Cameroun: une campagne pour stopper la destruction de l’environnement

Au menu de cette initiative, la remise par la fondation Roger Milla, d’un don de 50 poubelles pour permettre d’entretenir la propreté autour des stades lors de la CAN féminine

Hausse des maladies respiratoires et des taux de prévalence des cancers, inondations meurtrières, dégradation des sols, tarissement des cours d’eau, pollution de l’air : la destruction de l’environnement a des conséquences graves au Cameroun à tel point que le Fonds mondial pour la nature (WWF) a décidé de lancer une campagne de sensibilisation pour y remédier.

En marge de la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN) féminine du 19 novembre au 3 décembre au Cameroun, l’ONG internationale fait appel à la légende du football Roger Milla et sa fondation C ur d’Afrique pour sensibiliser la population camerounaise aux enjeux de la protection de l’environnement.

Sous le slogan « Sports for nature », la campagne lancée lors d’une conférence de presse vendredi à Yaoundé se sert du sport comme levier pour essayer de provoquer un changement de comportements en vue de mettre fin à la déforestation et à la pollution de l’air et des eaux des cours d’eau par les déchets ménagers, deux des principales manifestations de la destruction du milieu de vie dans le pays.

La préoccupation avait déjà été exprimée lors de la présentation deux semaines auparavant de l’édition 2016 du rapport « Planète vivante », qui s’alarme d’une baisse de 67% de la population mondiale des vertébrés.

Selon Hanson Njiforti, le directeur national de WWF-Cameroun, « Sports for nature » est conçu comme une « vaste campagne de sensibilisation en marge de la Coupe d’Afrique des nations féminine (CAN) pour toucher l’esprit et les c urs de tous les fans de football et du public en général sur les défis environnementaux auxquels font face notre planète et notre pays bien-aimé, le Cameroun ».

« Pour WWF, précise le scientifique, [i le football et les icônes du football comme l’ambassadeur [itinérant à la présidence de la République] Roger Milla représentent une voix omnisciente qui peut rassembler les populations sans distinction de couleur et de race, au-delà des frontières, pour sauver cette planète en danger »].

Au menu de la campagne, la remise par la fondation Roger Milla, d’un don de 50 poubelles pour permettre d’entretenir la propreté autour des stades lors de la CAN féminine.

L’organisation le 17 novembre à l’esplanade du stade Omnisports de Yaoundé, d’une journée spécifique dédiée à la promotion et la protection de l’environnement « Sports Day for Nature » et d’une opération de « planting » d’arbres permettra aussi de mobiliser d’autres figures sportives et des personnalités d’origines diverses pour pouvoir créer une plus grande symbiose autour du projet.

L’événement prendra une dimension continentale avec la participation des représentants des gouvernements des pays qualifiés à la CAN et leurs fédérations, des membres de la Confédération africaine de football (CAF, organisatrice du tournoi), des joueuses et leurs staffs techniques, des artistes et autres sportifs de renom, des associations et organisations de la société civile, etc.

L’objectif, explique WWF, est d’encourager les gouvernements et les autres institutions sportives camerounaises et africaines sur la nécessité de la protection de l’environnement, et de montrer le rôle que le sport peut jouer dans ce domaine.

La diffusion de 50 spots télévisés sur des chaînes de télévision locales est prévue, ainsi que la distribution de 20.000 flyers autour des stades de Yaoundé et de Limbe.

Légende vivante du football mondial, Roger Milla, qui occupe aujourd’hui les fonctions d’ambassadeur itinérant à la présidence camerounaise, avait déjà associé son nom à une autre campagne, « Earth Hour » (heure de la Terre), organisée en mars par WWF.

Cet engagement, a-t-il expliqué à la presse vendredi, « est un appel à toute la communauté nationale et internationale pour la préservation de notre planète ».

Car, rappelle le « vieux Lion », son surnom d’ancien joueur de la sélection nationale camerounaise, « depuis 50 ans, les scientifiques tirent la sonnette d’alarme sur la destruction de l’environnement. Les catastrophes naturelles se succèdent. Nous assistons presque impuissants à la transformation négative de notre environnement ».

Même si des statistiques n’existent pas, l’ampleur des manifestations et des conséquences de la destruction de l’environnement est alarmante au Cameroun, alerte WWF.

Le Cameroun ayant fait de l’hydroélectricité la base de sa politique de production énergétique, des inquiétudes sont notamment exprimées au sujet des conséquences de la baisse du niveau d’eau des cours d’eau sur la disponibilité de l’électricité déjà insuffisante pour satisfaire la demande des ménages et des industries.

D’après un autre expert de WWF, le nombre de malades de cancers est en hausse au Cameroun, en partie aussi à cause de la dégradation de la qualité des aliments due à la détérioration des sols par les produits chimiques utilisés dans l’agriculture.

Dans sa mission de protection et de promotion du développement durable, l’organisme international soutient le Cameroun et ses voisins de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) pour lutter contre l’exploitation illégale des ressources forestières et fauniques, et le changement climatique.

Il est également partie prenante de la Déclaration de la Commission du Bassin du Congo sur la gestion durable des forêts, mise en uvre depuis son adoption en 1999 à Yaoundé.


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Roger Milla, parrain d’un tournoi des communes

«Le Vieux Lion» a donné le coup d’envoi du championnat de football intercommunal le 24 avril dernier à Douala, métropole économique camerounaise

Roger Milla a donné, le dimanche 24 avril dernier, le coup d’envoi d’un championnat de football intercommunal. Initiative de l’agence de développement de Douala (A2d), ce tournoi qui est à sa deuxième édition dans la région du Littoral, vise en plus côté ludique, à célébrer l’intercommunalité tout en favorisant l’ancrage territorial de tous les acteurs à savoir, les élus locaux, les populations, les entreprises, les autorités traditionnelles et la société civile.

La compétition regroupera les communes d’arrondissements de Douala 1er, 2ème, 3ème, 4ème, 5ème, 6ème, la communauté urbaine de Douala et la commune de Dibombari, de la Sanaga Maritime et du Moungo.

« Les enjeux dépassent le simple cadre sportif puisqu’il sera question de sauvegarder l’image de la commune. Il sera question de mettre un cadre de dialogue avec les besoins et amener les jeunes à la gestion participative de la cité », précise directrice d’A2d, Jeanne Marie Yala Koum.

Ainsi, en jouant ensemble, les communes apprendront certainement à se connaitre et à vivre ensemble. D’où les objectifs de cette rencontre, qui tourne autour de la revalorisation de l’unité et la cohésion sociale dans les quartiers autour de l’exécutif communal, la promotion de l’aménagement des aires de jeux, de la notion d’identité communale et de la citoyenneté chez les populations et aussi de la mise en place d’un dialogue et la participation de tous à la gestion urbaine et au développement local.

Selon le tirage, les équipes évolueront dans 2 poules. A savoir la poule A constituée des équipes des mairies de Douala 4ème, 3ème, 5ème, Dibombari et les mairies de Douala 6ème, 1er, 2ème et la Communauté Urbaine constituent la poule B.

Roger Milla.
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Un jeune rappeur français fait l’éloge de Roger Milla

MHD, de son vrai nom Mohamed Sylla, vient de sortir un clip avec le titre « Roger Milla », en hommage au footballeur camerounais

C’est une chanson rythmée par des sonorités « Afrotrap » (mélange de trap et de musique africaine) qui fait actuellement le buzz dans le milieu du rap français. Son auteur MHD a choisi un titre évocateur : « Roger Milla ». En 03’39 », dans un vidéogramme tourné dans les rues d’une banlieue parisienne, l’artiste fait son autobiographie.

