en lien direct avec leur culture », explique-t-il.

Selon Serge Espoir Matomba, la modification de cette loi permettra de modifier toute la structuration du système éducatif. «L’éducation est le point fondamental de notre société », martèle-t-il. Le candidat promet y consacrer toute son énergie, et annonce par ailleurs l’ouverture de 58 établissements d’enseignement secondaire dédiés au sport d’une part et à l’agriculture d’autre part, en raison d’un lycée par département.

Retrouvez l’intégralité de  l’interview de Serge Espoir Matomba ci-dessous :

Présidentielle 2018 : Serge Espoir Matomba à la conquête du septentrion

Le candidat du Purs vient d’achever une visite dans les régions du Nord et de l’Extrême-Nord.

Serge Espoir Matomba, candidat à l’élection présidentielle du 7 octobre sous la bannière du Peuple uni pour la rénovation sociale (PURS), était cette semaine à la rencontre des électeurs des régions du Nord et de l’Extrême-Nord, a indiqué un responsable de son parti. Le candidat de 38 ans a commencé sa tournée la semaine dernière dans la ville de Maroua, où il a visité les rives du Mayo Kaliao. A cet endroit, Serge Espoir Matomba a rencontré des populations riveraines, victimes de l’érosion au cours des 10 dernières années.

« Il y a encore quelques semaines, cet endroit engloutissait la vie d’un enfant, selon le témoignage d’une maman éplorée(…) J’ai pris sur moi de contacter les responsables de la ville pour leur demander de trouver rapidement une solution à ce problème, avant que n’arrive le pire. On ne peut tolérer, ni comprendre pourquoi les populations sont abandonnées à elles-mêmes, usant de méthodes artisanales pour boucher le grand ravin qui avance progressivement vers leurs maisons », a déclaré Matomba au cours de sa visite.

Serge Espoir Matomba a également tenu un meeting le 12 août à Maroua, avant de se rendre dans d’autres villes de la région de l’Extrême-Nord. À Maga comme à Kaélé, Matomba a tenu des réunions en plein air avec les habitants. Il a félicité le peuple pour son engagement en faveur de la rénovation sociale du Cameroun et a exprimé sa détermination à participer à la construction d’un pays meilleur.

Les responsables du Purs indiquent que leur candidat a tenu des réunions spécifiques avec des moto-taximans, des étudiants, des jeunes sans emploi, des femmes, entre autres. A chaque fois, le candidat a réitéré qu’il était prêt à donner des chances égales à tous les Camerounais. « Notre projet de société prévoit la création de 5 millions d’emplois en 5 ans. Nous prévoyons aussi des certifications et des formations qui permettront aux sans-emplois d’avoir des qualifications dans les domaines tels que l’agriculture, le tourisme, la culture … que nous promouvrons dans notre pays », a déclaré Serge Espoir Matomba au cours de ces échanges.

La tournée de Serge Espoir Matomba s’est achevée hier à Maroua, par un meeting qui s’est déroulé à l’esplanade du siège de son parti.

 

 

Les routes camerounaises: une réforme urgente s’impose

Par Serge Espoir Matomba, Premier secrétaire du Peuple Uni pour la Rénovation Sociale (Purs)

Les Camerounais du triangle national étaient tous à l’émoi le 25 août dernier. En effet, huit (8) personnes avaient trouvé la mort dans un grave accident de la circulation à Bafounda, un village situé peu avant Mbouda non loin de Bafoussam, région de l’Ouest. Les sources racontent qu’un camion immatriculé LTTR 467 appartenant à l’entreprise SCTS qui transportait les produits des Brasseries du Cameroun vers Bafoussam, la capitale régionale de l’Ouest, a écrasé un taxi à bord duquel se trouvaient 8 passagers. De source policière, le taxi qui était en surcharge, aurait tenté un dépassement raté sous une pluie battante, il a freiné devant le camion. Celui-ci, qui le suivait, l’a percuté violemment.

De ce récit découle donc ce qui se passe sur la majorité de nos axes routiers en longueur de journée et des nuits. Pour les causes de ce drame qui perdure depuis des années, l’on évoque l’inconscience des chauffeurs qui se manifeste par l’excès de vitesse, l’utilisation des téléphones portables pendant la conduite et, surtout, le non-respect du code de la route, (qui reste la première cause des accidents de la circulation au Cameroun), mais aussi le mauvais état des véhicules et de la route venant en seconde position.

