Cameroun : la Fifa va construire un Centre d’Excellence

La Fédération internationale de football association (FIFA) choisit le Cameroun pour lancer son programme de développement des talents.

Si le choix du site n’est pas encore déterminé, il est acquis que l’instance faîtière du football mondial prévoit de construire un Centre d’Excellence dans notre pays, qui sera le deuxième, après celui de la CAF à Mbankomo. Le programme de développement des talents de la FIFA a pour mission principale d’investir dans les académies. L’objectif est que d’ici à 2026, chaque association membre dispose d’au moins une académie ou un centre d’excellence.

Le programme de développement des talents de la FIFA, mené sous la houlette d’Arsène Wenger, Directeur du Développement du Football Mondial de la FIFA, aborde sa phase de mise en œuvre. Son but : aider les associations membres à atteindre leur potentiel en veillant à ce que chaque talent puisse être détecté et développé. Dans la droite ligne de l’engagement à long terme de l’institution en la matière, l’objectif principal du programme de développement des talents de la FIFA consiste à élever les standards des équipes nationales, féminines et masculines, dans le monde entier.

« Il s’agit d’une étape clé de la stratégie d’amélioration de la compétitivité des équipes nationales. Avec cette initiative destinée à donner à chaque talent sa chance, nous adoptons une approche coordonnée, holistique, scientifique et mondiale en matière de développement des talents. Dans le cadre de ce programme quadriennal, nous entendons développer les talents en nous rendant dans tous les pays, en y dépêchant nos entraîneurs et en ouvrant des académies ou des centres d’excellence. 2023 sera une année charnière pour nous à cet égard », souligne Arsène Wenger.

En décembre 2022, le Conseil de la FIFA a approuvé l’octroi à cette initiative historique d’une enveloppe de 200 millions de dollars pour le cycle 2023-2026. Lors de sa dernière séance en date, le 14 mars à Kigali, au Rwanda, le Conseil a approuvé plusieurs règlements énonçant les principes et la répartition du financement, la procédure de validation, ainsi que les droits et obligations des associations membres. Présenté en détail lors du Congrès de la FIFA tenu le 16 mars, le programme de développement des talents de la FIFA a été salué chaleureusement par l’ensemble des personnes présentes.

Cameroun : la police nationale ouvre un centre d’enrôlement des passeports à Douala

Le Délégué général à la sûreté nationale (DGSN), Martin Mbarga Nguele, a inauguré le 29 septembre à Douala, un nouveau centre d’enrôlement des passeports.

Les voyageurs de la région du Littoral peuvent pousser un ouf de soulagement. Finir le calvaire pour l’obtention d’un passeport. Après la capitale Yaoundé, Douala a son centre d’enrôlement des passeports. L’infrastructure a été inaugurée ce jour au cours d’une cérémonie présidée par le DGSN, Martin Mbarga Nguelé. Fonctionnel depuis des mois, ce centre d’enrôlement se situe au quartier administratif à Bonanjo, précisément dans l’enceinte du Groupement mobile d’intervention (GMI 2). Il a une capacité d’accueil de 650 usagers par jour pour 16 postes de travail, apprend-on.

Ce centre est inauguré deux ans après celui de Yaoundé. En effet, c’est en juillet 2021 que la police nationale a ouvert un centre d’enrôlement des passeports à Yaoundé. Dotée d’une technologie récente en la matière, l’infrastructure a pour but d’accélérer la délivrance des passeports. Les délais sont ainsi passés de plusieurs semaines à 48h. Le centre de Douala participe de la même politique et vise également à désengorger celui de Yaoundé.

Au cours de la cérémonie officielle de ce jour, le DGSN a annoncé que la délivrance rapide de la Carte nationale d’identité est à l’étude. « Les problèmes de Cartes nationales d’identités seront un lointain souvenir pour les Camerounais dans quelques jours. Les Camerounais pourront avoir les cartes en 48h de la même façon que nous avons réglé les soucis de passeports », a-t-il fait savoir.

La CNI sera délivrée en moins de 48 heures à partir du jour et de l’heure d’enrôlement. Dans les tous prochains mois, un partenaire va construire trois centres autonomes de production de la CNI à Yaoundé, Douala et Garoua. Des centres modernes d’enrôlement seront également construits avec un minimum de 15 postes d’enrôlement dans chaque chef-lieu de région.

Le nombre de postes d’identification va passer de 280 à 543. Plus de 700 kits fixes et 300 kits mobiles seront installés dans les postes d’identification. Le DGSN a aussi indiqué qu’un Comité interministériel est à pied d’œuvre pour trouver une solution définitive aux problèmes de double et de fausse identité que rencontrent de nombreux compatriotes, avant le lancement du nouveau système de délivrance des CNI.

Cameroun : la coopération allemande investit pour le développement de la filière textile

La filière coton est un pilier stratégique de développement économique au Cameroun et la République fédérale de l’Allemagne à travers la coopération allemande soutient fortement cette chaîne de valeur. 

Au cours des vingt dernières années, le Cameroun n’a bénéficié d’aucun nouvel investissement majeur dans le secteur du textile et de l’habillement. C’est fort de ce constat que la coopération allemande a décidé d’apporter son soutien sans faille à la mise en œuvre du projet « Durabilité et Valeur Ajoutée dans les chaînes d’Approvisionnement Agricoles » (ProCOTON).

Pour le Dr Valentin Katzer, le représentant de l’Ambassade d’Allemagne à l’ouverture des Journées portes ouvertes de CAMTEX LAB, ce soutien concerne non seulement la production durable du Coton mais aussi la transformation et la commercialisation du coton camerounais pour une plus-value locale plus importante et la création des emplois ciblant majoritairement les jeunes.

La coopération allemande accompagne fortement cette initiative qui vise à soutenir le gouvernement Camerounais dans l’implémentation de sa Stratégie Nationale de Développement 2020-2030 (SND20-30) dont l’un des objectifs est de développer une véritable industrie coton-textile au Cameroun. «Ce soutien concerne non seulement la production durable du Coton mais aussi la transformation et la commercialisation du coton camerounais pour une plus-value locale plus importante et la création des emplois ciblant majoritairement les jeunes», précise Valentin Katzer

Les candidats potentiels

Il fait le constat selon lequel, le Cameroun bénéficie d’un coton compétitif et de grande qualité. Néanmoins, moins de 2% de la fibre de coton est transformée par les entreprises textiles locales Camerounaises. La très grande majorité du coton Camerounais est exporté directement après égrenage. Le grand potentiel pour l’économie locale de créer la valeur ajoutée à partir du coton Camerounais reste donc inexploité.