Le jeune rappeur relate ses débuts en freestyle à l’« hôtel » et se souvient de sa persévérance, qui a fini par le conduire trois mois après sur « un Zénith ». Un parcours peu évident mais dont l’issue heureuse impose une célébration à la manière du footballeur camerounais Roger Milla, de son vrai nom Albert Roger Mooh Miller. Tout un hommage à l’avant-centre camerounais qui aura marqué des générations après sa participation à la Coupe du monde 1990 en Italie.

Le chanteur s’essaie aussi à une danse, inspiration du célèbre déhanché connu de tous du ballon d’or africain. Le pas était esquissé après chaque but du Camerounais ; et à MHD de dire : « tous en place sur le corner, Roger Milla, danse comme Roger Milla. ».

Né le 28 novembre 1994 à La Roche-sur-Yon en Vendée (France), Mohamed Sylla alias MHD est un jeune rappeur d’origine sénégalo-guinéenne dont le clip  » Roger Milla », un hommage au buteur le plus âgé en phase finale de coupe du monde, cumule déjà plus de 6 millions de vues sur YouTube.

En s’inspirant de cette icône du football camerounais, MHD fait danser le public français qui apparemment dans ses débuts ne s’intéressait pas trop à son rap. «on dit que j’pers la tête, j’vais p’t me voir en tête d’affiche», espère-t-il. S’il n’est pas encore en tête d’affiche, le rappeur français d’origine sénégalo-guinéenne collabore déjà avec les grands noms du milieu, notamment Black M du label Wati B avec lequel il pose sur le titre « A l’Ouest ».
Son album éponyme (MHD) sorti le 15 avril 2016, fait son bout de chemin sur le marché discographique.

MHD.
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Affaire Koumateke: Roger Milla dément avoir lancé un appel à la mobilisation

L’ancien footballeur camerounais accuse des individus d’avoir usurpé son identité sur Facebook et certains médias publiant sur Internet

Roger Milla est vexé. Dans un communiqué de presse publié aujourd’hui et signé le 14 mars, l’ancien footballeur camerounais s’indigne de certains appels lancés en son nom, en faveur d’une «mobilisation autour de l’hôpital Laquintinie de Douala». L’établissement hospitalier est la cible de nombreuses critiques, qualifiés de non fondées par le ministre de la Santé, après l’éventrement d’une femme enceinte (Monique Koumateke) samedi en plein air par une de ses proches pour en sortir des f tus.

«Moi Albert Roger Milla, viens de découvrir qu’il y a des personnes non habilitées qui sont titulaires des comptes Facebook, des sites web, et autres médias Internet au nom de Roger Milla ou Albert Roger Milla, se font passer pour moi», dénonce l’ambassadeur itinérant.

Le «vieux Lion indomptable» assure ainsi «n’être titulaire d’aucun compte Facebook, Twitter, Whatsapp, ou site Internet» en son nom en dehors de ceux «à l’usage exclusif» de sa Fondation (C ur d’Afrique – Fondation Roger Milla).

Plus vieux buteur des Coupes du Monde de la FIFA (avec un but inscrit à 42 ans), Roger Milla indique «avoir porté plainte contre X lundi 14 mars 2016 auprès des instances judiciaires du Cameroun».

Copie d’écran d’un compte Facebook attribué à Roger Milla. Réalisée le 15 mars 2016
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Roger Milla: « Umtiti ne nous a pas dit non »

Présente en France la semaine dernière, une délégation de la Fédération camerounaise de football a rencontré plusieurs binationaux afin de les convaincre de rejoindre les Lions Indomptables

Présente en France la semaine dernière, une délégation de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) a rencontré plusieurs binationaux afin de les convaincre de rejoindre les Lions Indomptables.

Alors que la presse a parlé d’un « non » définitif avancé par le défenseur lyonnais Samuel Umtiti, Roger Milla, membre de la délégation, s’est fait moins catégorique. « Il ne nous a pas dit non. D’ailleurs, nous ne l’avons pas vu. On a rencontré sa maman et son grand frère. Le problème c’est qu’Umtiti pense encore qu’il peut jouer pour l’équipe de France », a expliqué la légende camerounaise sur les ondes de Kalak FM.

« Malheureusement, le président de la Fédération française de football nous a dit qu’il a encore 4 ans avant d’avoir sa place dans cette équipe. Vous voyez qu’à son poste, il y a tellement de joueurs. C’est maintenant à lui de réfléchir. S’il veut jouer une Coupe du monde un jour, il a intérêt à venir au Cameroun. S’il ne veut pas, il fera comme Itandje avait fait. Mais, s’il vient 8 ans après, nous ne le prendrons plus parce qu’il y aura d’autres joueurs qui sortiront du lot », a mis en garde l’ancien attaquant.


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Tourisme: Samuel Eto’o, Roger Milla et Yannick Noah meilleurs ambassadeurs de la destination Cameroun

Ils ont été nommés par l’Association Presse pour le Tourisme qui organise le 28 novembre 2015, la première édition des Trophées du Tourisme et du Développement Durable

Samuel Eto’o, Roger Milla et Yannick Noah ont été nommés meilleurs ambassadeurs de la destination Cameroun par l’Association de Presse pour le tourisme (APTOUR). C’est l’information principale que l’on retient de la conférence de presse donnée le président de APTOUR, Jean Solaire Kuete Tchoumene, hier, lundi 26 octobre à l’hôtel La Falaise à Yaoundé.

Cette conférence de presse a été donnée en prélude aux trophées du Tourisme et du Développement Durable prévu pour le 28 novembre prochain 2015.

Cet événement placé sous le haut patronage du Ministère du Tourisme et des loisirs se déroule dans un contexte marqué par la baisse des activités touristiques au Cameroun du fait de l’insécurité qui prévaut dans la région de l’extrême nord. Etant déjà éprouvé par les exactions de la secte terroriste Boko Haram, l’industrie du tourisme a donc besoin d’un souffle nouveau.

Et l’APTOUR s’est donnée pour mission de contribuer, par une cérémonie de distinction, à la redynamisation du secteur du tourisme porteur pour l’économie camerounaise. Il s’agit pour nous de stimuler l’effort et célébrer l’excellence dans développement de la Destination Cameroun avec ses multiples produits touristiques.

A travers les Trophées du Tourisme et du Développement Durable, l’APTOUR veut surtout promouvoir l’éthique et implorer plus de responsabilité chers les acteurs; Car le tourisme est un moyen de nous ouvrir les yeux sur de nouveaux paysages et de nouvelles cultures, sur les beautés de notre Terre ainsi que sur les dangers qui la menacent, sur la richesse des populations et les disparités qui les touchent.

Mais au-delà des souvenirs et des albums photos, l’APTOUR attire l’attention du monde sur les effets néfastes de l’activité touristique à savoir : les émissions de gaz à effet de serre, la surconsommation des ressources, la production de déchets afin de susciter chez les touristes et les opérateurs des attitudes responsable pour l’avenir de chacun et le respect de tous.


