Cameroun : la pénurie de gasoil freine les travaux sur la route Babadjou-Bamenda

Sur la section 1, le taux de réalisation des travaux exécutés s’élevait à 31% au 09 janvier année courante.

La pénurie de gasoil continue d’avoir un impact sur la production globale de l’entreprise qui a toutefois, améliore son rendement selon le ministère des Travaux publics.

« D’une manière détaillée, les travaux de nettoyage et de débroussaillage sont achevés sur les 17 km, la couche de forme est réalisée sur l’ensemble du linéaire du projet ; la couche de fondation est mise en œuvre sur 8,550 km ; la monocouche est mise en œuvre sur 7 km. Les travaux de pose de bitume sont réalisés sur 7 Km, de même que ceux liés à l’imprégnation », souligne le Mintp.

La section Babadjou-Matazem constitue la porte d’entrée de la route Babadjou-Bamenda. Elle s’étend sur un linéaire de 17 Km et le taux d’avancement général des travaux a atteint 31 % environ, avec un cashflow actualisé de 4 % pour un taux de consommation des délais de 55 %. « L’objectif global de l’entreprise est de rattraper les écarts en accentuant sa production, en dépit de la pénurie de gasoil ».

2023, fin de travaux

Emmanuel Nganou Djoumessi, le 30 novembre 2022 devant les membres de la Commission des Finances de l’Assemblée nationale du Cameroun a annoncé la fin des travaux en 2023.

En effet, de nombreuses contingences ont ralenti l’évolution des travaux ces derniers mois parmi lesquelles la crise en cours dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Une situation qui a rendu la circulation impraticable pendant la saison des pluies. En saison sèche, la poussière draine son lot de maladies au grand dam des usagers.

Pour mémoire, le projet de réhabilitation de la route Babadjou-Bamenda est financé par la Banque mondiale à hauteur de 110 milliards de F CFA. Le projet dont les travaux ont été lancés le mardi 16 mai 2017.

Cameroun : prévue pour 10 mois, la réhabilitation du CHU de Yaoundé inachevée 6 ans après

 

Manaouda Malachie, ministre de la santé publique est descendu une fois de plus au Centre Hospitalier Universitaire de Yaoundé le 24 mai 2022.

Les travaux de réhabilitation du CHU avaient été lancés à l’époque d’André Mama Fouda, précisément en 2016. 6 ans après l’hôpital est toujours en chantier.

Venu de manière inopinée s’enquérir de l’évolution des travaux, c’est avec désolation que le Dr Manaouda Malachie a constaté le piétinement des travaux. Le chantier est quasiment à l’arrêt paralysant ainsi le fonctionnement de l’hôpital. Les ouvriers se font rares, et plus encore les responsables de l’entreprise Alliances Construction.

Selon le Minsanté, « depuis le démarrage des travaux de réhabilitation du CHU de Yaoundé qui rentrent dans le cadre du Plan d’Urgence Triennal volet santé, les responsables de cet hôpital avouent que les travaux ont paralysé son fonctionnement ».

Ainsi, « la maternité, la pédiatrie, le bloc opératoire, les services d’imagerie sont à l’arrêt. Les services offerts dans cet hôpital d’application sont désormais en deçà de ceux existants dans les centres médicaux d’Arrondissement car pour le moment, seules les hospitalisations et les consultations de routine sont possibles. Les cas graves étant référencés à chaque fois ».

« Je prendrai mes responsabilités pour avoir les résultats attendus ». C’est un des engagements forts pris par le patron de la santé lors de son passage inattendu dans cette formation hospitalière.

Précisons que ce chantier lancé en octobre 2016 devait être achevé 10 mois plus tard.

 

 

Burkina Faso: la réhabilitation de Thomas Sankara en marche

Un mémorial dédié à l’ex-capitaine président assassiné le 15 octobre 1987, a été inauguré dimanche 02 octobre 2016, à Ouagadougou

Au Burkina Faso, un mémorial dédié à Thomas Sankara, ex-capitaine président assassiné le 15 octobre 1987, a été inauguré, ce dimanche 2 octobre, à Ouagadougou. La cérémonie inaugurale des activités de ce centre d’études et de recherche s’est déroulée en fin de matinée. Le projet a été initié par la société civile burkinabè et soutenu par les autorités.