Il convient de relever que l’absence des réformes dans le secteur coton textile pourrait limiter considérablement les investissements nationaux et internationaux. En effet, plusieurs obstacles limitent le développement de la filière, nous pouvons citer: L’accès au crédit et au financement, les coûts élevés des intrants, le manque de personnel qualifié et le déficit de compétences entrepreneuriales et managériales.

Valentin Katzer précise que : «Le développement de l’industrie textile a un immense potentiel pour le renforcement et la croissance de l’économie camerounaise. Le Cameroun a un secteur de la mode en pleine croissance qui favorise la création de start-ups viables. La mise sur pied d’un incubateur textile comme CAMTEX LAB va permettre la création de nouvelles entreprises pérennes. Le soutien au développement des idées innovantes et des modèles économiques durables constitue un levier pour la redynamisation de la filière textile au Cameroun».

En effet, l’Incubateur/Accélérateur CAMTEX LAB est un nouvel outil au service de l’entrepreneuriat qui devrait permettre de promouvoir les start-ups artisanales et industrielles textiles au Cameroun. Il vise à identifier, sélectionner et accompagner des «jeunes pousses» dans la conceptualisation, le démarrage et/ou le développement de leur projet textile.

C’est dans cette optique qu’une vingtaine de postulants de la région du Centre ont présenté cette semaine leurs projets au groupe d’expert de CAMTEX LAB. La suite du programme prévoit une autre caravane de quatre jours dans la région de l’Ouest, du 6 au 9 novembre. Pendant cette période, il sera organisé, comme à Yaoundé, des ateliers et échanges avec les candidats potentiels porteurs de projet qui n’ont pas encore créé d’entreprises qu’aux jeunes pousses qui disposent d’ores et déjà d’un statut juridique.

Cameroun : Eneo annonce des interruptions de fourniture d’électricité dans quatre régions

La société camerounaise chargée de la distribution de l’électricité procède aux travaux d’urgence à la centrale hydroélectrique de Songloulou dès ce 15 juin 2022.

Du mercredi 15 au vendredi 17 juin 2022, les clients d’Eneo des régions du Littoral, du Grand Ouest, du Centre et du Sud « pourraient connaitre de temps en temps, des interruptions imprévues de 2 à 3 heures », informe par communiqué le concessionnaire de l’Etat en charge de la distribution du courant électrique au Cameroun.

Cette perturbation est consécutive aux travaux d’urgence que l’entreprise réalise à Songloulou, localité où se trouve une centrale hydroélectrique du pays. Lesdits travaux qui ont débuté ce 15 juin, vont s’achever le 17 juin prochain.

Selon la société, ces travaux « s’ajoutent aux contraintes structurelles de l’ensemble du système électrique (congestion des réseaux de transport et de distribution, travaux de maintenance, souci d’approvisionnement et combustibles) ; et accentue les perturbations dans la fourniture  du service électrique », peut-on lire sur le communiqué en date du 15 juin 2022.

Enéo invite par conséquent ses clients à consulter les programmes de coupures électriques sur son site internet www.eneocameroon.cm

Cameroun : 500 millions de F pour indemniser 258 personnes impactées par le projet Memve’ele

Le lancement officiel du payement des indemnisations des personnes impactées par les travaux de la ligne de haute tension 225 KV du projet Memve’ele a debuté ce jour (20 avril 2022).

Selon Cameroon Tribune online, « le directeur général d’Electricity Development Corporation, Théodore Nsangou, accompagné du préfet de la Mefou et Akono, Antoinette Justine Zongo épouse Nyambone président en ce moment dans la localité de Mbankomo, le lancement officiel du payement des indemnisations des personnes impactées par les travaux de la ligne de haute tension 225 KV du projet Memve’ele ».

Bloqué depuis le 11 janvier dernier, le chantier a connu un ralentissement lié à la question des indemnisations.

Les populations affectées par le projet sur la section Mefou et Afamba (région du Centre) s’étaient opposés à la poursuite des travaux de déroulage du câble et de construction des deux derniers pylônes restantes sur un linéaire de 300 kilomètres, tant que leurs indemnisations ne sont pas entièrement payées.

D’une capacité installée de 211 MW, le barrage hydroélectrique de Memve’ele évacue depuis à peine 60 MW vers Yaoundé depuis 2017, via une ligne provisoire de 90 KV. Cette capacité a été relevée à 90 MW depuis l’arrivée d’EDC en mai 2020, mais les problèmes d’hydrologie ont provoqué une baisse de la production de cet ouvrage ces derniers mois.

Pour mémoire, lancé en 2012, le barrage hydroélectrique de Memve’ele dont les travaux sont achevés depuis 2017 a coûté près de 450 milliards de F.

 

Cameroun: la renationalisation du secteur de l’eau potable confirmée

Le Premier ministre camerounais, Philemon Yang, a présidé lundi une réunion consacrée à la «mise en œuvre des formalités de clôture du contrat d’affermage» liant, depuis une décennie, le pays à La Camerounaise des Eaux (CDE), filiale de l’Office national de l’eau potable (Onep) du Maroc, a appris APA de sources introduites.Au cours de ladite réunion, les principaux responsables du secteur ont été invités à faire le point des mesures envisagées à leur niveau en vue de la reprise en main, par l’entreprise de patrimoine Cameroon Water Utilities Corporation (Camwater), de la gestion de l’exploitation des services jusque-là affermés notamment l’administration, le personnel, les équipements, le matériel, les archives, etc.

La clôture technique du contrat d’affermage avec La CDE concerne, entre autres, l’inventaire, la vérification et l’inscription dans les comptes des biens et droits affectés au service de l’eau, la restitution des biens de retour en état normal d’entretien et de fonctionnement, l’évaluation et la répartition des droits réciproques.

Selon les mêmes sources, l’application des mesures suscitées devrait intervenir au plus tard le 31 août prochain, pour tenir compte des clauses contractuelles de six mois avant la rupture définitive, appelée à intervenir en début mai 2018.

En août 2016, déjà, le ministre de l’Eau et de l’Énergie (Minee), Basile Atangana Kouna avait, en exécution de «hautes instructions de la hiérarchie», informé les responsables de La CDE que le contrat d’affermage du service public pour l’alimentation en eau potable des centres urbains et périurbains, qui concerne actuellement 110 représentations, «ne sera pas renouvelé».

Cinq mois plus tôt, c’est le secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, qui demandait au ministre de «proposer, dans un délai d’un mois, un mécanisme de gestion de l’eau potable en explorant toutes les possibilités, y compris le recours à une entité publique».

La CDE est, depuis plus de cinq ans, l’objet de vives critiques, aussi bien des consommateurs que des autorités, qui lui reprochent non seulement une qualité de service approximative mais également une fâcheuse tendance à la surfacturation.