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Roger Milla: «Je suis contre le renouvellement du contrat de Volker Finke»

L’ancien goléador des Lions indomptables souhaite qu’un Camerounais conduise la sélection nationale de football en remplacement du technicien allemand

Le remplacement ou non de Volker Finke à la tête de la sélection nationale de football, continue de faire les gorges chaudes au Cameroun, entre ceux qui souhaitent son maintien comme Stéphane Mbia, et ceux qui souhaitent son départ à l’image de Roger Milla.

«Sincèrement, je suis contre le renouvellement du contrat de ce monsieur. Ce n’est pas la peine qu’on continue avec Volker Finke, parce qu’il ne nous a rien apporté. C’est une évidence. Il n’a rien apporté à notre pays. Il faut qu’on le change», martèle l’ex-goléador des Lions indomptables dans une interview accordée au quotidien Mutations ce jeudi.

«Même s’il faut qu’on prenne un autre étranger, mais moi je suis partant pour que ce soit un Camerounais qui conduise notre sélection aux éliminatoires de la CAN 2017», plaide-t-il.

Le contrat de Volker Finke a été signé le 24 mai 2013, pour une validité de deux ans, il arrive à échéance le 24 mai 2015. Le technicien allemand a toujours assuré avoir rempli les termes de son contrat, notamment qualifier le Cameroun à la Coupe du monde 2014 et à la CAN 2015, et restructurer l’équipe en y rétablissant «la discipline et le respect des rôles». C’est sous Finke que Samuel Eto’o a décidé de prendre sa retraite internationale.

«Il reconstruit quelle équipe? On ne peut pas reconstruire une équipe avec des joueurs professionnels qui évoluent en Europe. On reconstruit une équipe avec la jeunesse locale, c’est-à-dire les joueurs locaux», estime pour sa part Roger Milla.

Roger Milla
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Roger Milla: « nous voulons un football propre, avec des dirigeants propres »

Dans une interview accordée à un journal local, l’ambassadeur itinérant pose un regard sur l’impasse actuelle à la Fécafoot

La crise que traverse la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) depuis quelques temps est «provoquée par ceux qui veulent accaparer ce football, ceux qui veulent faire croire aux gens que les lois du Cameroun n’ont rien à voir avec le football camerounais, ceux qui veulent faire croire que l’argent du football camerounais n’appartient pas au Cameroun, ceux qui veulent faire croire aux gens que les footballeurs doivent être des mendiants dans ce pays», pense Roger Milla. Au cours d’une interview accordée au journal privé Le Jour, l’ambassadeur itinérant s’est exprimé sur la situation actuelle à la Fécafoot. Pour lui, le problème vient des dirigeants. «Nous voulons un football propre, avec des dirigeants propres, pour un bel avenir de ce football», a-t-il déclaré.

«C’est au gouvernement de continuer à gérer cette affaire», soutient l’ancien lion indomptable qui espère que le mandat du Comité de normalisation prorogé par la Fifa, qui expire ce vendredi 20 mars 2015, prendra effectivement fin. «Il faut que ce soit la Fifa elle-même qui les dégage (les membres actuels du comité de normalisation, ndlr), parce qu’ils ont fauté même contre les lois de la République», déclare Roger Milla. Ensuite? «Il faudra que le Cameroun mette en place un Comité provisoire pour gérer la fédération, en attendant de préparer les élections. On l’a déjà fait une ou deux fois ici au Cameroun; ça peut se faire une troisième. Pourvu que ce soit pour trouver des gens intègres, honnêtes, corrects, qui veulent vraiment travailler pour le pays», répond l’ex-footballeur.

Roger Milla n’écarte pas la possibilité de prendre les commandes de la Fécafoot. «S’il y a une opportunité qui se présente, pourquoi pas? Je suis un Camerounais fier de travailler pour mon pays. S’il y a cette possibilité, avec tous ceux qui vont m’entourer dans le travail, je la saisirai. Je ferai correctement mon travail comme je l’ai toujours fait», précise-t-il. D’une vue extérieure, il n’exclut pas non plus le fait qu’une femme puisse diriger la fédération. «Il y a des dames qui peuvent aussi être à la tête de la Fédération camerounaise de football. Il ne faut pas les négliger. Il y a dans le monde des femmes qui dirigent des fédérations. Je compte sur tout le monde pour arriver à ce changement radical à la Fécafoot».

Roger Milla
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Huawei ouvre une boutique à Yaoundé

L’équipementier chinois des télécommunications a ouvert sa deuxième boutique de vente de smartphones au Cameroun mercredi

L’équipementier des télécommunications chinois Huawei a ouvert mercredi en présence de Roger Milla, figure emblématique du football, sa deuxième boutique de smartphones au Cameroun, une opération consistant pour cette entreprise à se positionner pour le marché de la téléphonie mobile de 3e génération en développement dans ce pays, selon ses dirigeants.

« C’est la deuxième boutique au Cameroun et la première à Yaoundé. La première boutique a été ouverte à Douala en août. Tout le monde connaît Huawei comme fournisseur et équipementier des télécommunications et très peu comme fabricant et fournisseur de smartphones », a expliqué dans un entretien avec Xinhua Ni Zheng, directeur général de Huawei-Cameroun.

Cet événement, organisé à l’approche des fêtes de fin d’année afin d’attirer une clientèle plus nombreuse, est accompagné d’une campagne de promotion de 18 jours lancée le 3 décembre. « C’est une fenêtre pour faire connaître les nouveaux produits de Huawei, dont les smartphones. Nous voulons démontrer que Huawei est aussi un leader dans ce domaine », a précisé M. Ni.

Différentes gammes d’appareils sont proposées pour satisfaire chaque couche de la société camerounaise, pour un marché national estimé à plus de 18 millions d’utilisateurs de téléphones portables qui, après l’entrée en service de Nexttel en septembre, se prépare à accélérer l’introduction du réseau de la technologie de 3e génération (3G) en 2015, à en croire les prévisions officielles.

La présence de Roger Milla à la cérémonie comme invité de prestige représente tout un symbole pour le leader mondial des technologies de l’information et de la communication, classé par ailleurs 3e pour Huawei Smartphone. Puisque, ambassadeur itinérant à la présidence, le « vieux Lion » indomptable, comme l’appellent ses fans, est une figure emblématique du football africain et mondial.

Bénéficiaire d’un smartphone haut de gamme, l’ancien attaquant de la sélection nationale a fait part d’un « sentiment de joie et de satisfaction pour le peuple camerounais », avant de [i « remercier la marque Huawei pour sa présence au Cameroun ».

Cette présence de 2006, grâce à des partenariats comme fournisseur d’équipements principal avec l’ensemble des opérateurs du secteur de la téléphonie, fixe avec Cameroon Telecommunications (CAMTEL), l’opérateur étatique pour son réseau CDMA, puis mobile avec Orange-Cameroun, MTN-Cameroon et depuis peu Nexttel.

D’un effectif de 200 employés parmi lesquels figurent 70 Camerounais, la multinationale chinoise totalise 130 millions USD (65 milliards de francs CFA) de revenus annuels en 2014, sur un chiffre d’affaires de 42 milliards USD pour les activités dans le monde entier, selon son directeur général au Cameroun.

C’est aussi le partenaire stratégique du gouvernement pour la pose de câbles de fibre optique à travers le territoire national et du projet e-Post.