Poings levés, les larmes ont coulé lorsque l’hymne burkinabè a été entonné. Au sein de la mythique maison du peuple, se trouvaient 2 000 personnes venues de la sous-région. A la tribune, le ministre de la Culture, Tahirou Barry, a enflammé l’ambiance, galvanisé les anciens et les jeunes qui revendiquent l’héritage de Thomas Sankara.

« Ceux qui ont tué Thomas Sankara ont simplement coupé l’arbre en oubliant les racines. Or, nous le savons tous, la force du baobab repose dans ses racines. Quoi qu’ils aient fait, Tomas Sankara demeurera vivant à jamais. Je vous remercie », a déclaré Tahirou Barry.

La chanteuse Nahawa Doumbia est montée sur le podium et a improvisé une chanson pour saluer la mémoire du capitaine. A ses côtés, Abdoul Salam Kaboré, président du Comité du mémorial. Il était ministre de la Santé lorsque Sankara dirigeait le Faso. Son souhait – qui reprend les idées de l’ancien président – est que ce mémorial soit construit et financé par le peuple.

« Ce mémorial doit être citoyen. C’est vous qui devez le construire de vos mains, de vos idées, de vos archives et surtout de vos moyens financiers. Et en Afrique, si tous les révolutionnaires africains donnent 100 F, nous sortirons le mémorial de terre », a-t-il proclamé.

Parrain du mémorial, l’ancien président du Ghana, Jerry Rawlings, interpelle la foule et affirme que c’est un devoir d’honorer et de défendre l’héritage de celui qui était son ami, Thomas Sankara.

« Notre soutien pour ceux qui, comme Sankara, se sont levés, est une obligation morale. Cette insurrection avait un message clair : il y a toujours de l’espoir en l’humanité », a déclaré l’ancien président du Ghana.

Invité pour cette journée, Tiken Jah Fakoly, le chanteur ivorien, entouré de jeunes Sankaristes, rayonne de voir cette renaissance du président-capitaine. « Je pense que c’est une forme de renaissance pour Sankara. Cela fait des années et des années que Sankara est mort, mais il est encore vivant, il est dans nos c urs et Sankara vivra pour toujours. Vive Sankara ! » lance le chanteur.

La foule quitte la maison du peuple pour rejoindre à pied la place de la Révolution, renommée à la chute de Blaise Compaoré. Poing levé pour chanter l’hymne national, Smockey du Balai citoyen. « Ça doit aller en montant, c’est pour ça qu’il était important de lancer cette idée du mémorial parce que la justice et la mémoire de Thomas Sankara, ça va ensemble », assure-t-il.

Un grand concert est venu clôturer cette journée d’hommage à Thomas Sankara. Les autorités ont indiqué que ce mémorial Thomas Sankara pourrait coûter près de cinq milliards de francs CFA. Un appel aux dons est donc lancé.

La tombe supposée de Thomas Sankara, à Ouagadougou.
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La réhabilitation du Palais des congrès devrait être achevée « en fin 2017 »

Au 31 août dernier, le taux de réalisation de cet établissement public, qui accueille plusieurs manifestations internationales à Yaoundé, était évalué à 65%

Les travaux de réhabilitation du Palais des congrès de Yaoundé, entamés en août 2015, devraient être achevés à la fin de l’année prochaine, rapporte un communiqué de la présidente du conseil d’administration de cet établissement public administratif appartenant à l’Etat, Aminatou Ahidjo. « Au 31 août 2016, le taux de réalisation est estimé à 65% et le chantier devrait être livré en fin 2017 ».

Les travaux conduits par une société chinoise, Anhui Construction Engineering Group Company Ltd, pour un délai contractuel de 20 mois, portent sur trois principaux aspects: « le gros oeuvre, les finitions et les équipements ».

L’état d’avancement des travaux de réhabilitation de cette bâtisse, fruit de la coopération sino-camerounaise, et qui accueille plusieurs manifestations nationales et internationales dans la capitale, a été dressé le 08 septembre dernier à Yaoundé, au cours de la 22e session extraordinaire de son conseil d’administration.

Autre annonce faite au cours de ce conseil: « le contrat-plan, destiné à améliorer la gouvernance et les performances managériales et financières du Palais des congrès, enregistre un taux d’exécution de 37,25% au 31 août 2016 ».