Centre des Jeunes aveugles de Dschang: l’année 2017 démarre en fête

Une cérémonie d’échanges de v ux a réuni autour du directeur, Paul Tezanou, l’ensemble du personnel de cette institution d’encadrement qui entame sa 42ème année d’existence.

«L’année 2017 sera un peu difficile sur le plan financier, mais nous parviendrons à la traverser grâce à Dieu». C’est la substance du discours tenu par le directeur du Centre des Jeunes aveugles de Dschang, le 18 janvier 2017, dans les locaux de la structure, au quartier Siteu, dans la périphérie nord-ouest de la ville de Dschang.

Le patron a pris la parole à l’occasion de la cérémonie d’échanges de v ux de nouvel an avec tout le personnel qui y travaille. Malgré le contexte qui s’annonce très difficile, l’orateur a appelé tous ses collaborateurs à tout faire pour que les enfants aveugles dont ils ont la charge demeurent «des gens sans problèmes, non pas parce qu’ils n’en ont pas, mais parce qu’on leur apprend à regarder la vie avec espoir». Il en a profité pour remercier toutes les organisations bienfaitrices basées en Suisse et en France qui appuient régulièrement le centre.

Avant la prise de parole de Paul Tezanou, la représentante du personnel du Cejad, Christiane Suele, a tenu un discours de remerciements à l’endroit du directeur pour toute l’attention apportée en 2016. Elle a émis quelques v ux au nom de l’ensemble de ses collègues. Il s’agit dans un premier volet d’une revalorisation salariale souhaitée par tous les travailleurs de cet espace. Le second volet porte sur la construction d’une porcherie moderne dans la mini-ferme du Cejad, en lieu et place de celle qui existe en ce moment.

Le Centre des Jeunes aveugles de Dschang accueille, pour le compte de l’année scolaire 2015-2016, 30 pensionnaires venant de plusieurs régions du Cameroun. 13 personnes les encadrent au quotidien. Parmi ces encadreurs, on trouve des personnes aveugles et d’autres qui ont la vue. La structure comporte un dortoir, une plantation, une petite ferme d’élevage et un atelier d’artisanat. Les aveugles apprennent le braille au centre. Ils sont ensuite inscrits dans les différentes écoles classiques de la ville de Dschang. C’est le Cejad qui s’occupe de l’endossement de leurs épreuves en braille, ainsi que de la transcription en écriture normale de leurs copies, afin d’en faciliter la correction. Ceux qui ne peuvent plus aller à l’école se mettent à l’artisanat. Une boutique réquisitionnée au marché A de Dschang permet d’écouler les produits de cette activité. Le week-end, les pensionnaires s’adonnent aux travaux champêtres et à l’élevage.

Le Cejad célèbre en 2017 sa 42ème année d’existence. Il a vu le jour en mai 1975. C’est Paul Tezanou qui en est le fondateur. Pour sa mise en place, il a bénéficié du soutien financier et logistique de la Croisade des Aveugles de France, une association qui a changé de nom pour devenir «Voir ensemble». Paul Tezanou a vu le jour le 30 mai 1953 à Bafou dans une famille de 07 enfants. Il est né aveugle. Il a une s ur et un frère qui partagent le même handicap. Dès 1985, il dirige l’Association nationale des aveugles du Cameroun. En 2000, il est élu président de l’Union africaine des aveugles.

Depuis 2013, il préside l’Union francophone des aveugles, une association reconnue par l’Organisation internationale de la Francophonie et dont le siège se trouve à Paris. Parallèlement à cette fonction, il est depuis 2015 membre de la Commission nationale des Droits de l’Homme et des Libertés du Cameroun. Il y officie comme chef d’antenne pour la région de l’Ouest. Il est par ailleurs le frère aîné d’Angelina Tezanou, artiste-musicienne, auteure de la chanson à succès «Baccalauréat reggae». Toutes les générations d’aveugles passés par le centre rêvent de réussir comme leur directeur.

photo du centre des jeunes aveugles de Dschang àà l’entame de la rentrée scolaire 2016-2017
Hindrich Assongo)/n

Dixiades 2016: les jeux se poursuivent à Ebolowa

Après quatre jours de compétition, la région camerounaise du Centre ne cesse de glaner des médailles

La 5ème édition des jeux nationaux du Cameroun est rendue ce mercredi, 14 décembre 2016, à sa 5ème journée, le tournoi ayant été entamé samedi dernier. Jusqu’à lundi, la région du Centre était provisoirement leader au classement général avec 19 médailles en Or remportées dans des disciplines comme l’haltérophilie ou le 100 mètres. Vient ensuite le Littoral qui en compte 12 médailles, tandis que l’Adamaoua – propriétaire de deux métaux en or – s’est illustrée au lancer de poids et au 5000 mètres.

Les compétitions se poursuivent dans toutes les 16 disciplines retenues pour les Dixiades.

L’une des difficultés majeures de ces jeux est le problème d’hébergement. Certains athlètes dorment à la belle étoile au lycée classique et moderne d’Ebolowa, l’un des sites qui abrite les différentes délégations.

Ouvert le 10 décembre au stade municipal de Nko’ovos à Ebolowa, sous la présidence du ministre de la Défense, ce tournoi rassemble près de 2.000 athlètes, issus de 15 délégations venues des dix régions, des athlètes de quelques pays d’Afrique centrale et des refugiés vivant à l’Extrême- Nord.

Cameroun: le Gouverneur de la région du Centre est décédé

Joseph Otto Wilson a rendu l’âme dans la matinée du lundi 24 octobre 2016, informe un communiqué officiel du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation

C’est officiel. Le Gouverneur de la région du Centre, Joseph Otto Wilson est décédé en France dans la matinée de lundi, 24 octobre 2016, des suites de maladie. L’information provient d’un communiqué signé du ministre camerounais de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (Minatd), lu cet après-midi sur les ondes de la radio publique nationale, Crtv.

Gravement malade depuis quelques mois, Joseph Otto Wilson avait été évacué à l’hôpital américain de Paris, le samedi 08 octobre 2016. Après un combat acharné contre la maladie, le Numéro 1 de la région du Centre au Cameroun a fini par rendre l’âme.

Né à Douala il y a 52 ans, Joseph Otto Wilson avait pris le commandement à la tête de la région siège des institutions le 20 juin 2014, en provenance de la région du Nord. Administrateur civil principal, il est un pur produit de l’École nationale d’administration et de magistrature (ENAM).

« À peine sorti de l’Ecole, il a tour à tour servi comme 2e adjoint préfectoral de Sangmelima, sous-préfet de Boyo, inspecteur au Minatd avant sa promotion en tant que Gouverneur de la région du Nord » indiquait René Emmanuel Sadi, le Ministre de l’Administration territoriale lors de l’installation du désormais défunt.