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Roger Milla: « Ebossé est mon neveu »

L’icône du football camerounais est rentré en scène dans l’affaire «Ebossé», le décès tragique de l’attaquant de la JS Kabylie en Algérie

Roger Milla, l’icône du football camerounais est rentré en scène dans cette affaire «Ebossé». Le décès tragique de l’attaquant de la JS Kabylie, Albert Dominique Ebossé, n’a pas laissé insensible l’ancien buteur des Lions Indomptables. En apprenant la nouvelle, il était sous le choc. Mais ce qu’ignorent les quarante millions d’Algériens, c’est que Roger Milla est l’oncle d’Albert Ebossé. Eh oui! Le buteur le plus âgé de l’histoire de la Coupe du monde ou bien celui qui s’est illustré par ses danses africaines en coupe du monde a un lien avec le désormais ancien attaquant kabyle. Nous l’avons joint hier (mardi 26 août 2014, ndlr) au téléphone en France où il se trouve en ce moment. Roger Milla a accepté de répondre à toutes nos questions, sans le moindre souci. Ce qui a attiré notre attention, c’est que Roger Milla qui a tout le temps été critique envers tout le monde, a tenu cette fois un discours plus calme et plus responsable où il a tenu à apaiser les esprits. Il a défendu la JSK, considérant que ce qui s’est passé est un accident. On vous laisse le soin de découvrir l’interview.

En Algérie, il y a eu le décès d’un footballeur camerounais qui portait les couleurs de la JS Kabylie. Il s’agit d’Albert Dominique Ebossé. Des informations font état que vous êtes son oncle, est-ce vrai ?
Oui, c’est vrai. C’est mon neveu. Il est décédé cette semaine en Algérie, après un match de championnat.

Quelle a été votre première réaction ?

C’est vraiment triste. C’est comme si un père perd son fils. C’est triste pour toute la famille. Albert était un joueur très aimé en Algérie. Les supporters de la JSK avaient beaucoup d’estime pour lui.

Mais pour votre première réaction, vous étiez choqué ?
Oui, c’est un choc terrible pour moi. Je ne savais pas, c’est un agent qui m’appelé pour m’annoncer cette triste nouvelle. J’étais très déçu d’apprendre le décès de Ebossé. Beaucoup ne savaient pas peut-être pas que c’était mon neveu.

Pensez-vous que cela risque de nuire aux relations algéro- camerounaises ?
Non, pas du tout. L’Algérie et le Cameroun sont des pays frères. Les relations entre les deux pays sont excellentes. Je considère qu’il s’agit d’un simple accident, qui a coûté la vie à un joueur. Dommage. Ce n’est pas la peine d’envenimer les choses.

Les réseaux sociaux, notamment camerounais, ont demandé la vengeance contre l’Algérie et pour que cette affaire prenne une ampleur politique.
Sincèrement, je ne suis pas au courant de ce qui se dit. Moi actuellement, je suis en France. Demandez s’il vous plaît aux réseaux sociaux algériens de m’appeler. C’est moi qui vais calmer les esprits. Ebossé est mon neveu. C’est à moi de régler ça. Je vais discuter avec la famille.

Pensez-vous que le club est responsable de ce drame puisque beaucoup demandent une sanction sévère à l’encontre de la JS Kabylie dans toutes les compétitions ?
Non, la JSK n’en est pas responsable. Comme je vous l’ai dit, c’est un simple accident. A mon avis, il ne faut pas sanctionner le club kabyle. Pour faire face à la violence dans les stades, il faut que les autorités algériennes prennent des mesures très fermes. Il faut aussi que la Fédération algérienne de football prenne des mesures fermes elle aussi, pour qu’il n’y ait plus de violence dans les stades. C’est mon point de vue. Le football est un sport, il doit y avoir du fair-play. A mon tour, je lance un appel aux autorités algériennes et à la Fédération algérienne de football de prendre des mesures exemplaires. Je lance aussi un appel aux supporters de toutes les équipes et tous les corps concernés de faire preuve de fair-play et d’être exemplaires. De tels accidents peuvent se produire n’importe où. Même lorsque le Paris Saint-Germain affronte l’Olympique de Marseille, on peut assister à des cas similaires. Donc, il ne faut pas dramatiser les choses, mais il faut en même temps prendre des mesures. Il faut rendre les supporters à la raison et là je pense que seules les autorités algériennes peuvent le faire. C’est pour cette raison que je vous dis que ce n’est pas la faute du club kabyle (ndlr : la JSK), qui n’a rien à voir avec cette affaire.

On a aussi tenté de qualifier cette affaire d’acte raciste. Vous qui connaissez parfaitement les Algériens, que pouvez- vous dire ?
Ecoutez! Je connais bien les Algériens et je vous en témoigne qu’ils sont très gentils. Je ne veux pas rentrer dans la polémique car ça ne sert à rien. Il y a eu un accident qui a coûté la vie à un footballeur camerounais. Je pense que cela pouvait arriver à n’importe quel compatriote et dans n’importe quel pays. Je pense aussi qu’il ne sera pas le dernier puisque ce type d’accident produit couramment. J’appelle les autorités algériennes et la Fédération algérienne de football à prendre en charge la famille du joueur. Même le club kabyle. Aussi, il faut faire le nécessaire pour le rapatriement de la dépouille mortelle de mon neveu au Cameroun, afin qu’il soit enterré.

La Fédération algérienne de football, la LFP et la JSK ont décidé d’octroyer à la famille du défunt la somme de 100 000 dollars, le payement des salaires du joueur jusqu’à l’expiration de son contrat. Même pour ce qui est du corps du joueur, il sera acheminé à Douala au Cameroun, dans de bonnes conditions.
Sincèrement, je ne peux rien vous dire là-dessus car je ne suis pas le père du joueur. Je suis son oncle uniquement. Je pense que c’est la moindre des choses qu’on puisse faire après le décès d’un joueur sur un terrain de football. J’appelle aussi le président de la Fédération algérienne de football de m’appeler au téléphone pour que je puisse discuter avec lui et régler le problème avec la famille du joueur.

Vous allez être présent ce samedi au Cameroun pour assister aux funérailles du joueur à Douala ?
Non, je ne pense pas. J’aurais aimé être présent aux funérailles, mais dommage. Je viens d’arriver à Montpellier et j’ai pas mal d’obligations familiales comme la rentrée scolaire de mes enfants. Ça va être très difficile.

Comment étaient vos relations avec lui ?
J’avais de bonnes relations avec Albert Ebossé. C’est les relations entre un oncle et son neveu. En plus, il était bon sur le terrain. C’était un buteur et un joueur bien aimé dans son club. Sa disparition est vraiment tragique. Je ne m’attendais pas à ce qu’il nous quitte de cette façon. J’étais choqué lorsque j’ai appris cette triste nouvelle.

Est-ce que vous lui avez donné des conseils durant sa carrière et est- ce que vous l’avez encouragé à venir jouer chez nous en Algérie ?
Moi, j’encourage tous les footballeurs camerounais à quitter le pays pour aller jouer ailleurs, afin de pouvoir progresser. Seulement, à chaque fois, j’insiste pour qu’ils se comportent bien afin de donner une belle image du le football camerounais. Mon neveu s’était bien comporté en Algérie. Il a laissé une belle image de son passage en Algérie. Il était aimé et même sur le terrain, il se donnait à fond. C’est une fierté pour nous.

Votre dernière discussion avec Ebossé remonte à quand ?
Ça fait longtemps qu’on ne s’est pas parlé. J’étais préoccupé par des affaires personnelles. En tout cas, je suivais avec beaucoup d’attention son parcours, notamment en Algérie.

On vous remercie M. Roger Milla d’avoir accepté de répondre à nos questions.
Pas de quoi, c’est moi qui vous remercie.