Au Cameroun, comme dans la majorité des pays au sud du Sahara, les infrastructures routières représentent le système vasculaire de notre économie. Nos produits vivriers transitent après culture et récolte par nos routes, pour ravitailler tout le triangle national et les autres pays de la Cemac. De nos jours, la grande majorité de la population active de nos villes se retrouve sur nos grands axes pour raison professionnelle. Ces mêmes routes servent de point de ralliement pour nos touristes en quête de découverte de nos très nombreux sites touristiques.

L’histoire de nos routes appelées «Axes lourds» reste très triste. Les milliards de Francs cfa issus des sacrifices des contribuables camerounais, au lieu de servir à des fins de développement et de sécurité ont plutôt servi à nous fabriquer un circuit de la mort. Des doubles voies inexistantes, des défauts de signalisation ci et là, des nids de poule gros comme des impacts d’astéroïdes et comme si cela ne suffisait pas, des chauffards en auto compétition ou en compétition entre eux sur une voie qui tient à peine à sa propre sécurité.

Circuler sur ces axes de nuit, c’est braver plusieurs face à face avec la mort. Les camions en panne stationnés en pleine chaussée et sans aucune signalisation.

De jour, apprêtez-vous à défier la patience des autres chauffeurs pressés de maximiser leurs profits avec leur surcharge en passagers et bagages. La mort n’a plus de secret pour ces «immortels imaginaires». Des dizaines d’accidents se produisent donc chaque semaine sur ces axes. Mais qui en parle? Nos médias font de leur mieux, dans un pays où on n’accorde pas assez à la communication, surtout en ce qui concerne le domaine de la prévision et de la sensibilisation. Les pouvoirs publics à défaut d’être muets se spécialisent dans la manipulation des chiffres et des décisions prises à l’emporte-pièce. Et pendant ce temps, le Cameroun enterre ses filles et fils tous les jours, et la vie continue.

Ces vies perdues sont celles de nos s urs et frères partis travailler ou en route forcement pour un objectif précieux. Comment donc expliquer qu’il faille braver autant de risques pour cause de survie? En jetant un regard sur le rétroviseur, l’on se rend vite compte du nombre d’orphelins, veuves et veufs laissés pour compte, sans aucune indemnité ni dédommagement suite à la perte d’un proche dans un accident de voiture, voiture pourtant couverte par une assurance.
Pourtant, la recherche d’un environnement de sécurité routière est un idéal recherché par tous les pays du monde. Car, la sécurité est entendue comme « l’état de tranquillité d’esprit de celui qui pense qu’aucun danger n’est à craindre » ou encore comme « une situation dans laquelle l’individu n’est exposé à aucun risque d’agression physique, d’accident, de vol, de détérioration », pour aller dans le sens du dictionnaire Larousse.

Dès lors, il convient pour nous :
* D’investir pour rendre nos routes viables et sécuriser la vie de nos compatriotes.

* Le Gouvernement doit engager une vraie réforme du permis de conduire et des auto-écoles.

* Amener les chauffeurs à respecter les signalisations le long des routes.

* Par ailleurs l’introduction des psycho-test qui existe jusqu’ici est salutaire, toutefois, notre Etat doit rendre obligatoire les sessions de recyclage sur la sécurité routière ainsi que le suivi médical pour les chauffeurs des agences de voyages autorisées à exercer.

* Les équipes de gendarmerie et de police qui veillent à la sécurité routière sur tout le territoire devront produire impérativement, des registres présentant des études détaillées des accidents en vue d’en déterminer les causes réelles.

Combien de Camerounais allons-nous encore sacrifier avant que ne changent les choses? Nous qui établissons des budgets extraordinaires pour des secteurs pas vitaux sachons que la vie des Camerounais est précieuse. Aimer son peuple c’est avant tout la promotion des valeurs humaines et de la vie de celles et ceux qui votent pour nous et dont nous sommes responsables. Mieux qu’un cri de désarroi, c’est une exhortation à cette veille de la rentrée scolaire dans notre pays.