A l’annonce de cette nouvelle, le chef de l’Etat et l’ensemble du Gouvernement camerounais ont adressé leurs condoléances les plus attristées à la famille éplorée, renseigne le communiqué du Minatd.

Joseph Otto Wilson, de son vivant.
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Mali: attaque meurtrière contre un convoi de soldats dans le centre

Le bilan provisoire fait état de quatre soldats maliens tués et sept blessés. Une attaque violente, dans une région où elles sont devenues extrêmement fréquentes

Au Mali, l’armée malienne a été victime d’une attaque terroriste dans la région de Ségou. Un convoi a été pris pour cible jeudi 13 octobre entre Diabali et Nampala. Pas de revendication pour le moment. Mais le bilan fait état de quatre soldats maliens tués et sept blessés. Une attaque violente, dans une région où elles sont devenues extrêmement fréquentes.

Cette fois, l’attaque a eu lieu aux alentours de Goma Koura, entre Diabaly et Nampala. C’est un convoi militaire de ravitaillement du détachement de Nampala qui a été visé, ce même détachement qui avait déjà essuyé une attaque particulièrement violente au mois de juillet. Dix-sept soldats avaient été tués, 35 blessés. L’attaque avait alors été revendiquée par le groupe islamiste Ansar Dine. Cette attaque, puis celle de Boni, début septembre, toujours dans le centre, avaient d’ailleurs coûté sa place au ministre de la Défense Hubert Tiéman Coulibaly.

« Depuis le mois de juillet, nous avons renforcé cette position, explique-t-on aujourd’hui au ministère de la Défense, mais ils ont changé de mode opératoire en attaquant un convoi. »

Cette fois, deux véhicules ont d’abord roulé sur des mines : un camion-citerne et un véhicule de transport de troupes. Aussitôt après les explosions, le convoi de l’armée malienne est visé par des tirs de roquettes et d’armes automatiques, qui embrasent les véhicules et déciment les militaires. Une attaque complexe donc, bien planifiée et menée en plusieurs temps. Une attaque d’envergure également. Le nombre d’assaillants n’est pas connu précisément, mais on explique au ministère malien de la Défense que « pour mener ce type d’opération, leur nombre était nécessairement conséquent ».

Des renforts ont été dépêchés sur place pour secourir les blessés et ratisser les environs dans l’espoir de retrouver les assaillants. Aucune précision sur l’identité des auteurs de l’attaque, qui n’a pas encore été revendiquée.

Les attaques terroristes menées dans le centre du pays se sont multipliées depuis l’année dernière. Elles visent essentiellement les symboles de l’Etat malien et les forces de sécurité nationale. Une recrudescence des attaques à laquelle se superposent des conflits intercommunautaires instrumentalisés par les groupes terroristes pour recruter parmi les habitants.

Si les populations civiles ne sont généralement pas directement visées, elles sont directement frappées : de nombreuses écoles du centre du Mali n’ont par exemple pas pu ouvrir leurs portes cette année.

Des soldats maliens à Diabaly, dans le centre du pays.
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La voie qui mène à la libération du Cameroun sera longue!

Par Leon Tuam

La voie qui mène à la libération du Cameroun sera longue aussi longtemps que ceux qui y travaillent le feront avec le c ur, les mains et les pieds tremblants, et avec un esprit tricheur, menteur et surtout hypocrite. Les maux dont souffre ce pays sont tels que ne pas avoir le courage de voir et dire nettement tout ce dont il souffre avant le traitement nous conduira toujours à la case de départ.

Dans le texte « L’idée d’une guerre civile au Cameroun crée l’hystérie et la peur agressive chez des bourreaux », la source interne de nos malheurs est évoquée en ces termes : « Plus froissante et révoltante aujourd’hui au Cameroun est l’attitude de ceux qui ont plongé ce pays aux aspects édéniques dans tous les vices et fléaux de la terre et l’ont géré depuis plus de trois décennies (voire plus d’un quart de siècle) comme une propriété familiale : Famille RDPC ou famille du Centre et du Sud. C’est de là et de là seulement que tout est organisé, géré et façonné, dans ce pays qui regorge de si grandes ressources et de grands talents. »

Ce « ou » peut être inclusif ou exclusif, mais les agents de la haine n’y voient rien. Quand jadis Charles Ateba Eyene a parlé du « Pays Organisateur » avec toutes ses contradictions, l’on ne l’a pas déclaré tribaliste par rapport à ce point de vue. Mais parce que je ne suis ni du RDPC ni du Centre ni du Sud et que des gens sont mus par des raisons diverses inavouées, ils y voient un scandale. Non, le Cameroun est mien, et le Sud et le Centre aussi miens.

Cette expression « Famille RDPC ou famille du Centre et du Sud » a déclenché la colère et l’animosité vindicatives chez certains psychopathes qui, faute de courage, et ne parlant qu’avec les têtes enfouies dans l’anonymat ou dans des sobriquets, m’ont traité de tous les noms d’oiseaux.

Si ces gens sont des hommes avec deux testicules, s’ils sont courageux tels qu’ils le prétendent, alors qu’ils jettent leurs masques et s’attaquent à mes idées à découvert. Qu’ils produisent et signent de contre-textes de leurs vrais noms, au lieu de rester des acteurs d’ombre ou des parasites sur le travail des autres.

L’un d’entre eux depuis le Canada (grand tribaliste et sous-fifre d’un autre qui a échoué dans les affaires et en politique et a persécuté et livré d’anciens Etudiants Parlementaires aux services secrets de certains pays, et humilié sa femme avec un enfant adultérin) n’a jamais cesser de dire qu’il est en préparation de la libération du Cameroun.

Mais écoutez ! La libération du Cameroun, c’est maintenant ou jamais ! Ce n’est pas demain et ce n’est pas de l’extérieur à des milliers de kilomètres ! J’ai peur que ce ne soit le chant de l’escargot qui chantonne que demain il s’élèvera et courra. J’espère qu’après l’Europe et le Canada, cet hypocrite ne se retrouvera pas en Australie ou en Asie.

Au Cameroun nous faisons face à une gestion exclusive des ressources humaines et matérielles à tous les niveaux, et ceux qui osent le nier sont autant dangereux que ces forces néocoloniales au pouvoir. Le pouvoir RDPC conduit une gestion exclusive et non inclusive dans ce pays.

Et de même que les Blancs ne dirigent plus ce pays mais ont choisi de s’accrocher aux traîtres pour le ponctionner et l’infester de tous les vices, longtemps au niveau du RDPC ont été choisis des cadres de toutes les régions du pays, dont la majorité en réalité n’étaient que des valets faisant ce qui est décidé par un noyau fort des élites du Pays Organisateur.