Roger Milla est l’oncle de Albert Ebossé,ex-attaquant de la JSK, décédé
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Fecafoot: Les grandes manoeuvres ont commencé chez les potentiels candidats

Revue des profils des probables candidats à l’élection du 30 novembre prochain qui permettra de trouver un successeur à Iya Mohammed

Bernard Messengue Avom, le candidat de Ferdinand Ngoh Ngoh
Interrogé sur sa probable candidature à la présidence de la Fédération Camerounaise de football, l’ancien ministre des Travaux publics s’est dit surpris: «Tout ce qui se dit sur moi à ce sujet n’est qu’un canular. Je ne suis ni de prêt, ni de loin intéressé par cette histoire». Il y a portant quelques mois le ministre a pris la tête de Soleil FC de Minta. Ceci dans le but de se frayer un chemin dans le milieu du football camerounais. Le natif du département de la Haute-Sanaga, comme Ferdinand Ngoh Ngoh, aurait le soutien du ministre, Secrétaire général de la présidence de la République et même de la Première dame.

Alioum Aladji Hamadou, le filleul de Kalkaba Malboum
Directeur du département des Finances de la Fecafoot, jusqu’ à l’Assemblé générale élective de 2009, Alioum Aladji Hamadou est resté conseiller du président Mohammed Iya jusqu’à l’élection contesté de 2013. Si dans les milieux du football il est perçu comme un futur candidat à la présidence de la Fecafoot, l’intéressé ne confirme, ni ne dément: «Pour l’instant, je ne suis candidat à rien. Mais les choses peuvent évoluer dans un sens comme dans l’autre. Je me tiens prêt. Le football est une drogue, je ne peux vivre sans faire avec. Au-delà de la Fecafoot, je vis ma passion pour le football à travers mon club de Sahel de Maroua». S’il désire, comme tous les autres challengers, évoluer masqué, l’on sait néanmoins que le président du Comité national olympique et sportif du Cameroun, Kalkaba Malboum, veut contrôler le football camerounais à travers lui.

Michel Zoa, l’un des protégés de Séraphin Fouda
Annoncé dans les milieux du football comme un potentiel candidat à la présidence de la Fecafoot, nous avons joint Michel Zoua vérifier l’information. Au bout du fil, l’ancien ministre en charge des Sports (2009-2011) a répondu par un éclat de rire en bottant la question en touche : «C’est vous qui me le dites. Je ne suis candidat à rien. Si j’étais candidat, vous l’auriez su». Or, dans un pays comme le Cameroun, où l’Etat veut toujours avoir une main mise sur le football, les plus hauts responsables de la présidence de la République cherchent souvent à placer leur pion. Le Secrétaire général adjoint N° 1 de la présidence de la République, Séraphin Fouda, aurait jeté son dévolu sur son «frère du village», Michel Zoua pour briguer le poste tant convoité de président de la Fecafoot.

Thierry Augustin Edzoa, le plan B de Séraphin Fouda
S’il pratique le judo depuis son tendre enfance, il est surtout resté un passionné de football. Membre du Comité des sages du Canon sportif de Yaoundé, son désir de diriger le football camerounais s’est décuplé lors de sa nomination à la tête du ministère des Sports et de l’éducation physique. Joint au téléphone, il s’est dit surpris par l’engouement qui est fait autour de sa personne. «Avant que les nouveaux statuts de la Fecafoot ne soient adoptés, certains personnes me voyaient déjà comme candidat à la Présidence de la Fecafoot. Pour l’instant, je ne me suis pas déclaré. Si les gens le disent dans l’optique de m’inciter, j’attends de voir». L’ex-Minsep qui, au retour de la Can 2008 au Ghana, demandait les crédits de téléphone aux Lions aura-t-il suffisamment d’arguments pour briguer un poste aussi prestigieux ? Il est considéré comme le plan b de Séraphin Fouda, le Secrétaire général adjoint N° 1 de la Présidence de la République.

Antoine Essomba Eyenga, le plan b de Mbarga Mboa
Antoine Essomba Eyenga, ancien sherpa d’lya Mohamed en matière juridique et ancien président de Tonnerre de Yaoundé est également sur les startings blocks de la Fecafoot sans que l’on ne sache s’il vient jouer les troubles fêtes ou faire la course en tête. A l’évidence, on attend encore que les gros calibres se prononcent et ceux-ci prennent leur temps, peaufinent leurs stratégies et s’aménagent des alliances qui pourraient s’avérer décisives. Dans l’incapacité de pouvoir le joindre sur son téléphone, nous ne pouvons confirmer sa candidature. Néanmoins, le ministre chargé des Missions à la présidence de République, Philippe Mbarga Mboa veut avoir une main mise sur le football à travers son «frère» de Yaoundé.

Francis Mveng, le candidat de Louis Paul Motazé
Joint au téléphone hier matin, Francis Mveng, d’habitude prolixe, s’est montré peu disert. «Pour l’instant, je ne suis pas candidat à la présidence de la Fecafoot. Chaque chose va se faire en son temps », n’a-t-il cessé de marteler. Il a toutefois déjà recruté une équipe de 15 personnes pour rédiger sa profession de foi et réfléchir sur son plan de campagne. Il se dit d’ailleurs dans son état-major qu’il a l’entière confiance du tout puissant ministre, secrétaire général des Services du Premier ministre, Louis Paul Motazé, qui souhaite voir un fils du Sud à la tête de la Fecafoot. Si Francis Mveng, qui était le répétiteur en mathématique de Louis Paul Motazé, essaye de masquer son jeu, il a depuis quelques mois crééé son club, Berakha Maxwell Académie d’Ebolowa. Ceci pour les prochaines joutes électorales à la Fecafoot. Il tente d’ailleurs depuis quelque temps de convaincre certains membres du clan Iya Mohammed de rallier sa candidature.

Joseph Antoine Bell, en attendant l’appel du peuple
Sa grande connaissance du football et son aura font de lui un candidat naturel. Mais avec son verbe désarmant, l’ex-gloire du football camerounais, joint au téléphone, s’est montré, comme d’habitude, déroutant: «les élections à la Fecafoot, je n’y pense même pas. A chaque élection à la Fecafoot, certaines personnes, sans connaitre mon avis, m’annoncent candidat. Même lors des élections législatives en 1997, la rumeur avait fait de moi un candidat. Et à la fin, quand je ne me présente pas, ils n’ont pas la décence de s’excuser. A titre individuel, je ne recherche rien à la Fecafoot. Mais si l’on fait appel à moi pour redresser notre football, à ce moment-là je réfléchirais ». En attendant l’appel du peuple, il peut déjà compter sur le soutien du ministre du Travail, Grégoire Owona, son beau-frère qui l’un des grands artisans du complot qui a conduit à la chute de Mohammed Iya. Si «Jojo», le membre influent du comité citoyen pour le redressement du football camerounais, venait à poser sa candidature pour la prochaine élection de la Fecafoot, il serait un candidat très sérieux.