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Remarques sur la situation sociale au Cameroun et l’opportunité d’une présidentielle anticipée

Par le PURS, Parti politique

Notre pays, le Cameroun, est depuis quelques années embarqué dans un tourbillon d’insécurité et d’insuffisances qui, sans aucun doute, relèvent d’un mauvais schéma structurel de gouvernance. Depuis les dernières élections, nous ne cessons de comptabiliser l’accentuation des catastrophes sociales telles que la rareté de l’eau et l’électricité ; les accidents mortels sur nos axes routiers bâclés, et dont la reconstruction faisait partie néanmoins des projets de société pour un mandat renouvelé. Nous enterrons tous les jours des camerounais tombés cruellement sous les balles et massacres de BOKO HARAM. Et tout cela se déroule dans un silence inquiétant de la part du Commandant en chef.

Le niveau de vie des Camerounais s’est dégradé
En 34 ans de règne Notre Chef de l’Etat n’a pu trouver les solutions adéquates pour améliorer le niveau de vie des citoyens camerounais, lequel s’est fortement dégradé au fil des années. Le système actuel a perverti les m urs au point où le camerounais a perdu de son humanisme. Aujourd’hui au Cameroun on meurt pour tout et de tout sans que cela n’émeuve personne. La mort est devenue banale.

La corruption généralisée
Entre les morts innocents dans nos hôpitaux, les enfants assassinés en toute impunité au nom des crimes rituels, les innocents sacrifiés au Nord, les mauvaises conditions de travail de nos fonctionnaires, le mauvais système éducatif, les fraudes et détournements, l’indifférence et l’incompétence du pouvoir en place. la lucidité que le bon sens nous impose est de retirer sans délai le pouvoir au système en place pour au minimum stopper l’hémorragie.

Pour cela, NOUS DEMANDONS UNE ELECTION PRESIDENTIELLE ANTICIPEE.

Un chef de l’Etat toujours absent]
Nous ne saurons conjuguer avec un gouvernement qui fuit ses responsabilités, un chef de l’Etat toujours absent pendant que son peuple se meurt, des ministres en congé ou en week-end pendant que le peuple périt faute d’accompagnement et de protection, fruit d’une politique réactionnaire, amorphe et inadéquate.

Un chômage endémique
Nous ne saurons compter d’autres innocents qui perdent leur vie gratuitement alors que serment a été prêté dans le sens de leur protection, des jeunes livrés à eux-mêmes sans emploi dans une insécurité grandissante. Nous ne voulons plus voir ce pays et ses fils payer pour un mauvais choix de gouvernant.

NOUS EXIGEONS UNE ELECTION PRESIDENTIELLE ANTICIPEE.

Un accord de partenariat de dupes
Nous réclamons le changement pour ce pays et ses enfants. Nous souhaitons et rêvons d’un Cameroun meilleur et développé, compétitif sur le plan international, sans comédie pour bluffer l’opinion publique d’un quelconque Accord de Partenariat Economique avec L’UNION EUROPEENNE. Il s’agit d’un accord de dupes, qui va tuer le fébrile tissu industriel du pays, accroitre le chômage et donc la pauvreté, transformer le Cameroun en comptoir des produits européens… Avec ces APE, brader le Cameroun prend sa forme la plus accomplie. Nous devons agir en EXIGEANT UNE ELECTION PRESIDENTIELLE ANTICIPEE.

Le Purs veut réparer les torts commis au peuple Camerounais
Nous réclamons que les camerounais soient rétablis dans leur honorabilité, et qu’enfin le changement se ressente dans tous les secteurs d’activités et dans la vie au quotidien.

Dans cette analyse plus qu’amère de notre situation présente, il est de notre responsabilité à nous, le PURS et ses membres de réclamer DES ELECTIONS ANTICIPEES POUR ENFIN SE DONNER DANS L’URGENCE UNE VRAIE CHANCE DE REPARER LES TORTS COMMIS AU PEUPLE INNOCENT.

L’urgence d’une élection anticipée
Deux mille dix-huit est certain, mais lointain. Nous devons agir dans l’immédiat. Aussi, nous demandons solennellement à Monsieur le Président de la République, pour qui nous croyons qu’il lui reste un soupçon de considération pour son peuple, de convoquer sans délai le corps électoral pour l’organisation d’une élection présidentielle anticipée.


monsieur-des-drapeaux.com)/n