Est-ce à dire que les populations du Pays Organisateur vivent mieux que les autres Camerounais ? Certainement non. C’est au Centre et au Sud parfois par endroits que l’on a des misères et pauvretés adipeuses de ce pays. C’est là où l’on rencontre camer.be des cases et des écoles croulantes en piquets garnis de mottes de terre, quand ce ne sont des paysans munis d’instruments rudimentaires pour s’attaquer aux travaux champêtres.

Les élites les utilisent simplement la plupart de temps, et l’on se rend compte que chez ceux qui pratiquent une gestion non inclusive au niveau national, il y a encore de l’exclusion interne systématique et systémique chez l’ « Organisateur ». Ceux qui disent que l’on veut dresser 8 régions contre 2 mentent ; il y a dix régions à sauver ; il y a le Cameroun à libérer.

Ces vermines qui jabotent qu’ils veulent libérer le pays et n’ont ni le courage ni la capacité de faire une telle lecture de notre société sont tout juste des imposteurs et aveugles qui ambitionnent de conduire des borgnes. Ce sont des gens peut-être assez courageux, mais négativement, qui ferment les yeux sur des guêpes sans la moindre gêne et sans en manifester la moindre douleur.

L’Etat camerounais demeure tribal. Les pratiques tribales de cet Etat se lisent à tous les niveaux. Ce sont des pratiques qui émasculent et empêchent ce pays étonnamment riche d’avancer. Mais dès que l’on en parle, des hypocrites sautent et crient : « O il veut diviser le pays. O regardez un intellectuel ? Il est contre telle et telle régions. Il déteste les ceci et les cela. Cela n’engage que lui . » Quand du dehors ces âmes fardent la vérité, que feraient-ils une fois au pouvoir ?

Parler de ces sales pratiques tribales de l’Etat RDPC au pouvoir et de la gestion exclusive qui se pratiquent au Cameroun et les dénoncer ne revient pas à haïr et déclarer ou faire la guerre à certaines régions du pays comme le prétendent certains esprits retors, rétrogrades et vaniteusement caustiques. Il est plutôt question ici de réapprendre et d’accepter d’alimenter les veines de la nation avec de la justice pour lui permettre une croissance en puissance.

En privé, ils disent ce que je dis, sauf qu’ils veulent combattre le monstre de tribalisme avec le tribalisme ou rester hypocrites en attendant peut-être leur tour au pouvoir et recourir aux mêmes pratiques ; ma préoccupation est que s’efface ce monstre et que les Bill Gates et Einstein camerounais naissent et croissent et aient les conditions et la chance de porter ce pays au faîte de la puissance et de la gloire. Voilà où se situe tout mon combat.

Ainsi sont les lâches. Ils sont de la même « doctrine » que ces gens qui, dès que quelqu’un dénonce les pratiques oppressives et crimes d’Israël contre d’autres peuples, ils l’étiquettent immédiatement comme un ennemi des Juifs. Mais voyons ! Cela n’arrange rien. camer.be Cela contribue plutôt à fortifier les injustices supposées être réparées, et à empirer la situation des victimes et des bourreaux à la longue.

Je ne suis pas politicien et n’entends pas l’être. Je n’ai jamais été membre d’un quelconque parti politique et n’entends pas l’être. J’estime qu’on peut donner beaucoup au Cameroun et à l’Afrique sans nécessairement passer par la politique. C’est pourquoi le politiquement correct ou incorrect reste le cadet de mes soucis.

Le drapeau camerounais, un des symboles nationaux.
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Cameroun: plus de 40 milliards de F pour la route Batchenga-Ntui

Ce financement est destiné à l’aménagement du premier tronçon de la route reliant Batchenga à Ngaoundéré. Laquelle doit faciliter les échanges entre les régions du Nord et celle du Centre

L’agence française de développement (AFD) appui les projets de développement au Cameroun. Ladite institution a accordé au gouvernement camerounais un prêt souverain d’un montant de 45,9 milliards de FCFA environ.

Une convention y afférente a été signé mercredi, 02 mars 2016, entre le ministre de l’Economie, de la planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Louis Paul Motaze, l’ambassadrice de France au Cameroun, Christine Robinchon, et le directeur de l’AFD, Hervé Conan.

Les fonds octroyés mercredi permettront l’aménagement de la route Batchenga-Ntui, 21,3 kilomètres. Laquelle représente le premier tronçon d’un ouvrage étendu sur 590 kilomètres environ, reliant Batchenga-Ntui-Yoko-Lena-Tibati-ngaoundéré.

A terme, ce projet permettra de favoriser l’amélioration des activités économiques des régions du Centre et de l’Adamaoua et d’améliorer le réseau routier des localités citées. Selon Christine Robinchon, cette route aura un impact sur le commerce parce que : [« les denrées couteront moins cher une fois la route désenclavée »].


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«Epilepsie au Cameroun» phase II, pour améliorer les soins des malades!

Une convention relative au lancement dudit programme a été signée mardi à Yaoundé, au bénéfice de sept districts de santé des régions du Centre et de l’Adamaoua

Le ministère de la Santé publique, le laboratoire Sanofi et l’Organisation de coordination pour la lutte contre les endémies en Afrique Centrale (Oceac) ont signé une convention relative au lancement de la deuxième phase du Projet «Epilepsie au Cameroun», ce mardi 20 octobre 2015, à Yaoundé.

Ce projet entend sensibiliser les populations, former les professionnels de santé et faciliter l’accès aux soins, au dépistage et à la prise en charge des malades entre autres. Cité par le quotidien national dans l’édition du mercredi, 21 octobre 2015, le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, estime que cette deuxième phase du projet permettra de s’attaquer à deux principales difficultés: «la méconnaissance de la maladie par les familles et le faible encadrement médical».

Pour atteindre leurs objectifs, les trois principaux signataires de la convention auront chacun un rôle à jouer. Le laboratoire Sanofi apportera un financement et donnera des supports pédagogiques pour pouvoir renseigner le public sur la maladie. Le ministère de la Santé publique se chargera en plus d’un financement, d’assurer la disponibilité des médicaments partout où besoin se fera sentir. Quant à l’Oceac, elle organisera les formations du personnel sanitaire et veillera à la transparence dans la gestion des finances.

Le programme va s’étaler sur une durée de trois ans et sera mis en place dans sept districts de santé des régions du Centre et de l’Adamaoua, déterminés par une étude étymologique comme des foyers à forte prévalence.

Rappelons que la première phase de ce programme qui avait été lancée en 2009 s’est achevée en 2012. Et les rapports font état de 800 patients guéris, 25 perdus de vue, sur près de 8347 épileptiques déclarés au début de la prise en charge.