Roger Milla, Paul Biya en renfort
En séjour en Europe depuis samedi, «le footballeur africain du siècle» serait parti à la rencontre du chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, afin d’avoir son onction avant de poser sa candidature à la présidence de la Fecafoot. En attendant qu’Albert Roger Milla se déclare officiellement candidat, sa candidature a été proposée par le Comité citoyen, il y a deux semaines. Dechateau Kamdoum, président dudit comité citoyen, dit avoir entrepris un lobbying pour cela. Il avoue que «Roger Milla, à l’image de Kalusha Bwalya, en Zambie, a le profil pour le poste». Selon lui, le double Ballon d’or africain, 1976 et 1990, est porteur d’espoir. Son expérience, son intégrité morale et surtout sa notoriété et ses multiples soutiens internationaux peuvent permettre au football camerounais de redécoller. Pour cela, l’ambassadeur itinérant devrait s’appuyer sur une équipe d’experts qui travaille d’arrache-pied depuis quelques jours sur ce dossier. Mais savent-ils seulement que la gestion du football moderne requiert d’autres compétences, autres que footballistique ?

Michel Zoa, ancien ministre des Sports (2009-2011)
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Jean Marie Abouna, le préféré de Joseph Owona
« Je ne suis candidat à rien, pour l’instant. Je me contente de la présidence de la « petite », Fédération camerounaise de tennis que je dirige. Personne ne sait pour l’instant le calendrier du président de la République. Vous pensez qu’il a fait tout ce balayage au sein de la Fecafoot pour rien ? Tout ce qui se passe en ce moment n’est que de l’agitation. En tant que membre suppléant du comité central du RDPC, vous pensez que je peux me porter candidat à la présidence de la Fecafoot sans l’onction de mon président ?». C’est ainsi que le fringuant fils de Nkol Ndom nous a répondu à la question de savoir s’il sera candidat à la présidence de la Fecafoot. S’il dément, pour l’instant, sa candidature, il est constant dans les hautes sphères de la République qu’il est le préféré du président du Comité de normalisation, Joseph Owona.

Joseph Feutcheu, le vent de l’Ouest
Le président de la ligue de football de l’Ouest, Joseph Feutcheu, connu comme un véritable mécène, est un probable candidat au perchoir de la Fecafoot. Ses intentions sont prises très au sérieux par les autres potentiels candidats. On dit de lui qu’il est prêt à tout pour atteindre ses objectifs. Il a, dans sa province d’origine, obtenu plusieurs appels à se présenter à l’élection de la présidence de la Fecafoot. Le président de Feucheu Fc va-t-il céder aux sirènes de ses admirateurs? Nos tentatives de le joindre sont restés vaines. Comme atout, le fantasque président de club, jouit d’une aisance matérielle qui peut faire des envieux, d’un carnet d’adresse fournit et d’une expérience de manager appliquée à la tête de la Panthère sportive du Ndé, à Feutcheu FC et à la tête de la ligue régionale de football de l’Ouest. Mais pourra t’il satisfaire les attendes de la majorité des membres de l’Assemblée générale ?

Abdouraman Hamadou, dans l’attende d’une décision du Tas
Sur ses intentions de briguer le poste de président de la Fecafoot, l’ancien chef de cabinet de Mohammed Iya déclare : «Si c’est le Comité de normalisation qui continue à conduire le processus électoral à la Fecafoot, je ne serai candidat à rien, même pas au niveau départemental ». En effet, le président de l’Etoile de Filante de Garoua, pense que le Comité de normalisation a violé la loi en convoquant l’Assemblée générale du 23 août dernier. Selon lui, la Fifa n’aurait pas dû proroger le mandat du Comité de normalisation et pour cela, il a saisi le Tribunal arbitral du sport (Tas). Ancien responsable du département de la Communication de la Fecafoot, reconverti aujourd’hui dans les affaires, il attend néanmoins son heure pour rebondir dans le football, comme administrateur bien sûr.

Sidiki Tombi à Roko, l’homme des dossiers
Alors que tout le monde, dans le microsome du football camerounais, l’annonce comme candidat à la présidence de la Fecafoot, le secrétaire général de l’instance faitière du football camerounais, que nous avons joint au téléphone s’est dit occupé à gérer des dossiers plus urgent. «Je n’y pense absolument pas. Pour l’instant, je suis focalisé à 100% sur la candidature du Cameroun pour l’organisation de la Can 2019. C’est une prescription du chef de l’Etat. Je m’y attèle avec mes collaborateurs pour convaincre les experts de la Caf le moment venu. En ce moment, je prépare le dossier de mon pays que j’irai soutenir le 19 septembre prochain à Addis-Abeba, au siège de l’UA en Ethiopie». Il a déjà défendu et obtenu pour le Cameroun l’organisation de la Can féminine de 2016. De sa position de cheville ouvrière de la Fecafoot, il a l’avantage d’avoir la maitrise des dossiers. Un peu comme Joseph Sepp Blatter, qui a mis long comme secrétaire général de la Fifa avant d’en devenir le président.

Francis Mveng
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Mikado Eboua Elamé, à la recherche d’un strapontin
Notre confrère Eboa Elame Mikado est le premier à avoir déclaré sur les antennes qu’il est candidat à la présidence de la Fecafoot. Des ambitions de président qui lui ont valu d’être suspendu d’antenne à la CRTV où il joue, à travers une émission sportive, sa préretraite. Devenu entretemps président du Comité de développement de Manjo, sa ville natale, dans la région du Littoral, il dit avoir le soutien de plusieurs personnes influentes du monde du football. L’actuel président de Manewang FC veut donc ranger les micros pour le costume de président de la Fecafoot. Mais aura-t-il suffisamment d’arguments pour convaincre au moins huit délégués de l’Assemblé générale de la Fecafoot, afin que sa candidature soit validée? Il espère surtout se rallier à la fin au futur président, afin qu’il soit recasé à la Fecafoot.

Célestin Effa Ndene, l’illustre inconnu
Vendredi 15 aout dernier, lors d’une conférence de presse, l’ancien vice-président de la Commission de football jeunes a déclaré sa candidature à la présidence de la Fecafoot. Né dans une famille des amoureux du football, cet ancien dirigeant de club passé par l’Olympique de Mvolyé et Tonnerre Kalara club dit vouloir changer les habitudes peu orthodoxes qui existent dans cette maison du football. Pour cela il s’appuie sur le slogan : «Fécafoot: la nécessaire refondation». Il s’agit en effet pour Effa Ndene, qui a «répondu à l’appel des dirigeants de clubs et à l’appel de sa conscience , d’ «organiser et de promouvoir le football dans tout le Cameroun». Le candidat dit «avoir suffisamment de poigne pour attirer autour lui des dirigeants, car le football et surtout la fédération ont un problème de ressources humaines».

Luc Assamba, le premier choix de Mbarga Mboa
Nos tentatives pour joindre le président de la Ligue de football du Centre hier ont été infructueuses. Toutefois, au vu de la mobilisation autour de sa candidature, tout laisse à croire que Luc Assamba sera sur la ligne de départ pour les élections à la Fecafoot. Le Maire de Yaoundé II n’a jamais caché ses ambitions. Dimanche dernier, une réunion s’est d’ailleurs tenue à son domicile avec un groupe d’experts réfléchissant sur son projet pour la relance du football camerounais. Il attire depuis peu vers lui plusieurs présidents de clubs de la région du Centre à des fins électoralistes. Il pourrait s’avérer un challenger sérieux capable de jouer un rôle majeur à défaut de pouvoir s’emparer du saint graal.