La PCA se félicite aussi des « perspectives renforcées par la délivrance récente d’un titre foncier au Palais des congrès pour une sécurisation plus accrue du site et de son patrimoine ».

Le Palais des congrès devrait accueillir en février prochain le sixième Salon international de l’entreprise de la PME et du partenariat de Yaoundé (Promote 2017); et éventuellement avant cette date: le congrès ordinaire du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), parti au pouvoir au Cameroun.


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Yaoundé-Bafoussam-Bamenda: deux milliards de F pour les travaux d’entretien

En attendant la réhabilitation, le gouvernement a opté pour une solution provisoire permettant de boucher les creux sur l’axe, long de 370 Km, en dégradation avancée

Deux milliards de francs CFA, c’est le montant débloqué par le gouvernement camerounais, en situation d’urgence, pour les travaux d’entretien sur la route Yaoundé-Bafoussam-Bamenda, jonction du Nord-Ouest du Cameroun avec le Sud-Est du Nigeria.

Les ressources financières, jugés insuffisantes par des experts par rapport aux besoins pour la réhabilitation de cet axe dont l’espérance de vie (10 à 15 ans) a largement dépassé, serviront de solution provisoire pour boucher les creux de sorte que la circulation soit rétablie. L’affaissement d’un dalot a coupé le Nord-ouest du Cameroun du reste du pays depuis quelques jours, suite à des fortes précipitations qui s’abattent sur cette région.

Une situation qui paralyse le trafic à l’intérieur du pays, notamment entre les régions de l’Ouest et du Nord-ouest, mais aussi, vis-à-vis du Nigeria, la route étant très fréquentée par des commerçants Camerounais et Nigérians.

A cause de la détérioration de la route, des voyageurs sont soumis à des tracasseries, entre autres, des transbordements qui rendent des voyages longs, parfois quarante-huit heures là où il faut en moyenne une demi-journée pour des voyageurs en provenance de Yaoundé ou de Douala.

Cette mesure provisoire laisse le temps au gouvernement de planifier la réhabilitation du tronçon. Pour l’heure, au ministère des Travaux publics, l’accent est mis sur la finalisation des études techniques, après les études environnementales, qui permettent d’évaluer tous les contours du projet. Selon une source citée dans le quotidien national, édition du mardi 25 août 2015, les rapports devront être livrés avant le 01er septembre prochain.


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Christophe Mien Zok: « Ce sont des allégations qui ne reposent sur aucune réalité »

Dans une interview publiée lundi dans le quotidien national, le Dg du palais des Congrès réagit à la rumeur qui indiquait que le Sénat avait été expulsé de l’établissement public en réhabilitation

Le palais des Congrès de Yaoundé doit être entièrement réhabilité. «C’est un projet qui est en cours depuis quelque temps déjà. Nous avons terminé la phase d’étude et de conception. Les contrats ont déjà été signés pour l’exécution. Il s’agit d’une réhabilitation de très grande importance parce que les travaux portent sur le génie civil», explique le directeur général de l’établissement public, Christophe Mien Zok.

«Pendant la durée des travaux, on voit mal comment les occupants peuvent continuer à travailler alors que les secteurs vont être fermés au public. Il y aura beaucoup de nuisances et de désagréments. Il faudra couper l’électricité et l’eau. Même ceux qui ont des bureaux dans des espaces n’auront pas d’alimentation électrique», a affirmé Christophe Mien Zok. D’où le déménagement provisoire du Sénat camerounais. L’institution a quitté vendredi, 21 août 2015, les locaux qu’elle occupe depuis 2013 au palais des Congrès de Yaoundé.

De nombreux médias avaient alors parlé «d’expulsion du Sénat et des autres administrations logées au palais des Congrès». Une information que le directeur général qualifie «d’allégations qui ne reposent sur aucune réalité ni fondement».

«Depuis que j’ai été nommé ici en février 2013, la direction générale entretient des meilleures relations avec toutes les institutions qui y sont installées. Il n’y aucun contrat entre le Sénat et la direction du palais des Congrès. C’est un établissement public administratif qui est la propriété de l’Etat du Cameroun. Nous exécutons les instructions du président de la République», déclare-t-il, ajoutant, qu’en toute logique, «une administration ne peut pas travailler dans un espace en chantier». En plus, c’est un projet «vieux de plus de trois ans».