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Protection des femmes et des enfants, Onu Femmes arme la police

L’Organisation donne depuis lundi à Mbalmayo dans le Centre, des outils aux forces de sécurité afin qu’elles remplissent pleinement leurs missions. Les premières assises dureront six jours

D’après Adama Moussa, représentant d’Onu Femmes au Cameroun, les forces de police travaillent au quotidien aux côtés des comités de base. Non sans négliger le travail qu’ils abattent sur le terrain, précise-t-il, leurs capacités en matière de protection et de promotion des droits des femmes et des enfants, doivent être renforcées. C’est ce qui explique, la tenue à Mbalmayo depuis lundi dernier, d’un atelier de formation des forces de police.

Durant ces premières assises de six jours, il est d’abord question de donner les armes aux formateurs. Le directeur de la formation de la délégation générale à la Sûreté nationale, le commissaire divisionnaire, Thomas Assiga représentant du DGSN aux travaux, est à la tête de la délégation des hommes en tenue. S’exprimant à l’occasion, ce dernier a salué l’initiative d’Onu femmes. Car après eux, 150 policiers seront formés sur l’enregistrement, la conduite des investigations et la gestion des violences basées sur le genre, entre autres.

La finalité est l’élaboration de modules de formation pour renforcer les capacités techniques des hommes en la matière. Comme l’expliquent les responsables de cette entité des Nations unies, les femmes et les enfants sont généralement les plus vulnérables en temps de conflit armé ou non. Le Cameroun n’est pas encore à ce point, mais l’instabilité en République centrafricaine et la guerre contre la secte terroriste Boko Haram a fait converger de nombreux réfugiés dans le pays. Plus de 250 000 Centrafricains, des femmes en majorité ont été enregistrés à l’Est.

Dans l’Extrême-Nord, il y a 52 858, dont 53,1% sont les femmes, selon le HCR, au camp de Minawao. Un problème de protection de ces femmes et enfants se pose, d’après l’Onu femmes. Après les forces de police, la structure a également renforcé les capacités des organisations de la société civile, sur le plaidoyer et le suivi des genres sensibles, dans les programmes et budgets.

Des policiers camerounais.
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6,5 milliards de F pour les regroupements agropastoraux en 2015

Les premiers fonds octroyés par le programme Acefa ont été remis mardi à dix organisations de producteurs dans le département du Mbam-et-Inoubou, région du Centre

10 organisations de producteurs agropastoraux du département du Mbam-et-Inoubou dans le Centre du Cameroun, ont reçu des chèques d’une valeur cumulée de 35 millions de F mardi, 28 juillet 2015, à Yaoundé. Ces fonds proviennent du programme d’Amélioration de la compétitivité des exploitations familiales agropastorales (Acefa), pour le financement de leurs projets, notamment le renforcement des infrastructures agricoles.

Lancé depuis 2008, le programme Acefa, placé sous la double tutelle des ministères de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia) et de celui de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), bénéficie des fonds C2D du secteur rural. Il est donc question de développer des exploitations familiales agropastorales à travers l’amélioration de leur gestion technico-économique, l’amélioration de la qualité des services rendus par les organisations de producteurs à leurs membres et la professionnalisation des producteurs agropastoraux et halieutiques. De fait, Acefa se donne pour mission d’accompagner les paysans par un dispositif d’appui-conseil, mais surtout de financer près de 8000 projets d’organisation de producteurs jusqu’en 2016.

Pour sa première phase, de 2008 à 2012, Acefa a financé 2000 projets à hauteur de 6 milliards de F dans les filières maïs, porc et poulet. La seconde phase en cours (2012-2016) dispose d’une enveloppe globale de 18,2 milliards de F, prévue pour financer environ 5400 projets sur l’ensemble du pays. Et pour l’année 2015, Acefa a retenu près de 1600 projets à financer pour un montant d’environ 6,5 milliards de F, a indiqué mardi le coordonnateur national du programme, Bouba Moumini. «Pour cette année, avant les 10 bénéficiaires du Mbam-et-Inoubou, 77 regroupements de producteurs du Diamaré dans l’Extrême-Nord ont reçu le 21 juillet dernier des chèques pour un montant global d’environ 214 millions de F», a précisé Bouba Moumini, en ajoutant que d’autres localités suivront dans les prochains jours.

En attendant, le coordonnateur national du programme Acefa a appelé les nouveaux bénéficiaires à réaliser les projets pour lesquels ces fonds sont alloués car, «toute indélicatesse sera susceptible de poursuites judiciaires. Puisque le déblocage des financements accordés se fait en deux tranches, «le déblocage de la seconde tranche dépendra de la qualité des dépenses du premier décaissement et surtout des revenus engrangés», a conclu Bouba Moumini.

Les producteurs au travail.
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L’affaire Enoh Meyomesse passe aux mains du juge Schlick

Le dossier de l’historien, condamné pour une affaire de vente illégale d’or, et déjà renvoyé 21 fois en cour d’appel, a été confié à un nouveau magistrat. Prochaine audience: le 19 mars

Après l’audience du 19 février dernier, l’écrivain et historien camerounais Enoh Meyomesse se représentera devant les juges le 19 mars prochain, en présence cette fois d’un nouveau président du tribunal. C’est le juge Gilbert Schlick, président de la cour d’appel du Centre, qui conduira désormais les débats dans cette affaire en remplacement de Louis Lambert Bolko «appelé à d’autres fonctions», rapporte le quotidien Mutations ce mardi.

Le 27 décembre 2012, après avoir passé 13 mois en prison, Enoh Meyomesse avait été condamné à une peine de sept ans de prison et une peine d’amende de 200 000 CFA pour complicité de vol à main armée et de revente illicite d’or. Trois autres personnes jugées avec lui avaient été condamnées à des peines allant de deux à neuf ans de prison. Son arrestation avait eu lieu le 22 novembre 2011 à l’aéroport international de Nsimalen, à Yaoundé, alors qu’il rentrait d’un déplacement à Singapour.

Depuis sa condamnation, l’ancien président de l’Association nationale des écrivains camerounais a fait appel, sans suite et sans jugement.

Dans une lettre publiée à la mi-février 2015, et adressée au président de la République, Enoh Meyomesse se plaignait des 21 renvois déjà prononcés en cour d’appel par les juges vis-à-vis de son dossier. «Je suis ainsi devenu l’un des appelants le plus ancien de toute la Cour d’appel du Centre», se plaignait-il dans cette lettre.

«Je vous demande d’intervenir, en votre qualité de Président du Conseil Supérieur de la magistrature, non pas pour que je sois relaxé, moi-même je m’en charge dans la plaidoirie que j’entends faire, mais simplement que je sois jugé. Je ne vous demande rien d’autre», suggérait-il à l’endroit de Paul Biya.