Sidiki Tombi à Roko
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Pour un véritable professionnalisme dans le football national

Par Emile Zola Nde Tchoussi

Le passage au professionnalisme depuis deux ans au Cameroun est une exigence de la Fifa et non un luxe que se permettent les autorités en charge du football camerounais. Mais au vu de ce qui se pratique dans nos clubs et du côté de la Ligue de football professionnel du Cameroun pour la modernisation de notre football, plusieurs interrogations demeurent. Pourquoi au pays de Roger Milla, où la plupart des matches de championnat d’élite se disputent encore sur les terrains poussiéreux, on était tant pressé de courir vers «le professionnalisme» ?

Sachant bien que ces enceintes appelées abusivement «stades» ne peuvent attirer ni public, ni annonceurs. Avant de penser au professionnalisme, les clubs qui n’ont même pas de terrain d’entraînement ou de boîte postale, ont-ils pensé à transformer leurs associations sportives en véritables entreprises ? Le cahier des charges, qui obligeait les clubs amateurs de se doter, entre autres, d’un siège, des terrains d’entraînements, de toutes les catégories jeunes et d’un budget conséquent… n’a été que très peu suivi par les clubs.

Au lieu que l’Etat du Cameroun s’affaire à transformer les footballeurs locaux en « fonctionnaires » en leur fixant des salaires (100.000 F CFA par joueur en D1 et 50.000 F CFA en D2), il aurait été plus judicieux, depuis des lustres, de construire dans les grandes villes du pays des stades modernes (électrifiés) d’une capacité minimale de 5000 places assises. Le professionnalisme ne se décrète pas, il se construit ! Aujourd’hui, à l’heure de l’industrialisation du football, pourquoi a-t-on mis la charrue avant les b ufs ?

Avant le lancement du « professionnalisme en 2012», la Ligue de football a-t-elle pris le temps de former les dirigeants de club dans le management sportif? Les présidents de clubs, qui très souvent confondent les caisses du club à leurs poches, notamment lors des transferts des joueurs, savent-ils seulement qu’ils seront désormais face à des contrôles inopinés des agents de l’Etat? Il ne suffit pas de muer les footballeurs en « fonctionnaires » pour penser que l’on a professionnalisé le football. Un projet aussi grand que la mise en place du professionnalisme dans le football camerounais qui a vécu plus d’un demi-siècle dans un amateurisme total ne peut être entamé sans la mise en place d’un préalable : l’assainissement.

La première mesure à prendre, c’est d’éloigner par des mesures dissuasives tous les opportunistes qui rôdent autour du football et qui en ont fait une sorte de vache à lait. Ensuite, il faudra mettre en place des règlements nécessaires, un cahier des charges adapté à notre environnement et veiller à leur stricte et rigoureuse application ; entretenir chez tous les acteurs du football une mentalité pro en luttant contre toute forme d’amateurisme ; veiller à la pérennisation des ressources financières (recettes, sponsoring, soutien financier des collectivités locales, revenus des transferts, etc.). La ligue devrait agir, par divers moyens, afin que soient formés méthodiquement, avec l’aide de la Direction Technique Nationale (DTN), dans les centres de formations, les futurs footballeurs professionnels.

Pour y parvenir, une période transitoire d’au moins trois ans aurait été nécessaire. Avec un minimum de volonté, cette période aurait permis à l’État, aux entreprises privées et/ou aux collectivités locales, de construire des stades. Elle aurait permis aux clubs de remplir le minimum de critères (sportifs, administratifs et juridiques) pour entrer dans le professionnalisme. Le volet financier de nos clubs a, jusqu’à maintenant, été non seulement tabou, mais souvent entouré d’une gestion occulte. Pendant des décennies, il a échappé au contrôle fiscal de l’Etat, est-ce que cette gestion va changer avec l’instauration du professionnalisme ? Enfin, chaque club devrait apporter la preuve qu’il dispose, hors subventions et droits TV, des ressources financières nécessaires (fixées par la Ligue) pour aspirer au professionnalisme. Comme rien ou presque de tout ce qui précède n’a été effectué, l’on vit depuis deux ans, au Cameroun un professionnalisme de façade.

Logo de la Ligue de Football professionnel du Cameroun
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Roger Milla qualifie les méthodes de Volker Finke de « conneries »

L’ancienne gloire du football camerounais s’en est pris au sélectionneur des Lions indomptables lors d’une intervention sur une radio française

La piètre prestation du Cameroun contre le Mexique (0-1) a laissé des traces. Pour Roger Milla, le sélectionneur Volker Finke est le principal responsable. « Je suis au Cameroun, à Yaoundé. Je pense qu’il faut bien que quelqu’un vienne sauver la maison. On ne peut plus demander à l’entraineur du Cameroun de partir, il a commencé, il faut qu’il termine ses conneries, a lancé l’ancienne gloire des Lions Indomptables sur RMC.

Le meilleur joueur africain du XXe siècle a par ailleurs ajouté: « Les joueurs se sont qualifiés tout seuls. Le peuple a participé à cette qualification. Ce n’est pas grâce à l’entraîneur. Il a passé 20 ans sans entraîner et là, il vient entraîner le Cameroun. Le Cameroun n’est pas une petite équipe. Il y a beaucoup de choses à changer. » Le Cameroun joue ce mercredi contre la Croatie, un match capital à remporter si les Lions indomptables ne veulent pas ranger leurs bagages.

Roger Milla
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Le bilan des Lions indomptables en Coupes du monde

Le Cameroun, en six participations et 20 rencontres au tournoi final de la Coupe du monde de football, a enregistré 17 buts marqués et 34 encaissés

A ses débuts dans l’arène planétaire, en 1982 en Espagne, le Cameroun crée déjà la sensation en terminant le 1er tour invaincu. Il est toutefois éliminé après trois matches nuls contre le Pérou (0-0), la Pologne (0-0) et le futur vainqueur de la compétition, l’Italie (1-1).

En Italie, huit ans plus tard, les poulains du Russe Valery Nepomniachi ne font pas dans la dentelle en s’imposant, en match d’ouverture, face à l’Argentine (1-0). Le Cameroun essuiera ensuite une lourde défaite contre l’Union soviétique (0-4), mais passe au second tour en l’emportant face à la Roumanie (2-1) grâce à un doublé de Roger Milla, 38 ans.

Le même Milla, en dépit de son âge et un rappel de dernière minute en sélection et avec deux réalisations, permet de nouveau au Cameroun d’être le premier pays africain à accéder en quarts de finale d’une Coupe du monde en s’imposant devant la Colombie après prolongations (2-1). A l’étape suivante, les Lions indomptables sont sortis du tournoi par l’Angleterre (2-3) après prolongations.

En 1994, aux Etats-Unis, le Cameroun, qui vient de permettre à l’Afrique d’obtenir 5 places en Coupe du monde, est pourtant sorti de la compétition dès le 1er tour avec, en plus, une lourde défaite face à la Russie (1-6), le seul coup de patte des  »fauves » étant l’ uvre du vieux Roger Milla (42 ans).

Les Lions indomptables afficheront un parcours plutôt moyen, en 1998 en France avec deux nuls (1-1) respectivement contre le Chili et l’Autriche, avant d’être sortis du tournoi après une défaite face à l’Italie (3-0). Cette performance en demi-teinte sera également enregistrée au Japon en 2002 avec une défaite face à l’Allemagne (0-2), une victoire face à l’Arabie saoudite (1-0) et un nul contre l’Irlande (1-1).

La plus mauvaise performance des quadruples champions d’Afrique au mondial interviendra en 2010 en Afrique du Sud, où le Cameroun enfilera les défaites devant les Pays-Bas et le Danemark (1-2), puis face au Japon (0-1).