Où iront pendant 20 mois, le temps que prendront les travaux, le Sénat, la Conac, et le Comité central du Rdpc (parti au pouvoir)? Christophe Mien Zok n’en sait rien. «Cela ne relève pas de ma compétence, assure-t-il, en précisant avoir pris «des dispositions pour que ces administrations soient informées longtemps à l’avance, depuis le mois de décembre 2014, immédiatement après la signature du contrat d’exécution».

Les travaux en cours au palais des Congrès sont réalisés par une entreprise chinoise, sélectionnée par le gouvernement de la Chine, Anhui Construction Engineering Group Company Ltd.

Le palais des Congrès de Yaoundé en réhabilitation.
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Réhabilitation de la digue sur le Logone: les travaux réalisés à 80%

Les principaux points critiques ont été réparés, a constaté sur place une mission interministérielle conduite par Raymond Blaise Tchoukuegno, sous-directeur des infrastructures au Minepat

Les travaux de réhabilitation des deux digues de protection du lac de Maga et du fleuve Logone seront bientôt achevés. Confié à Semry, le chantier est déjà exécuté à 80%. Les principaux points critiques de la digue de protection du fleuve Logone, soit une distance de 42 km, ont été réparés.

C’est pour évaluer et apprécier l’état d’avancement de ces travaux d’urgence, qu’une mission interministérielle conduite par Raymond Blaise Tchoukuegno, sous-directeur des infrastructures au ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) vient de se rendre sur le site.

Sur le terrain, l’équipe interministérielle a parcouru la distance Guidim-Pouss où sont localisés les principaux points critiques. Les brèches de Dougui et de Houmi sont pour la plupart réparées ou en voie de l’être. Le Labogénie qui assure la maîtrise d’ uvre de ce chantier a confirmé la bonne qualité des matériaux utilisés et du compactage.

L’objectif est de sécuriser ces zones avant l’arrivée des grandes pluies, pour protéger les populations des inondations.

Les deux ouvrages, prescrits par le chef de l’Etat suite aux graves inondations de 2012, seront achevés d’ici la fin du mois de juillet 2015, a assuré le directeur général adjoint de la Semry, Robert Nyonseu. Ils ont été confiés à la Semry et au Génie militaire dans le cadre de deux conventions signées avec le Minepat. Ces travaux sont à dissocier de ceux à réaliser par le Projet d’intervention d’urgence de lutte contre les inondations dans l’Extrême-Nord (PULCI) financés à hauteur de 54 milliards consentis par la Banque mondiale.

Les populations du Logone et Chari ne doivent pas revivre le cauchemar de 2012.
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Route Yaoundé-Nsimalen, les travaux de Réhabilitation ont démarré

Le constat est du Minhdu descendu lundi sur le terrain pour évaluer l’état d’avancement desdits travaux

Le ministre de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu), Jean-Claude Mbwentchou, a effectué une visite de travail, lundi 29 juin, sur le site de réhabilitation de la route Yaoundé-Nsimalen. Il y est allé constater l’effectivité du démarrage des travaux du chantier dont l’entreprise Razel a la charge.

Accompagné du délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé (Cuy), Gilbert Tsimi Evouna, il a indiqué que [i «Ces travaux ont été programmés et planifiés dans le cadre du plan d’urgence du chef de l’Etat. Nous sommes donc venus nous rendre compte du début des travaux d’abord et ensuite, de leur état d’avancement».

C’est pour contribuer à l’amélioration de la conduite sur l’axe, que le Minhdu et le délégué du gouvernement auprès de la Cuy ont entrepris de procéder à une réhabilitation. Sont concernés la chaussée, les trottoirs et l’environnement. Pour Jean-Claude Mbwentchou, «Il était question de rafraîchir la chaussée, en mettant un tapis de bicouche de 5 cm. Il y a également des travaux d’accotement en bicouche».

Par ailleurs, l’éclairage et la signalisation verticale et horizontale vont être révisés: «nous allons restaurer l’éclairage public. Et étant donné qu’une route ne peut tenir que si on règle le problème d’évacuation des eaux, l’entreprise Razel va également procéder à l’assainissement», a conclu le Minhdu.


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