Le juge Gilbert Schlick qui va désormais connaitre de cette affaire a été nommé à la présidence de la cour d’appel du Centre par un décret présidentiel publié le 18 décembre 2014, dans la foulée avec de nombreux autres textes réorganisant le corps de la magistrature. Réputé d’une intégrité morale, ce magistrat, lorsqu’il officiait en tant que président du tribunal de grande instance du Mfoundi, avait marqué les journalistes camerounais par l’acquittement prononcé, le 03 mai 2012, en faveur de Jean-Marie Atangana Mebara, ex-Secrétaire général de la présidence de la République, pour «faits non établis» sur des charges qui pesaient contre lui. M. Atangana Mebara est néanmoins toujours en prison pour d’autres accusations de détournement de deniers publics.

Enoh Meyomesse
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Un week-end dans le noir pour 110 quartiers

La compagnie chargée de la distribution de l’électricité, AES Sonel, annonce des coupures, devenues quotidiennes, d’électricité ce week-end dans 110 quartiers et localités des régions du Centre et du

Dans un communiqué publié ce vendredi, le gestionnaire de l’électricité au Cameroun, AES Sonel, annonce de nouvelles coupures d’électricité pour la journée du dimanche 16 mars 2014 de 6h00 à 18h00. Les régions qui vont subir ces « perturbations » sont celles du Centre et du Sud. Un peu pas moins de 110 quartiers ont été recensés officiellement dans le communiqué publié par la société. Elle invoque des « raisons de sécurité » dues à la maintenance sur une ligne à haute tension située entre Mangombe (dans le Littoral) et Oyomabang (dans le Centre).

L’annonce faite par le directeur général de AES Sonel, Jean-David Bile, sur la mise en place du programme thermique d’urgence en début février qui devait par ricochet mettre fin aux délestages au Cameroun, semble ne plus être d’actualité. De nombreux quartiers de la capitale politique subissent de plus en plus des coupures intempestives d’électricité. Après avoir appelé certains usagers, pointés du doigt comme responsables de branchements anarchiques et autres irrégularités, qui seraient la conséquence des coupures d’électricité vécues par les populations, cette fois c’est AES Sonel qui annonce être responsable du délestage.

Lire le communiqué

Les coupures de ce week-end sont dûes, selon Aes-Sonel, à des « raisons de sécurité » liées à la maintenance sur une ligne à haute tension située entre Mangombe (dans le Littoral) et Oyomabang (dans le Centre)
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Cameroun: Ouverture ce lundi du forum des métiers de la mode

Organisé par le centre des créateurs de mode du Cameroun, cette 4e édition qui court jusqu’au 16 juin 2013 vise à encourager les créateurs à découvrir le monde, tout en restant implantés dans le pays

Le thème de cette édition est : « Les enjeux économiques du secteur des industries créatives au Cameroun. » L’ambition de ce forum est d’accompagner les entreprises vers une ouverture sur le marché international, tout en conservant leur implantation locale. Pendant deux semaines, des experts français, allemands et camerounais vont animer des ateliers de formation et d’échange destinés aux créateurs de mode et design, aux élèves et étudiants de ces filières ainsi qu’aux personnes en recherche d’orientation dans les secteurs des industries créatives. En marge des formations sus évoquées, les photographies de mode seront exposées à l’Ifc de Yaoundé et une conférence-débat avec les experts sera organisée au Goethe Institut ainsi qu’une formation sur la critique de mode avec des journalistes culturels du Cameroun, ce qui constitue d’ailleurs l’une des innovations cette année. La clôture du Forum sera marquée par un grand défilé au Club France de Yaoundé le 14 Juin avec pour thème : « L’héritage d’Afrique-codes et design dans les collections contemporaines » en collaboration avec l’école de mode et design Best-Sabel de Berlin, la créatrice Sakina M’sa de Paris, Imane Ayissi et Kreyann Cameroun.

Parmi les partenaires de ce forum, on a le Ministère des Arts et de Culture, le Ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, le Ministère des PME, l’Ambassade d’Allemagne à Yaoundé, l’Ambassade des Etats-Unis à Yaoundé, l’Ambassade d’Espagne à Yaoundé, l’Ambassade de France à Yaoundé, Best-Sabel Berlin, le Goethe-Institut à Yaoundé, l’Institut Français, CETIC Notre Dame de Mvog-Ada, et l’Institut des Beaux-Arts Cheik Anta Diop.

Le centre des créateurs de mode du Cameroun organise la 4e édition du forum de la mode

Autoroute Douala-Yaoundé: Annonce des premières indemnisations

Une mission conduite par le gouverneur de la région du centre a marqué le coup d’envoi de la procédure de recensement des biens

Moïse Eyene Nlom gouverneur de la région du centre qui abrite la ville de Yaoundé Cameroun a effectué mardi 28 mai 2013 une descente sur le terrain avec des équipes de recensement en vue de débuter l’évaluation des indemnisations qu’il y aura à faire sur les premiers kilomètres de la future autoroute qui reliera la Capitale camerounaise et Douala sa principale ville économique. Nous sommes venus vous rassurer qu’avant le début effectif des travaux de l’autoroute vous serez indemnisés, a-t-il fait savoir aux populations venus l’écouter. Trois départements sont concernés par ces premiers kilomètres de l’ouvrage. Le Mfoundi, la Lekié et la Mefou Akono, où les équipes de recensement passeront une vingtaine de jours pour échanger avec les populations. Paternel, le gouverneur a revêtu la cape d’un conseiller pour les populations dans l’utilisation de l’argent qui leur sera reversé. Les indemnités que vous percevrez ne devront pas disparaitre. Il faut profiter de cet argent pour améliorer votre cadre de vie a indiqué le gouverneur qui a aussi fait savoir que les populations devaient être les gardiennes du projet, en apportant toute la collaboration nécessaire à l’entreprise chinoise. Dans son édition du mercredi, le quotidien national bilingue Cameroon Tribune a fait savoir que des premières indemnisations de l’ordre de 231 millions de FCFA avaient été effectuées sur le site d’occupation du campement de l’entreprise en charge de la construction de l’ouvrage.

De nombreux observateurs restent interrogateur sur l’opportunité de l’évaluation du niveau des indemnisations alors que le projet débute déjà et confirme le scepticisme de ceux qui avait critiqué un marché attribué à la va vite aux chinois. En général, quel que soit le choix du financement, tout financement doit être précédé par des études qui permettent une estimation fiable et optimisée du coût total du projet. Une opération complexe et de grande envergure comme la construction d’une autoroute suppose en effet une préparation adéquate sur les aspects techniques, juridiques et financiers, indispensables pour son succès, expliquait le 12 juillet 2012 une note de l’UE au Cameroun. Le ministre Amba Salla en charge des travaux publics a fait savoir que le début de la première phase aura lieu avant la fin de l’étude globale du projet. L’avantage c’est que l’étude porte sur l’autoroute et dès que celle portant sur la première phase sera terminée, nous pourrons démarrer les travaux. Une procédure que beaucoup d’expert trouvait pour le moins originale. Au-delà de la médiatisation liée au lancement prochain du chantier, le gouvernement n’a pas expliqué les critères d’indemnisation, dans un pays une bonne partie du territoire situé en one de forêts sont des domaines publics, sous la garde de l’Etat et donc ne devrait pas donner lieu des expropriations.