A « Brésil 2014 » le Cameroun, qui occupe actuellement la 56ème place au classement de la Fédération internationale de football association (FIFA), sera dans le groupe A où il rencontrera respectivement le Mexique, la Croatie et le pays organisateur.

Roger Milla a permis au Cameroun d’accéder aux quarts de finale de la Coupe du monde 1990
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Le Cameroun honore ses 50 meilleurs sportifs de ces 50 dernières années

C’était au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée le 10 décembre 2009 à Yaoundé

Sans surprise, Roger Milla, ancien lion indomptable et actuel ambassadeur itinérant nommé par le président de la République Paul Biya, figure en bonne place sur la liste des 50 meilleurs sportifs de ces 50 années. Ces 50 meilleurs sportifs ont été admis au panthéon de la gloire du sport, ce jeudi, 10 décembre 2009, au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée dans la capitale camerounaise, Yaoundé. Organisée par le comité national olympique et sportif du Cameroun, CNOSC, cette cérémonie a été l’occasion pour les récipiendaires présents ou représentés, de recevoir officiellement leur diplôme les consacrant comme monuments de notre sport. Outre Roger Milla, Joseph Antoine Bell, Thomas Nkono, anciens gardiens de buts de l’équipe nationale, ont été honorés, tout comme les anciens attaquants Patrick Mboma et Omam Biyick François. Dans la cuvée actuelle des tricolores, l’ancien capitaine Rigobert Song Bahanag, et l’actuel capitaine Samuel Eto’o fils, font aussi partie de ceux qui ont marqué le sport ces 50 dernières années.

Les athlètes récompensés
Dans les autres disciplines, il était tout à fait logique d’honorer Joseph Bessala, premier médaillé olympique du Cameroun, grâce au métal d’argent qu’il a remporté en boxe en 1978. En athlétisme, Françoise Mbango a été sans surprise, hissé au panthéon de la gloire, en raison de ses titres de double championne olympique et bien d’autres qu’elle a glané depuis ces dernières années. Malgré la controverse que la championne suscite de part ses absences répétées aux compétitions, le Cameroun ce jeudi, a tait la polémique, le temps de marquer sa reconnaissance à cette athlète exceptionnelle. Dans le même ordre d’idée, Martin Ndongo Ebanga, médaillé de bronze aux jeux olympiques de Los Angeles aux Etats-Unis en 1984, a été honoré. De même, la reine des montagnes, Sarah Etonge, 7 fois championne de la course de l’espoir encore connue sous l’appellation de l’ascension du mont Cameroun, figure dans le Top 50 du CNOSC.

Marquer les 50 ans du sport camerounais
Les instances dirigeantes du sport n’ont pas été oubliées, puisque Issa Hayatou, président de la confédération africaine de football, CAF, fait parti de ce top 50. A en croire le CNOSC, la création du panthéon, vise à honorer les 50 ans du sport camerounais, à travers les hommes et des femmes qui se sont battus pour hisser très haut les couleurs nationales à l’intérieur comme à l’extérieur de nos frontières, c’est-à-dire, de 1959 à 2009. Cette reconnaissance surtout morale et non financière, a été également élargie aux médias, hommes politiques, médecins et institutions qui ont aussi marqué le sport camerounais.

Françoise Mbango honorée
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Muet depuis sa suspension de l’AFC, Timothée Mackongo, l’ex secrétaire général parle

« Roger Milla est bête, il ne fait aucun effort pour se cultiver »

Depuis quelques mois, vous avez été suspendu de l’AFC par le bureau actuel au lendemain de votre grand déballage sur les dysfonctionnements de cette association. Pourquoi dites-vous que cette décision est illégale?
Non, je ne suis pas écarté de l’association des footballeurs camerounais. Il y a un groupe de gens dans l’illégalité, une illégitimité manifeste parmi lesquels celui qui est président parce qu’on pourrait aussi démontrer que même sa présidence est illégitime et illégale. Après l’assemblée générale de 1998, une autre assemblée générale aurait dû se tenir en 2002. Cette assemblée générale ne s’est jamais tenue, ce qui suppose qu’il a continué à exercer, ce qui suppose aussi que les textes doivent être revus. Or, les textes ont été revus par le président tout seul avec ses magouilleurs habituels. Il a revu les textes, il a augmenté les pouvoirs du président sans que ça passe par une assemblée générale. Donc, on peut parler de son illégitimité par rapport à ces changements et violations qui ont été faits, et qui sont même un faux et un usage de faux en réalité. A partir du moment où il y a changement sans passer par une assemblée générale, ça veut dire qu’il y a violation, ça veut dire qu’il y a eu faux et usage de faux.

Au cours de la crise qui a secoué l’AFC, votre ami Roger Milla s’est rangé du côté du président David Mayebi. Aujourd’hui, vous dîtes que M. Milla est bête et ignorant. Pourquoi ?
Oui, j’ai dis qu’il était bête, cela n’a pas forcément un sens péjoratif, ça un sens culturel en ce sens que, il ne fait aucun effort pour se cultiver, pour se renseigner, pour analyser les situations, pour même lire! Par ce que c’est juste la base qu’on lui demande de lire, d’être sûr que ce qu’on lui présente est vrai ou faux. Il se tient à la télévision, il se tient dans les radios, il veut faire le type qui connaît, qui analyse la situation du football camerounais sans réellement connaître les tenants et les aboutissants. Nous sommes dans un Etat de droit et beaucoup choses sont régies par les textes. Beaucoup de choses étant régies par les textes, il y a quand même un minimum d’information à avoir au lieu de se tenir devant les antennes de télévision et de radio et raconter des insanités, et dans ce sens là, c’est la bêtise. Il ne peut pas se réclamer d’être l’ambassadeur nommé par le président de la République du Cameroun qui est un Etat de droit, dire les insanités à la fois, tantôt pour la Fécafoot, tantôt pour le ministère. En fait, ça n’a pas de sens, il y a un minimum de réserve en tant que homme d’Etat.

Alors, AFC – Timothée Mackongo, c’est la rupture définitive?
Non non non! Je n’ai jamais rompu avec l’AFC. Je reste et je demeure le secrétaire général de l’AFC d’après les textes, sauf si monsieur Mvé Emmanuel ou Louis Marie Ondoa déclarent l’AFC illégale, ce qui serait juste. Le dépôt de l’AFC auprès de la préfecture du Mfoundi a été fait par Mvé Emmanuel et par M. Ondoa. Donc, M. Mayebi n’avait pas le droit non seulement de changer les textes, mais il n’a non plus le droit de s’investir dans la raison financière de l’AFC sans prévenir qui que ce soit et gérer des centaines de millions de FCFA. Je suis membre de l’AFC et nous pensons que dans un proche avenir, les choses vont se rétablir, pas avec M. Mayebi forcément, mais avec ceux qui ont construit cette association comme Joseph Antoine Bell, Louis Marie Ondoa, Emmanuel Mvé, Théophile Abéga. Il ne faut pas penser que l’AFC est la cuisine de M. Mayebi, ce n’est pas son affaire. Si on veut parler d’appartenance dans le sens africain du terme, c’est une affaire qui appartient à messieurs Mvé, Ondoa et Bell. Donc, la suspension qui a été faite par M. Mayebi est une suspension illégitime et illégale parce qu’il y a faux et usage de faux.

Timothée Mackongo
journalducameroun.com)/n