Autoroute Douala-Yaoundé, annonce des premières indemnisations
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Cameroun: La région du centre, grand vainqueur des « Dixiades 2012 »

La compétition s’est achevée le 22 décembre 2012 au campus universitaire de Douala

Les lampions se sont éteints samedi dernier à Douala, sur la troisième édition des jeux nationaux baptisés « Dixiades ». Comme à l’ouverture, la clôture de ces jeux a été marquée par une cérémonie riche en sons et en couleurs. Cérémonie rehaussée par la présence des personnalités administratives, traditionnelles et sportives comme les légendes du football camerounais, Joseph Antoine Bell et Albert Roger Milla. Sous les regards de Grégoire Owona, coordinateur des jeux nationaux, Betti Assomo, gouverneur du littoral, Fritz Ntone Ntone, délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Douala et coordinateur régional des « Dixiades » en passant par le colonel Hammad Kalkaba Malboum le président du comité national olympique et sportif du Cameroun, les performances des athlètes ont été couronnées de médailles. Or, argent, bronze, chaque meilleur athlète a été récompensé dans sa discipline sportive.

Le centre en haut du podium
Et c’est le centre qui quitte la ville de Douala avec le plus grand nombre de médailles dans ses valises. Cette région occupe la première place au tableau des récompenses avec 79 médailles au total : 37 en or, 21 en argent et en bronze. La région du littoral est deuxième avec 61 médailles au total : 19 médailles en or, 19 médailles en argent et 23 médailles en bronze. Avec ses 21 médailles glanées, l’Extrême-Nord occupe la 3e place. Le nord-ouest est 4e avec 27 médailles, devant l’ouest, 5e avec 18 médailles. Le Nord et l’Est, sont respectivement 6e avec 22 médailles et 7e avec 14 médailles. Avec 17 médailles, le sud est 9e, l’Adamaoua occupe la 10e place avec 20 médailles, tandis que la région du sud-ouest est 11e avec 15 médailles. Quant aux délégations étrangères, « l’essentiel était de participer » au vu de leur panier pratiquement vide à l’issue des jeux. Le Gabon est 8e avec 6 médailles, la République centrafricaine occupe le 12e rang avec 5 médailles, et la Guinée Equatoriale est 13e et dernière au classement avec une seule médaille de bronze notamment, remportée en boxe.

La région du centre est 1ère au classement général
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Toujours des problèmes
Le dernier jour des « Dixiades » a été sans surprise émaillé d’incidents. Cette fois, ce sont les athlètes de la délégation du sud qui se sont brutalement jetés sur le taxi qui transportait des équipements qu’ils venaient de recevoir. Les encadreurs voulaient « emmener ces équipements pour les présenter au gouverneur du sud avant de les remettre aux athlètes », selon un encadreur de cette délégation. Ayant effectué toute la compétition avec leur propre équipement, les athlètes n’ont pas apprécié la mesure de l’encadrement, et ont arraché de force les survêtements, les chaussettes, et autres tennis. Après Douala, la 4é éditions des jeux nationaux sont prévus à Yaoundé en 2014.

Quelques personnalités comme Roger Mila (photo) ont fait le déplacement de Douala
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Cameroun: Pas de vacances culinaires pour le centre culturel Français de Yaoundé

Pas de programmation culturelle, mais une affluence à « l’estaminet », le restaurant du CCF

Selon la programmation culturelle, cette période de l’année est destinée à l’arrêt des activités culturelles. Ce n’est pas le cas pour le restaurant, « L’estaminet du CCF », qui fait de plus en plus de nombreux adeptes.

Le dernier programme sur les activités était celui des trois derniers mois : mai, juin, juillet. Landry Mbassi, artiste travaillant avec le Centre culturel Français, nous informe que Le mois d’août est creux. C’est le mois prévu pour le repos de l’administration et des activités culturelles, telles que les spectacles, expositions, etc. Il fait donc partie de ces artistes dont le centre culturel français offre la possibilité de se faire connaître, en exposant leurs uvres. La seule condition ici est d’être original dans sa démarche artistique, être contemporain et créatif, jouir d’un certain éclat et d’une certaine, particularité. En effet, les vacances ici se prennent par vagues. Et donc les activités culturelles reprennent en septembre.

Toutefois, les uvres de l’esprit étant en stand by par la fermeture de la salle des spectacles, celles du ventre restent toujours dans l’air du temps. C’est pour cela que le centre culturel François Villon est toujours rempli de personnes, occupant toutes les tables et chaises. C’est à peine si on peut y trouver une place pour s’asseoir, pour travailler ou étudier, comme c’était à l’accoutumée. Et pour cause, ce fameux petit coin situé aux escaliers, servant des plats appétissants aux clients. Ce restaurant ouvert depuis 2000 est un petit coin offrant aux abonnés, des rafraîchissements et des plats de crudités,des plats chauds comme: le poulet, le poisson, la viande servis avec du pain et des sandwichs. Ces plats sont composés de salades, d’avocat, de choux, de carottes, d’oignons, et de saucisson à l’occasion. Le tout recouvert d’une vinaigrette salée ou sucrée. Très vite ce plat se fait des adeptes.


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Tandis que les gens ne désemplissent pas du restaurant, de nouvelles tables sont installées. Et ce, même à l’étage. Dès lors, ce n’est plus qu’un espace pour manger et moins pour travailler. Quoique, la majorité des clients pensent que: « La bibliothèque est là pour cela », car le centre culturel François Villon a aussi une bibliothèque. En plus de cela, l’enceinte du Centre culturel abrite aussi une médiathèque, un cyber café et une nouvelle salle à l’étage. Avec le temps se sont ajoutés, des plats chauds comme: le poulet, le poisson, la viande. En plus de tout cela, il y a des sandwichs. Le restaurant est en partenariat avec le centre culturel François Villon, nous informe la gérante, Véronique Mendouga.

Selon la programmation, les artistes et les amoureux de la culture reprennent rendez-vous en début septembre. De même qu’ils retrouvent les différents spectacles et expositions, ils retrouvent les plats de ce restaurant, qui de jour en jour devient un lieu de rencontre et de dégustation. Même pour les artistes et le personnel du centre qui déjeunent à l’estaminet.

Véronique Mendouga, la gérante
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